Naître BIO ou ne pas naître.

Alors voilà nous étions partis très tôt, ça sentait le froid, le pin et les croissants.
Dans la voiture, j’ai demandé où nous allions. L’infirmier a regardé sa tablette et a lâché, lapidaire : “C’est bien paumé.”
Je n’ai rien demandé de plus, ça m’allait. Un peu de mystère, y a que ça de vrai dans la vie.
On a tourné, tourné, et tourné encore avant de trouver la bonne ferme. Un chien a aboyé, mais il nous a laissé passer. Au loin, nous avons entendu comme un bruit de train et quand on a sonné, personne n’a répondu.
– Tu es sûr que c’est la bonne adresse ? a demandé l’infirmier.
– Tu veux dire que je fais mal mon boulot ? a rétorqué l’ambulancier.
J’en ai déduit que oui, c’était la bonne adresse, et que non, l’ambulancier n’avait pas eu droit à son café/clope/croissant.
Un homme a couru vers nous :
– C’est là-bas, venez vite ! Il arrive, il arrive !
“Il” c’était le bébé. La femme de monsieur accouchait.
Champ de tournesol, madame Brebis-Qui-Chante-Dans-La-Vallée au milieu des fleurs jaunes, congestionnée de la tête aux pieds, les bras tendus vers le ciel.
– Non ! Ne n’emmenez pas ! Je veux qu’il vienne au monde au milieu d’un champ. Pas à l’hôpital. Non, et non, pas à l’hôpital. Je veux qu’il voie le ciel, la terre et le soleil qui se lève.
Nous entendions de la musique new-age, humions de vagues odeurs de fumette qui me rappelèrent le temps béni de mon adolescence (et un certain voyage à Amsterdam, dont je n’ai conservé qu’un souvenir très flou…).
Mme Brebis-Qui-Chante-Dans-La-Vallée et son mari ne lâchèrent rien :
– Nous VOULONS qu’il vienne au monde ICI.
Moi, je veux une tarte au citron sans gluten, je veux que ma barbe soit plus longue, moins rousse, moins frisée et mieux taillée, je veux que ça sente la violette quand les patients pètent, que Vladimir Poutine meure dévoré par des bichons maltais enragés, et surtout, surtout je veux un aigle royal comme animal de compagnie. Il s’appellerait Claude Popovitch et serait très gentil avec les souris. Je voudrais bien aussi caresser un chat qui s’appellerait Jean-Charles Yamahotō. Ce serait un chat très gentil : champion international d’origami, il mangerait du fromage frais en écoutant de la musique pakistanaise, serait incollable sur Heidegger et la métaphysique des mœurs.
Je veux plein de choses !
Malheureusement, comme dirait Conchita Wurstz la gagnante de l’Eurovision : “On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie !”
Surtout quand l’accouchement se présente aussi mal que celui de Madame-Brebis…
Dans l’ambulance qui nous ramenait d’urgence à l’hôpital, j’ai dit (plein d’enthousiasme, évidemment) à Madame Brebis-Qui-Chante-Dans-La-Vallée et son mari : “Vous savez, m’sieur, dame, si on change beaucoup de lettres à “Hôpital”, ça fait : “Univers-tout-entier” !”

Elle m’a regardé sans sourire, ce que je peux comprendre : elle était quand même en train d’accoucher.
Faut que j’arrête avec ces changements de lettres, faut vraiment que j’arrête…
Ah oui, j’oubliais… Bio ou pas, le bébé était magnifique : deux bras, deux jambes et des parents qui l’aiment déjà, avec ou sans champs de blé.

PS : si vous aimez la nourriture bio, partagez sur Facebook !! Si vous n’aimez pas ça, vous pouvez venir accoucher à l’hôpital. Ou m’envoyer un chat qui s’appellerait Jean-Charles. Merci !

153 réflexions sur « Naître BIO ou ne pas naître. »

  1. Cath

    Si le Père Noël veut cocher toutes les cases de la liste, il doit s’y prendre à l’avance. Encore que pour la tarte au citron -sans gluten- si Bibi demande gentiment, il y a des chances que ce soit plus rapide.
    Pour le matou, il faut faire attention : il se pourrait que le voeu soit exhaucé bien plus rapidement encore ( et non, je ne donne pas mes matous, mais si une âme charitable veut me les garder pendant les vacances, genre pension X étoiles ?)
    Mais nommer un petit minou Jean-Charles ? Tsk, tsk… 🙂

    Et puis non, n’arrête pas les changements de lettres s’il te plaît. Cela fait partie de ton charme 😉

    1. Adikia

      En lisant le post, j’imaginais déjà doc Bibi, devenu obèse après absorption d’une trop grande quantité de tartes sans gluten et entouré d’une armée de chats… faut faire attention doc Bibi, vous avez plein de lecteurs et lectrices qui veulent votre bonheur, ça pourrait être dangereux ^^

  2. Ahava

    Si tu veux un aigle royal en animal de compagnie ET une belle barbe, faut devenir bédouin.
    Mais tu auras en prime les chameaux et les ânes.
    Des fois on a bien plus que ce qu’ on veut dans la vie.

    1. Cath

      Be carefull what you wish for !

      Pour la barbe, je ne sais pas, avec l’été qui vient. Au fait, pourquoi n’aimes-tu pas la couleur rousse Barberousse ? C”était aussi la couleur de Ramses II ( dont la momie a livré ce secret). Enfin, des goûts et des couleurs…

      Je croyais que le bédouin optait pour le faucon, nettement plus léger que l’aigle royal sur le poignet. Ce que j’en dis… Au fait, ces “piafs” sont protégés par la Convention CITES, pour les espèces protégées et en voie de disparition (donc interdites au commerce). C’était ma minute réaliste.

      Et je me calme, promis. Je retourne vaquer.

  3. Leanora

    J’adore ce que vous écrivez, franchement.
    Mais là j’ai vraiment du mal… Ce que je saisi c’est qu’il est dangereux de ne pas accoucher à l’hôpital?
    Je suis d’accord qu’il aurait mieux valu préparer cet accouchement naturel avec un accompagnement en cas de complication.

