Mozart démasqué (Version 1).

Pour les cinéphiles, le vrai titre de ce post est : “La colline a des yeux (et un chancre !)”
Même ici ils sont là : Même ici, ils sont là…

Alors voilà le bon docteur O. (le même que dans le post “Même ici ils sont là”) qui part en visite dans sa petite voiturette avec B., son interne préféré (ironique).

Au détour d’un chemin :

– Tu vois la petite maison là ? C’est celle de Mme A. et de son fils. Lui est un peu neu-neu. Gentil, mais con-con. Un jour, il vient pour une ulcération du gland et un beau ganglion inguinal. La sérologie tombe : syphilis primaire. Je le traite. Deux semaines après, Mme A. consulte. Ulcération des grandes lèvres. Et un beau ganglion inguinal. Sérologie : syphilis primaire.

Moi, petit garçon au pays des Bisounours :

– Mais comment se fait-il que la mère et le fils…

Et là, je comprends… J’ai des yeux aussi ronds que le jour où j’ai traduit le titre du Canon pour trois voix en SI bémol de Mozart intitulé “Leck mir den Arsch fein recht schön sauber” (je vous laisse la joie de vérifier…).

Le bon docteur O. :

– Elle m’a dit coucher avec son fils pour “le détendre quand il est un peu tracassé par la chose”.

Perso, j’aurais trouvé d’autres solutions, par exemple :

1- je lui aurais acheté une Wii ;
2- j’aurais placardé une photo de Christine Boutin dans sa chambre (double effet kiss-cool : ça vous met la libido à 0 et ça tue aussi les mouches !);
3- j’aurais acheté une chèvre (désolé Brigitte Bardot, mais la fin justifie les caprins) ;
4- en dernier recours : kidnapper un chirurgien et voler une paire de ciseaux chirurgicaux.

Qu’est-ce qu’on ferait pas pour avoir la paix avec les gosses, je veux dire : qu’est-ce qu’on ferait VRAIMENT pas pour avoir la paix avec les gosses ?

(Je referai ce post sous la forme qu’il mérite : c’est une tragédie sociale, qui se produit bien plus souvent qu’on ne le pense et qui mérite mieux qu’un ton humoristique…)

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9 réflexions sur « Mozart démasqué (Version 1). »

  1. Lea

    Bonsoir,

    j’apprécie beaucoup votre blog, votre humour et votre humanité qui s’y reflète.
    Mais là, je suis assez interloquée par votre réaction face à ce cas d’inceste maternel, et votre conclusion “qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour avoir la paix avec ses gosses”..

    Beaucoup de gens l’ignorent mais la pédophilie existe évidemmet aussi au féminin. Les mères tout autant que les pères peuvent être incestueux et violer leurs propres enfants.
    L’inceste ne prend pas toujours de fomes brutales et ne se déroule pas forcément dans la violence ou la contrainte physique. Souvent, l’agresseur se montre au contraire “doux” et faussement complice avec l’enfant. Il existe des personnes qui n’ont cessé de coucher avec ler parent que vers 20 ans, avec évidmment un grso travail psychologique à faire pour surmonter ce traumatisme dont pourtant elles n’étaient pas conscientes plus tôt.

    L’incetse est bien moins rare qu’on le croit: un sondage ipsos a été mené auprès d’un échantillon de mille personnes représentatif de la population. On a posé plusieurs questions aux sondés en devenant de plus en plus personnels pour finalement demander “êtes vous une victime d’inceste”.
    Savez-vous quel pourcentage a répond oui ?
    3% !

    (tous les détails sont ici: http://aivi.org/jdownloads/Etudes%20sondages/rapport_les_franais_face__linceste_-_20.01.09.doc)

    Dans le cas dont vous parlez, le comportement de la mère est clairement incestuel. Je ne dis pas qu’elle est forcément consciente de faire du mal, mais son comportement est malsain et montre qu’elle n’a jamais eu une relation maternelle normale avec son fils. Elle vous donne une explication faisant passer son comportement pour sacrificiel, et cela vous suffit vous prenez son explication pour argent comptant… Mais qui vous dit qu’elle n’abuse pas son fils depuis son enfance, qui vous garantit que ce n’est pas au contraire celui-ci qui sert de défouloir à sa mère ? Même s’il est adulte, il peut être resté sous emprise et même être demandeur comme peuvent d’ailleurs l’être les enfants abusés: il n’en est pas moins victime pour autant.

    Les personnes handicappées sont particulièrement vulnérables d’ailleurs aux abus sexuel das des proprtions vraiment étonnantes.

    La situation que vous décrivez est grave et vous ne pouvez pas choisir la facilité de prendre pour argent comptant les explications que vous donnent la mère. Son fils et sans doutes elle aussi ont besoin d’aide: l’incetse fait des ravages psychologiques. Il est absolument anormal qu’une mère puisse même envisager de coucher avec son propre fils ! C’est absurde de penser qu’elle cède simplement à ses “caprices” ! Pensez-vous vraiment qu’une mère normale puisse esprer trouver la paix la séreinité en couchant avec son propre fils ?