    Mais toute cette liste de chose qui semble dire que c’est un rêve impossible que d’accoucher en dehors de l’hôpital, ça m’attriste réellement (même si en France aujourd’hui c’est malheureusement la triste réalité, il faut se battre si on veut autre chose…)

    Le sujet me tient trop à coeur, désolée de réagir ainsi, mais vraiment j’aimerais comprendre.

    1. Michèle

      Il n’est pas forcément dangereux de ne pas accoucher à l’hôpital.
      Mais c’est risqué.

      Mes DEUX filles sont nées avec le cordon ombilical enroulé autour du cou. A chaque fois, ça a été le branle-bas de combat, l’obstétricien appelé en urgence la nuit … la sage femme qui cassait les ampoules de (produit qui déclenche l’ouverture du col ?) à cause du stress …

      Bref. Je me demande ce qu’il serait advenu si j’avais accouché à la maison.
      Donc, c’est bien beau, l’accouchement naturel, toussa …

      Mais lorsqu’on se retrouve avec un bébé mort ou gravement handicapé, c’est moins bucolique, du coup …

      1. Amélie

        personnellement 1 acouchement à la maison, si j’avais été à l’hopital ça aurait été episio, forceps…et la juste un accouchement en douceur pour le bb et bien accompagné pour les parents.
        prochain accouchement dans 1 mois, prevu à la maison.

        pour le moment aucun bb mort ou gravement handicapé en accouchement à domicile depuis que cela se fait, combien à l’hopital?
        pire combien à l’hopital qui se serait passé bien mieux si ça avait été à la maison?

        1. Biscotte

          Généralement, l’utilisation des forceps ne se fait pas pour un accouchement qui peut se passer “tout en douceur”. Ils sont indiqués pour les cas d’urgence extrême. Il est toujours possible de tomber sur un médecin cinglé. De même, l’épisiotomie n’est indiquée que dans certains cas, même si on a, dans certains hôpitaux, tendance à faire beaucoup trop usage de divers instruments coupants.

          Et je suis désolée, mais des enfants morts lors d’accouchements à domicile, il y en a eu des millions… avant la médicalisation de l’accouchement. Si ça se passe mieux maintenant, c’est qu’on ne laisse pas les femmes avec des grossesses à risque accoucher chez elles, et que nous sommes dans un pays où les sages-femmes sont bien formées et où les services d’urgence peuvent intervenir rapidement au moindre problème.

          Il y a des pays où les femmes accoucheraient volontiers à l’hôpital. Si pour une raison ou une autre l’accouchement tourne mal, en France, la cavalerie débarquera toutes sirènes hurlantes, voire par hélicoptère.

          1. Julie

            Bon forcement avec un sujet comme ça les commentaires ne pouvaient que déraper (même si ça reste très doux pour le moment).

            Donc désolée Biscotte mais oui l’usage des forceps se fait à l’hôpital (pour cause de protocole, de temps imparti, etc) sur des accouchements qui auraient pu se passer tout en douceur ailleurs (à la maison, en MdN, dans un autre hôpital, dans un autre pays).
            Et oui “’épisiotomie n’est indiquée que dans certains cas” sauf que dans la pratique il en fait un usage démesuré avec tes taux d’épisiotomie en France bien supérieur au reste de l’Europe/monde.

            Effectivement “des enfants morts lors d’accouchements à domicile, il y en a eu des millions… avant la médicalisation de l’accouchement”. Sauf qu’accoucher à domicile en 2014 ça n’a rien avoir avec un accouchement en 1914. Les accouchements à domicile ne sont que pour des grossesse sans risque, il y a aujourd’hui un suivi de grossesse très poussé qui permet de détecter la plus part des problèmes. Et si un imprévu arrivait il est en général possible d’être transféré en moins de vingt minute dans un hôpital voisin.
            En Hollande 1/3 des accouchements se font à domicile (et un autre tier en MdN) et “Oh miracle” ils ont des taux de mortalité maternelle plus faible que la France…

            On sait aussi que l’hyper-médicalisation peut entraîner des complications qui n’auraient jamais existé sans ces interventions.

            Et puis pour finir il ne s’agit pas de dire l’hôpital c’est nul. L’hôpital c’est très bien pour celles qui en ont besoin et qui souhaitent y accoucher. De la même manière c’est très bien d’avoir des maisons de naissance… et c’est aussi nécessaire d’avoir des sage-femmes qui suivent des accouchements à domicile.

            Je crois que c’est un sujet suffisamment important pour bien se renseigner sur la question avant de répéter ce que l’on entends à droite à gauche et qui souvent faux ou sans fondement.

      2. Nath

        Depuis quand un tour de cordon autour du cou est un problème lors d’un accouchement ? C’est ultra-courant et ma seconde est née à la maison, accompagnée par une sage-femme, dans l’eau et avec le cordon autour du cou… Si vous aviez accouché à la maison, la sage-femme qui vous aurait accompagné aurait fait ce qu’elle avait à faire… Cf. les commentaires de Tatooide et Miss Niet si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur ce qu’est réellement un accouchement à domicile. On est très peu informé sur le sujet en France mais c’est tout sauf un truc de hippies attardés…

        1. Michèle

          C’est le monitoring qui a permis de détecter la souffrance de mes filles durant l’accouchement, d’où l’attitude de la sage femme qui a pris la décision de hâter le processus. Et de faire déplacer le médecin en pleine nuit.

          Elle était peut-être totalement incompétente. Mais j’en doute un peu, quand même.

          (j’en profite pour glisser ici, 19 et 21 ans après, un grand merci à la clinique Bouchard à Marseille 🙂 )

          1. Nath

            Elle n’était sûrement pas incompétente, non, je n’ai jamais dit ça… Je dis juste qu’une sage-femme pratiquant un accouchement à domicile est équipée pour faire un monitoring et qu’elle peut parfaitement prendre en charge ce genre de choses. D’autant qu’un bébé avec cordon autour du cou qui ralentit à chaque contraction n’a rien d’anormal, c’est un processus habituel et le rythme remonte entre les contractions. Je finirai en disant que le plus souvent les sages-femmes hospitalières sont tout autant en mesure de gérer ce genre de choses et n’appellent le médecin que parce que cela correspond au protocol de l’établissement.

          2. Stéphanie Amos

            Michèle (et les autres), bonjour.

            Moi aussi je fais partie des “pleines-de-gratitude” pour la Clinique Bouchard de Marseille. Et aussi des archi-convaincues qu’il faut accoucher à l’hôpital, même si on vit comme moi en ville et juste à côté d’un hôpital. Et même si on croit qu’on se connait bien, qu’on comprend tout, et qu’on maitrise la situation.

            Pour ma part, 2 grossesses parfaites, mais 2 césariennes en urgence: un double tour de cordon autour du cou pour l’un (souffrance fœtale maximum), et un décollement du placenta pendant les contractions pour l’autre. Dans les deux cas, sans monitoring, on n’aurait rien vu. Pour le second (décollement du placenta), arrêt cardiaque du bébé: extrait de mon ventre en moins de 2 minutes par l’équipe, et un bébé bien vivant à l’arrivée. Mon petit Jules a bientôt 4 ans, et je peux vous dire qu’il n’a rien d’un légume, il pète la vie!!! Si on avait dû attendre une ambulance, il était mort.

            Alors oui, accoucher c’est vieux comme le monde, et des tas de femmes font ça très bien toutes seules dans leur tente de bédouin au fond du Sahara, mais moi, personnellement, la roulette russe, c’est pas mon truc, et si dans la vie je suis prête à accepter certains risques, celui (même infime) de perdre un enfant pour le “plaisir” de le faire naître dans un champ, sous un arbre, dans une piscine ou au milieu des dauphins, non merci.

    2. Katy

      Alors voilà : ma deuxième grossesse s’est passée comme la première, sans un nuage, sans un risque… Sauf que… Sauf que cette fois, sans que personne ne puisse le prédire, même pas la meilleure sage femme “bien formée de 2014”, j’ai été victime de la fameuse hémorragie de la délivrance… Si je n’avais pas accouché à l’hôpital, je n’aurais pas survécu… J’aurais connu ma fille 15 min… Mais heureusement aujourd’hui, on a la chance de pouvoir éviter de mourir en couches… Dommage de voir des mamans souhaiter revenir 50 ans en arrière et prendre le risque de faire remonter les statistiques de mortalité maternelle….

      1. Nath

        Je suis désolée pour vous que votre accouchement ce soit ainsi terminé mais malheureusement, il faut aussi rappeler que les hémorragie de la délivrance peuvent aussi être causées par les pratiques iatrogènes de l’hôpital (perf de syntocinon par exemple). Ces hémorragies sont beaucoup moins courantes à la maison et les sage-femmes sont équipées pour y faire face (soit la résorber, soit la contenir le temps d’organiser un transfert).

        1. Nath

          Autres pratiques iatrogènes pratiquées à l’hôpital mais pas à domicile :
          – traction sur le cordon
          – expression utérine (cf. un autre commentaire plus bas).
          Autre donnée qui explique que les hémorragies soient gérables à la maison : la détection précoce. Nombreux sont les témoignages de mamans qui ont saigné longtemps à l’hôpital avant que quelqu’un se rende compte du problème. À la maison, le fait que la sage-femme se consacre uniquementà vous fait qu’elle l’identifie très rapidement et que cela laisse le temps d’une prise en charge si nécessaire.
          Encore une fois, les choses ne sont pas toutes blanches ou toutes noires et il est importang de se renseigner sur ce qui se pratique, aussi bien à la maison qu’à l’hôpital, pour pouvoir faire un choix éclairé…

          1. Katy

            J’entends bien et j’apprécie cette discussion sereine… Je sais mon cas peu commun, fort heureusement mais pas de perf de syntocinon au préalable (j’ai épluché mon dossier 😉 ), surveillance rapprochée de la sage femme (c’est arrivée 15 min après l’accouchement, elle ne m’avait donc pas quittée et a réagi heureusement très vite), hémorragie non résorbable et mon cas ne permettait aucun transfert vers un autre hôpital (je vous passe les détails mais j’ai du être opérée sur place). Ma grossesse puis mon accouchement ont été complètement naturels (aucun geste technique, même pas d’épisio….) Pas de généralités donc mais depuis tout cela, je ne conçois plus la moindre prise de risque… Même quand tous les voyants sont au vert !

    3. Oriane

      Bonjour,
      @Leanora : faut peut-être relire plus attentivement. Bibi n’a pas dit que c’était forcément dangereux d’accoucher hors de l’hôpital (enfin, une sage-femme présente si on veut accoucher chez soi, ça n’est sans doute pas du luxe ! – sous réserve d’en trouver une, vu comme on les assassine avec le prix des assurances, mais c’est un autre débat). Il dit : “on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie, surtout quand l’accouchement se présente aussi mal que madame…”. Bref, dans d’autres conditions, ça aurait pu le faire, mais pour un accouchement qui se passe mal, on se retrouve contraint de recourir à davantage de médicalisation…

  4. Tatooide

    Question à la con : pourquoi ne pas avoir assisté la naissance dans le champ ?? Il faisait -15 degrés ?? Ou elle était en tout début de travail et vous n’aviez “pas le temps” de rester ? J’veux pas faire ma rabat-joie, mais bon, pourquoi aller à l’hôpital pour accoucher si la naissance s’annonce bien ?? C’est un non sens pour moi de médicaliser à outrance ce moment de la Vie.

    1. Troispom

      Il me semble avoir compris que l’accouchement se présentait mal…
      Je cite : “Malheureusement, comme dirait Conchita Wurstz la gagnante de l’Eurovision : « On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie ! »
      Surtout quand l’accouchement se présente aussi mal que celui de Madame-Brebis…’

      J’en profite : Merci Docteur Bibi, j’adore ce que vous faites !