    Puisque je parle d’incetse, c’est un sujet qui ets malheureusement peu connu du corps médical qui souvent ne sait pas comment réagir face aux victimes.
    Vous pouvez trouver sur ce site http://aivi.org/
    plusieurs témoignages allant dans ce sens et aussi des propositions de formations (gratuites je crois) qui visent à donner declés pour comprendre et mieux réagir devant une victime d’inceste. La dr Muriel Salomna a beaucoup travillé sur les traumatismes: elle déplore que les réactions ds personnes traumatisés soient souvent inconnues et mécomprises du monde médical, coduisant à des dianostiques délétèrs pour le patient et empêchant une prise en charge adaptée. Enfin, les médecins, s’ils étaient mieux formés pourraient jouer un rôle essentiel dans la détection de cas d’enfant victimes d’inceste. Comme je le disais plus haut la proportion de personnes victimes est bien plus importante qu’on ne croit…

    Je tiens tout de même à finir sur une touche positive merci encore une fois pout votre blog et pour tout ce que vous y partagez ! Je suis heureuse pour vous que votre livre connaisse un tel succès bien mérité !

  2. Lea

    Je viens de le faire et ça ne change rien à mon commentaire.
    Je comprends qu’on soit bouleversé par l’histoire que raconte cette femme.
    Je maintiens qu’il est de votre devoir de rapporter cette affaire aux autorités: la situation qu’elle quelle soit est grave. Peut-être est-ce ce que vous avez fait mais ça ne transparaît pas. Et la façon dont vous rcontez cette histoire relève d’un parti pris sans doutes compréhensible puisque vous avez été en contact avec cette femme, mais que dans une telle situation lorsqu’il est question de faits aussi graves, vous devriez surmonté.

    Auriez vous la même réaction si les sexes des personnes étaient inversés ?
    Je ne recommande certainement pas d’accuser cette femme de mensonge. Mais là vous accusez sans plus de préccautions son fils. Cette femme vous a ému, je le comprends, mais on ne peut pas prendre pour argent comptant sa version des faits à elle quand il y a des risques aussi graves.
    Encore une fois, ça existe, des personnes qui sont des agresseurs mais parviennent à se faire passer pour des victimes, savent émouvoir leurs intrelocuteurs… Sur le site que je vous indiquais, plusieurs victimes témoignent de telles situations où leur agresseur a réussi à inverser les rôles quand la situation a été découverte.

    La seule certitude que vous pouvez avoir est que cette femme a des relations sexuelles avec son fils, et que l’un comme l’autre sont très vraissemblablement dans une profonde détresse et ont besoin d’aide pour mettre un terme à cette situation. Je comprends parfaitement qu’on soit bouleversé face à la détresse de cette femme. Mais vous prenez un énorme risque pour son fils, et pour elle aussi, en ne prévenant pas les autorités compétentes.

  3. Lea

    “Impossible de se mettre à sa place mais, à sa place, je pleurerais sûrement.
    On le ferait tous.
    VRAIMENT.”

    Non toutes les personnes victimes de viol ne pleurent pas (puisque tel que les faits sont racontés: le fils violent qui la contraint soit par la force des choses, soit par la force tout court, à coucher avec lui, il s’agit bien d’un viol). Il est même assez courant qu’une personne traumatisée soit incapable de pleurer et ne manisfets aucun affect, ce qui à cause des préjugés sur la façon dont devrait réagir une personne victime, lui porte souvent préjudice:

    “Les personnes de l’entourage vont prendre pour argent comptant cette absence de réactions et penser que si la personne qui se dit victime de violences paraît si distanciée, indifférente, c’est que les violences ne doivent pas être si graves, ou qu’elles n’ont pas existé”
    http://www.isabelle-alonso.com/interview-n15-muriel-salmona/

    Je ne précise pas cela pour exprimer une suspission vis à vis de la femme dont vous parlez (ses pleurs ne sont bien évidemment pas contradictoire avec sa version des faits (mais ils ne sont pas non plus une preuve de sa véracité)). Mais pour relever l’un des nombreux préjugés qui existent sur les réactions des personnes tarumatisées.

    On a tous un stéréotype sur ce qu’est une agresion, sur ce à quoi “ressemble” une victime et ce que sont ses réactions… Mais parfois la réalité est l’exact opposé de ce qu’on imagine. Et ne pas en être conscient peut nous rendre complice, malgrè nous, d’actes graves.

  4. nots

    J’ai lu les deux versions et je préfère celle avec humour. On a pas besoin du pathos pour raconter l’inexplicable, l’ineffable. L’humour n’enlève rien à la gravité, il permet de raconter.
    Moi je dis bravo pour avoir laissé cette version.

  5. griffu

    Autre question : ce tréponème vient forcément d’ailleurs… d’où ? ou plutôt, de chez qui ? et par qui ? parce que, si ça vient du fils, il a donc une vie sexuelle hors de sa famille…

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