      1. Grand33

        Je cite : « Malheureusement, comme dirait Conchita Wurstz la gagnante de l’Eurovision : « On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie ! »
        En fait je crois plutôt que lui a quelque chose qu’il ne voudrait pas ……
        ,-)

        1. Jo

          C’est dommage de ne pas avoir davantage de précisions…
          cet accouchement se présente mal parce que la sage femme qui assiste à la maison a décelé une complication? dans ce cas, le fait que ces parents aient choisi de donner naissance dans leur champ ne devrait poser de problème a personne, puisqu’ils ont pris la peine de préparer la naissance et s’entourer d’un personnel compétent, qui a pu organiser le transfert quand ça a été nécessaire. Et peut-être de saluer au passage le professionnalisme de la sage femme qui était présente, et le courage de celles qui acceptent encore d’accompagner des accouchements à domicile vu le nombre de bâtons dans les roues qu’on leur met. 😉
          Les parents étaient seuls, l’accouchement semblait trop rapide ou trop lent pour rentrer dans les protocoles? dans ce cas, est ce que madame a été examinée avant de décider que son accouchement se présentait mal, ou bien est ce que le personnel médical arrivé en ambulance a juste eu peur? parce que, bien sur, quand une complication arrive, c’est plus rassurant pour tout le monde (coté médical en tous cas) d’être dans ses meubles a l’hôpital. Mais est ce que certains gestes médicaux n’auraient pas pu être posés à la maison dans le cas de cette famille?
          Quand on est une femme enceinte et qu’on cherche à alléger le plus possible les protocoles hospitaliers, on se fait regarder avec condescendance, ou bien on se prend carrément des remarques désobligeantes du personnel médical. Quand on demande pourquoi un tel acte, parce que la plupart des gens ont besoin de comprendre quand on leur propose (impose?) un geste qu’ils considèrent comme invasif, en général la réponse obtenue est “c’est comme ça, c’est moi qui sais”. Et pourtant, dans la grande majorité des cas, il ne s’agit pas de prendre des risques, bien au contraire ! Mais c’est très difficile de trouver des praticiens qui soient assez ouverts au dialogue pour pouvoir leur expliquer ça. C’est dommage que ton texte puisse faire apparaitre ce couple comme étant de parfaits inconscients. Parce que c’était peut être le cas, mais peut être pas, en fait. Et si le but de ce blog est de réconcilier soignants et soignés, je crois qu’il faut saisir aussi les occasions de donner la parole à ces gens, qui n’osent plus parler à leur médecin de peur de se faire encore traiter comme des petites filles inconscientes et irresponsables.

  5. marie

    Ce petit ira loin dans l’asepsie, la musique minimaliste et à la brigade des stup…non parce que, déjà affirmer son caractère intramuros en congestionnant sa psychélique mutti, ça en prend le chemin…de cet univers tout entier où les nymphes et les elfes décorent de pâquerettes les belles barbes douces et rousses bouclées, dans les meules de foin ou les champs de blé chat Badha et Bichon apoutinique.
    Note pour l’ambulancier : avancer son réveil de 15 mn… avoir les crocs et être en manque forcément ça créer des ondes contrariées à moins que…. des super nymphes et les adorables elfes….PEACE and LOVE for ever….euh …YO !

    1. Cath

      La barbe ça pique ! Et j’en connais des qui font exprès de la laisser pousser pour me faire la bise, les rats !
      Maintenant, l’empereur à la barbe fleurie… Me suis toujours demandé pourquoi on avait affublé Charlemagne de ce sobriquet. D’ici à imaginer que la barbe servait de panneau annonciateur de menu, il n’y a qu’un pas à franchir.

      Bref, le sujet est quand même la naissance d’un petit d’homme au milieu des fleurs, naissance contrariée par des difficultés peut-être ignorées ou non prises en compte par les parents. Ce qui fait que l’un dans l’autre, on est quand même bien content quand l’équipe médicale rapplique au fond de la pampa pour rattraper les rêves des uns et des autres et pour permettre que l’histoire se termine bien, sans virer au cauchemar, avec des parents heureux au final.
      Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre, sans essayer d’extrapoler sur les propos rédigés, sans prêter à notre rédacteur en chef des idées qu’il n’a nullement exprimées, et tirer par les cheveux des conclusions qui ne s’imposent pas à la lecture. Il ne faut quand même pas sortir de St Cyr pour lire et comprendre les billets. Même si un sujet tient à coeur, il importe de lire sans préjugé ce qui est écrit. Cela éviterait beaucoup d’interprétations malencontreuses et douloureuses.

      Bonne journée, je retourne vaquer.

  6. magali

    Et ben moi, j’aime accoucher à l’hôpital.

    1. parce que ma grand-mère est morte en accouchant, seule, dans sa cuisine, dans les années 50.
    2. parce que j’ai eu 3 grossesses sans problème et 2 accouchements avec problèmes (différents les 2 fois).
    3. parce que, à l’hôpital justement, le personnel a tout fait pour éviter des césariennes les 2 fois où ça aurait été plus simple d’ouvrir… Donc, non, pour moi, non, l’hôpital n’est pas signe de médicalisation à outrance ! J’ai accouché en confiance, entourée, en douceur (merci l’Hôpital L’Archet à Nice !).
    4. parce que j’aime les Bambis et les Panpans sur les berceaux de l’hôpital ! Presqu’aussi réalistes que ceux de la campagne, sisi…

    1. Nath

      Ne pas accoucher à l’hôpital ne signifie pas accoucher seule dans sa cuisine sans personnel médical. Les sages-femmes qui pratiquent les accouchement à domicile sont aussi bien formées que les sages-femmes hospitalières. Auprès de la maman à chaque instant et non à courir entre trois salles d’accouchement, elles savent détecter les problèmes pouvant se présenter à temps et mettre en place la prise en charge nécessaire. Il ne faut pas tout confondre non plus…
      Et oui, on peut aussi avoir un accouchement physio et une équipe respectueuse à l’hôpital. L’un n’empêche pas l’autre…

      1. Adikia

        Nath, ne confondez pas non plus les propos de Magali.
        Personnellement j’interprète son propos ainsi : l’expérience de sa grand-mère (nous sommes alors dans les années 50, pas en 2014. Ne confondons pas les périodes) fait qu’accoucher en dehors de l’hôpital lui paraît effrayant. Elle ne dit pas qu’accoucher en dehors de l’hôpital signifie forcément accoucher seule dans sa cuisine.
        Je pense que l’important c’est de pouvoir choisir où, quand, comment on veut accoucher. Et de respecter ces choix ^^

        1. Nath

          On est 100 % d’accord sur l’importance de pouvoir choisir, mais cet argument des femmes mortes en couches dans les années cinquante est celui qui revient toujours en première ligne… Le parallèle ne peut être fait et il est important de le rappeler…

  7. G6k

    On peut naître bio à l’hôpital (ils appellent ça “Accouchement Physiologique” dans la “Salle Physio”!).
    C’est bien, mais ça fait mal, mais c’est le top, mais quand même… ça fait mal! A tester

  8. Myriam FdF

    Accoucher à l’hopital n’est pas médicaliser à outrance, c’est juste minimiser au maximum les risques de complication. Combien de femmes sont mortes en couches ou de suites de couches à l’époque où elles n’avaient pas d’autre choix que d’accoucher chez elles ? Il n’y a rien de plus naturel qu’un accouchement, c’est vrai, mais c’est aussi le moment le plus dangereux (pour la mère et l’enfant) d’une grossesse. J’ai un peu de mal à comprendre ce refus du progrès. Le retour à la nature, c’est bien, le bio, c’est très bien, mais qui se passerait d’électricité de nos jours ? Vous vous voyez vivre sans machine à laver, sans ordi ou pire, sans portable 😉 ? Et pourtant, aucune vie en jeu sans ce progrès, alors, pourquoi refuser celui de la médecine ? J’ai du mal à comprendre…

    1. Charles

      En l’occurrence, les hippies en question ont bien voulu aller à l’hôpital, et ont appelé le médecin quand le moment de délivrance est arrivé. Ils semblent donc loin de refuser le progrès de la médecine. Ils ont réagi intelligemment, semble-t-il, n’allant pas à l’encontre du bon sens quand il en fallait, ce qui est très loin d’être le cas de certains ayatollahs du progrès (les Américains avec leur F35, par exemple).

      Et en plus, ils semblaient uniquement souhaiter que l’enfant naisse dans les champs, dans la nature – ça n’a rien à voir avec “refuser le progrès” (de fait, ils ont appelé le médecin).

      1. Myriam FdF

        Je ne commentais pas nécessairement l’histoire (très belle ) de Baptiste, je parlais en général… la nouvelle mode ? tendance ? du tout naturel de certains “bobos” me fait doucement sourire… cela m’amuse moins lorsque c’est au détriment de la sécurité. En cas de problème grave, les minutes perdues à appeler les secours puis à les attendre peuvent se solder par une vie perdue. Je ne juge personne, c’est simplement un risque que je n’aurais pas pris et j’admets volontiers ne pas comprendre qu’on le prenne. Personne ne peut préjuger du déroulement d’un accouchement, qui n’a rien d’anodin, deux vies sont en jeu… pourquoi ne pas mettre toutes les chances de son côté ? Je suis heureuse de lire que des mères ont accouché en toute sérénité chez elles, que tout c’est bien passé. Elles sont d’ailleurs les seules à témoigner. Mais qu’en est-il des autres ? Des femmes et des enfants meurent encore de nos jours dans les hôpitaux, j’imagine qu’il en est de même pour celles qui accouchent chez elles, non ? Personne n’est là pour dire que si le problème était survenu à l’hôpital, il aurait pu être réglé en quelques secondes, mais que le temps perdu… Mes deux filles ont eu des grossesses tranquilles, sans la moindre anicroche. Les deux accouchements se sont très mal passés. Que serait-il arrivé si elles avaient cédé à cette nouvelle tendance ? D’où ma réaction. Et je considère comme un réel progrès de pouvoir accoucher dans des structures adaptées, entourée de personnes compétentes, mais ce n’est que mon avis, je ne demande à personne de le partager 😉

    2. Estelle

      Il y a des paysoù une partie des naissances se passent à domicile (en particulier les Pays-Bas) et où le taux de mortalité maternelle est comparable à la France, voire plus bas.
      Accoucher à domicile ne veut pas forcément dire “refus du progrès” ou “accoucher toute seule n’importe comment dans un champ”: dans ces pays, il y a un suivi pendant la grossesse tout aussi poussé qu’en France, une sage-femme présente lors de l’accouchement, et l’accouchement à domicile n’est possible que lorsqu’il n’y a aucun facteur de risque.

      “Accoucher à l’hopital n’est pas médicaliser à outrance”

      Il y a tout de même un certain nombre de choses qui sont faites “par précaution” avec un bénéfice pas forcément avéré (par exemple le taux d’épisiotomies est beaucoup plus élevé dans certains hôpitaux que dans d’autres sans justification médicale, le monitoring en continu n’est pas forcément nécessaire, mais il est largement pratiqué et empêche souvent la femme qui accouche de pouvoir changer de position librement, ce qui peut rallonger l’accouchement, etc.)

      Personnellement je n’aurais pas voulu accoucher chez moi (trop la trouille, et de toute façon il n’y a quasiment plus de sages-femmes en France qui font des accouchements à domicile, vu le coût des assurances), mais ça me paraît très simpliste de dire “accouchement à domicile= refus du progrès” (et de ne pas se renseigner un peu sur ce qui se fait dans d’autres pays).

      1. Cath

        Pour les Pays-Bas et le suivi de la grossesse… Je me permettrai de tempérer l’enthousiasme et l’admiration pour la simple raison que j’ y vis, que j’ai ouï parler de cas ” malheureux” dus précisément au manque de suivi, que des médecins gynéco étrangers venus y voir de plus près ont été passablement horrifiés par le manque de suivi adéquat de grossesses à risques – on laisse la mère dans l’ignorance, c’est mieux – voir aussi le pourcentage de de qu’on appelle le “down syndrome”, assez élevé par ici. J’ai dû venir dans ce pays pour entendre ce terme…
        Et je ne parle pas des femmes qui font une fausse couche, à qui on déclare que ce n’est rien lors d’un premier ” accident”, faute de diagnostic, ou que la fausse couche doit s’évacuer normalement quand c’est diagnostiqué au deuxième ” incident”, juste avant une hospitalisation en urgence parce que ça ne s’évacuait pas normalement. Je doute que cela soit mentionné dans une quelconque statistique, non ? Pour info, un rapport sur la qualité des soins telle que perçue par les expatriés ( pas tous issus du corps diplomatique, loin s’en faut) commandé par les autorités sanitaires néerlandaises il y a quelques années soulignait précisément ces faits.

        Maintenant, il est vrai que l’accouchement à domicile est encouragé et qu’il y a un bon suivi avec des aides à domicile.
        Cela étant, quand on entend un médecin expliquer à des parents ” que la douleur c’est formateur”…on peut comprendre que des mères de famille soient rentrées en France avec leurs petits.

        Bien évidemment, ceci ne remet pas en question la nécessité d’écouter ce qu’une femme souhaite pour son accouchement et de l’accompagner au mieux. C’est juste que lorsqu’il s’agit de faire des comparaisons, comparons ce qui est comparable. Et le système français est encore un des meilleurs qui soit.

        1. Mésange

          Eh Eh Cath… je te voyais à Londres… te voici aux Pays-Bas. C’est absolument et totalement idiot, mais je suis contente de savoir dans quel pays tu te trouves!

          Tu fais tomber quelques unes de mes idées reçues sur ce pays-là. Qu’on omette volontairement de dire à une femme que sa grossesse est à risque me fait froid dans le dos. Avoir le choix, se préparer à… c’est tellement important, sauf pour celels qui ne préfèrent pas savoir évidemment… mais y-en-t-il encore beaucoup?
          Par contre, certaines attitudes médicales comme celle concernant la douleur “formatrice” existent encore ici aussi malgré l’évolution des connaissances et des mentalités. Mais je pensais justement que les Pays-Bas étaient en avance sur ce sujet…
          Je ne connaissais pas non plus le nom de “down syndrom” pour la trisomie 21… touchée au réveil, l’oiselle.
          Poutouszinzinulants (merci pour le mot zinzinuler Cath, il fait désormais partie de ma liste de mots jolis!)

          1. Cath

            Londres ? Il se trouve que j’aime bien me balader par là- bas avec des amis anglais et allemands qui sont devenus de la famille. 🙂
            Enfin, retour en France sous 15 jours, et pas pour les vacances. Et je guetterai les mésanges sur le balcon en m’assurant que les matous sont occupés ailleurs, cela va de soi 🙂
            C’est vrai qu’il y a plein de jolis mots curieux. Bise

      2. Myriam FdF

        En effet, je ne me suis pas renseignée sur ce qu’il se fait ailleurs 🙁 et je me suis expliquée un peu plus haut sur ma première intervention. Mes deux accouchements se sont passés dans une clinique avec seulement la douleur et une sage-femme pour m’accompagner. Désolée de penser que la péridurale et autres avancées en matière d’accouchement sont un progrès… et de m’être permis de donner mon avis…

        1. Cath

          Il est heureux que vous donniez votre avis je trouve. Et la relation d’expériences qui n’ont pas été très heureuses est faite pour faire avancer les choses après tout. Chacune peut y trouver matière à réflexion et surtout de la force pour faire entendre sa voix et ce qu’elle ressent.

  9. Josy

    Beaucoup trop de femmes (surtout les pauvres) sont mortes lors des accouchements
    La rencontre avec la nature peut bien attendre quelques jours
    La perte éventuelle de maman serait éternelle !!!!
    Félicitations aux soignants pour votre patience
    Quant à vous je partage tellement vos analyses des situations que c’est un
    réel réconfort de vous lire
    Pour confirmer le précédent témoignage j’ai eu 2 cancers du sein,j’ai trouvé chaque fois les “boules” à la palpation….
    MERCI

  10. Tatooide

    Je vois que ce que j’ai dit fait polémique alors je vais essayer d’expliquer. Je n’ai rien contre la médecine. Pour être très claire, j’ai une formation d’infirmière. J’ai travaillé 8 ans dans une réanimation pédiatrique niveau 3 : ça veut dire capable de prendre en charge des bébés nés avant terme à partir de 24SA. Donc les naissances pas vraiment physio et dans des conditions extrêmes, je connais “un peu”. Je faisais aussi partie des équipes qui allaient chercher les bébés dans les maternités qui n’étaient pas équipées pour ces naissances là. Bref. Cela ne m’empêche pas de penser qu’on a instrumentalisé le corps des femmes pendant la grossesse. C’est tout. Ça n’est pas un jugement, c’est un constat. Rien que dans les programme de PMA, même quand on sait après des analyses médicales, que c’est du côté du père que la fertilité est moins bonne, c’est la femme qu’on bourre d’hormone pour espérer une grossesse… Aucun rapport avec l’accouchement “nature”, on est d’accord, mais c’est une illustration de ce non-sens qu’on appelle progrès de la médecine parfois. Oui, il y a des choses merveilleuses faites grâce aux progrès de la science. Je ne le renie pas. Mais pour moi, et cela n’engage que moi, la naissance devrait pouvoir être un moment naturel, et surtout les choix des parents devraient pouvoir être respectés. C’est tout.

  11. Pushing Daisies

    Moi, j’accouche dans quelques jours (je sais pas combien, faudrait y demander, à elle!). Eh ben moi, je flippe vachement d’accoucher, même si c’est pas mon prems. Je flippe de l’hôpital, de l’anesthésiste qui me fera ma péridurale et qui pourrait se gourer, de l’episiotomie “facile”, de l’induction à l’occitocine, de la séparation d’avec bébé (oui parce que il parait que le peau à peau après l’accouchement s’est pas encore banalisé), de passer 4 jours à l’hosto sans mon grand, sans mes repères, à me faire traiter de haut par des gens qui, en voulant bien faire, essayeront de m’apprendre comment on se comporte avec son enfant. Bref, je flippe grave. Alors moi aussi, je voudrais accoucher dans un champ de marguerites et toussa et toussa. Mais comme on peut pas, je voudrais que les soignants qui m’entourent ait ta sensibilité et ton respect du soigné, dr Bibi.

    1. Biscotte

      Potassez votre loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, qui stipule entre autres que vous avez le droit d’être informée sur les traitements que l’on vous inflige (vous avez le droit de demander à ce que l’épisiotomie soit évitée sauf si elle est strictement nécessaire). Réclamez votre enfant pour le “peau à peau” (après tout, vous êtes sa mère, vous avez le droit le plus strict de l’avoir avec vous). Et pensez à informer courtoisement les gens qui vous prennent de haut que vous savez donner son bain à un bébé.

      Et surtout, si possible, discutez de cela avec le personnel soignant avant le début des opérations.

      Bon courage, je ne dirai pas “amusez vous bien”.

      1. Jo

        En théorie tu as raison, on peut demander . Sauf qu’en pratique, dans le feu de l’action, le soignant ne demande pas forcement son avis, ou ne prévient pas forcement du geste qu’il est en train de poser. En pratique, quand on vient tout juste d’accoucher, on n’a pas besoin d’être sans arrêt remis en question dans sa capacité de mère, et on devrait pouvoir mettre son énergie à autre chose que se battre avec le personnel pour pouvoir donner le bain à son enfant comme on l’entend, ou choisir la position d’allaitement (ou de biberonnage, pour ça aussi toutes les maternités ne sont pas respectueuses du choix de la mère) qui nous convient le mieux. Le personnel médical est indispensable, parce qu’il peut toujours y avoir un couac quelque part. Et que dans ces cas là, on est bien contents d’avoir un bon conseil, ou d’être tiré d’un mauvais pas. Mais quand tout va bien, il faut aussi être capable de reconnaitre que la mère sait faire et se débrouille. ou bien simplement, répondre à ses questions en la rassurant, et lui montrant qu’elle se débrouille très bien.
        Oui, les conseils et consignes sont toujours bons à prendre. Mais oui aussi, quand on les donne sans que personne ne les ait demandés, ils sont plus casse-pieds qu’autre chose. Même à l’hôpital, et surtout quand on n’est pas dans une situation de pathologie mais de simple surveillance.

  12. Ollia

    Très juste de rappeler comme le fait si bien BB au quotidien que la médecine n’est pas un ennemi…Chacun est libre de choisir ou non l’accouchement à l’hôpital ou à domicile, ne pas oublier pour cette deuxième option que les risques liés à l’accouchement n’arrivent pas qu’aux autres et qu’on est, parfois, bien contents aussi de trouver du matériel médical adapté au plus près quand ça tourne mal….Et c’est ce que BB a voulu nous dire aujourd’hui je crois. Il n’y a pas à diaboliser les méthodes/lieux d’accouchement, la grande majorité se passent quand même plutôt bien dans notre beau pays, mais simplement savoir faire preuve de raison dans les situations critiques, quelles qu’elles soient 🙂

  13. Tatooide

    Dernière petite précision, ce qui me dérange en fait, c’est le non-choix. En France, on n’a pas d’autre choix possible que d’aller accoucher en clinique ou à l’hôpital. L’accouchement à domicile existe pourtant, mais il n’est pas légal (à ma connaissance, mais je me trompe peut être). J’ai eu la chance pour mon 3 eme enfant d’aller dans une maternité qui autorisait les sorties précoces. J’ai donc pu rentré le lendemain matin de mon accouchement, avec un suivi à la maison par la sage-femme. J’ai apprécié de pouvoir être chez moi, entourée de mon mari et de mes enfants et pas coupée de mes liens. Voilà, c’est fini !! J’arrête de vous embêter 🙂

      1. Tatooide

        Merci Baptiste. Je sais que je ne pense pas comme tout le monde, je m’y suis faite à me faire tacler quand j’expose mes idées. Merci de nous laisser un espace de parole et de partage. Si tu pouvais te cloner, ça serait vraiment top (preuve que je n’ai rien contre le progrès médical…non ? 🙂 )

    1. Pushing Daisies

      Et c’est ou, çà? Parce que je sens que moi je vais devoir me battre pas mal pour des trucs tous cons que j’ai considéré comme acquis pour mon premier accouchement (en italie).
      Moi aussi je trouve que la grossesse et l’accouchement sont trop médicalisés. En 9 mois de grossesse normalissime j’ai eu 10 visites, 6 echos et d’innombrables examens et j’en ai marre. Alors voilà, je suis absolument convaincue des bénéfices de l’avancée médicale et si ça se passe mal je serais super contente que des gens qualifiés s’ occupent de moi.. mais si tout se passe normalement j’aimerai bien qu’on respecte l’intimité de ce passage et qu’on évite de le rendre un geste médical d’office.

    2. Anael

      l’accouchement à domicile existe en france, mais il est rare car soumis à conditions et surtout soumis à la présence d’une sage-femme ayant l’assurance professionnelle nécessaire.
      hors cette assurance est la même, donc aux mêmes coûts, que les obstétriciens de maternité pour bien moins de soins et d’actes permis, résultat, peu de sages-femmes peuvent se permettre ce luxe.

      quand à la sortie précoce, corrigez-moi si je me trompe, mais on peut la demander quelque soit la maternité où on accouche, on peut même l’exiger, tant qu’on a un suivi derrière, et sans risques pour l’enfant et la mère, elle doit être accordé.

    3. Estelle

      Il me semble qu’il n’est pas “illégal” d’accoucher à domicile (encore heureux, d’ailleurs: je connais au moins 2 femmes qui ont accouché chez elles, et une dans sa voiture, parce que le bébé est arrivé très vite et elles n’ont pas eu le temps de se rendre à la maternité prévue, j’imagine leur tête si on leur collait une amende ou un procès…), ce qui est illégal c’est le fait pour une sage-femme de procéder à un accouchement à domicile sans être assurée. Or les primes d’assurance en question sont très élevées (beaucoup plus par exemple qu’en Belgique, pourtant je ne vois pas trop pourquoi), je crois que c’est comparable au revenu annuel moyen d’une sage-femme, donc il devient impossible de trouver des sages-femmes qui pratiquent des accouchements à domicile (et les rares qui en font le font sans assurance, donc dans l’illégalité il me semble).

  14. Stéphanie

    Je suis tout à fait d’accord avec toi Tatooide. Une femme n’est plus maîtresse de son corps à partir du moment où elle est enceinte. On l’a prend pour une folle si elle ne souhaite pas de TV à chaque visite de contrôle, si elle ne souhaite pas la péridurale, si elle souhaite accoucher comme elle le sent. Et on la traite d’inconsciente et d’irresponsable si elle souhaite accoucher chez elle. c’est en tout cas ce que j’ai ressenti pour ma grossesse. Et non tout le personnel médical n’est pas aussi à l’écoute que Dr Bibi !!!
    Je souhaiter un accouchement physiologique lors de ma grossesse (qui s’est passé à merveille), mais j’ai ressenti une pression énorme et une totale incompréhension quand je faisais part de mes choix.
    Si une grossesse se passe bien pourquoi vouloir la médicaliser ?
    L’accouchement à domicile en France n’est pas interdit, mais malheureusement il ne rapport pas autant qu’un accouchement à l’hôpital et on aura beau dire tout ce qu’on veut un hôpital (ou une clinique) c’est avant tout un entreprise qui doit gagner (ou du moins pas perdre) d’argent !!!
    Et je rappelle également que la baisse de la mortalité des femmes et des enfants lors des accouchements, n’est pas du tout du à la médicalisation de l’accouchement mais surtout aux progrès en matière d’hygiène (la fièvre puerpérale était transmise au femmes par les gynéco eux-mêmes et elle a fait des millions de morts) mais aussi par les progrès de l’alimentation.
    Les femmes devraient pouvoir jouir librement de leur corps lors de leur accouchement et malheureusement en France ce n’est pas possible même à notre époque !!!
    Je veux également rappeler que toutes les femmes souhaitant accoucher chez elle ne sont pas des hippies sans cervelle, elles veulent pouvoir disposer de leur corps et affronter cette merveilleuse épreuve comme elle le souhaite avec une sage femme compétente formée pour cela !!!
    Hors les sage femme pratiquant ce type d’accouchement son en danger car elles dérangent le lobby médical !!!

  15. murmure

    Mais si, l’accouchement à domicile est légal!
    Juste, l’assurance des sages femmes en France est impayable!
    Mais sinon, accoucher à domicile pour une grossesse suivie et à bas risque, dans un lieu pas trop loin d’un hôpital, avec une sage femme qui vient pour le travail et l’expulsion (et qui réfère donc à l’hôpital au moindre doute), eh ben, c’est aussi sûr que d’accoucher à l’hôpital! (voire plus ^sur pour les femmes qui ont déjà accouché par voie basse, moins de risque de césarienne par ex)
    Mais ça se prévoit…si on appelle le SMUR, c’est soit que ça se passe pas comme prévu, soit qu’on n’a pas prévu la sage femme… et donc , case hôpital assez logique

  16. Nadège

    22 minutes. C’est ce que je pense à chaque fois qu’on me parle d’accouchement à domicile. Pourtant, je trouve ça beau, quand elles me racontent, le confort d’être chez soi, l’intimité, le calme… 22 minutes. Je ne leur dis pas, mais j’y pense. Alors je dis juste que c’est un beau projet de naissance, mais…. Assurez-vous que les secours pourront être là à temps, au cas où. Assurez-vous de belles années de bonheur, et pas des années de douleur, même si pour cela, il faut un peu penser au côté médical. Et dieu sait si les 9 mois précédents, j’avais râlé contre le médical. J’suis pas malade, je suis enceinte, lachez-moi un peu !!! C’est ce que je répétais à longueur de temps.
    22 minutes, entre le môment où la sage-femme a blémi et celui où on a déposé mon petit ange dans sa couveuse. Des gens qui crient, qui courent, un anésthésiste qui m’engueule parce que je bouge trop, une anésthésie générale et un affreux souvenir gravé à vie ; celui d’ouvrir les yeux dans cette affreuse salle blanche sans berceau, de le croire mort, d’avoir un môment envie de le rejoindre…
    Des années avant d’avoir le courage d’envisager une seconde grossesse… Et les mots d’un médecin en or, qui m’a promis la sérénité. Et c’était vrai. Une péridurale, une césarienne, un anésthésiste et un médecin qui faisaient un concours de blagues foireuses, et le sentiment de vivre un môment unique qui me réconcilait avec l’hôpital.
    C’était une belle idée, cette naissance dans les champs. Je suis désolée pour elle que ça se soit passé autrement. Mais j’aime autant que cet enfant y fasse ses premiers pas et qu’il n’y ait pas perdu la vie.

    1. Tatooide

      Je comprends très bien votre point de vue. Chaque naissance est unique. Même pour une même femme. Je ne sais pas ce qui c’est passé pour votre 1er enfant, et je comprends que la peur que vous avez ressenti lors de cette naissance vous donne foi en la médecine et vous fait penser qu’il est plus sûr d’accoucher en milieu médical. Comme je l’ai dit plus haut, j’ai fait partie des équipes qui prennent soin de ses enfants nés trop tôt, ou qui ont mal démarrés. J’ai accompagné de nombreux parents sur différents chemins (même si beaucoup s’en sortent, certains sont allé faire du poney multicolore, comme le dit si joliment Bibi). L’étrange leçon que j’ai tiré de tout cela, c’est que la seule chose à comprendre dans la vie, c’est qu’on ne maitrise rien. Jamais. La grossesse la plus parfaite peut se solder par un cataclysme. La grossesse la plus compliquée peut se finir par un accouchement post terme avec un magnifique bébé à la clé. Il n’y a aucune règle. Alors autant faire ce que notre cœur nous dicte, ce que l’on pense bien pour soi, pour notre famille, pour notre bébé.

      1. Nadège

        Je ne suis pas du tout contre l’idée d’accoucher à la maison. J’ai assez répété à mes soeurs et mes amies que c’était leur corps, leur accouchement, leur bébé et leur projet de vie, pour pouvoir dire que je suis pour que chacune fasse son propre choix. Je dis juste que, pour moi, la sérénité passe par la sécurité. Parce que même si certaines pensent qu’une femme est “faite” pour accoucher, la vie peut nous jouer de sales tours. En théorie, je suis faite pour accoucher. Mais je ne vis pas en théorie. Et dans mon monde, un col de l’utérus peut refuser de bouger et mettre la vie d’un bébé en danger. Et 22 minutes, c’est vraiment, vraiment très court. En gros, faites ce que votre coeur vous dicte, mais assurez-vous d’avoir tout prévu, juste au cas où… Pour éviter le poney multicolore justement.

  17. Muriel

    mes enfants ont 31, 28 et 26 ans. J’aurais bien voulu accoucher à la maison en écoutant de la musique planante. Mais le premier ne sortait pas faute de dilatation du col. On m’a fait une césarienne. Le deuxième était un siège, le troisième était un bébé de 4KG. Damn’ed. On m’a fait deux autres césariennes. Les copains m’ont dit que j’aurais du me faire greffer une fermeture à glissière…
    Comme tu dis, Bibi, la vie décide autrement. J’ai failli mourir à chaque naissance.

  18. Banane

    Pour la tarte au citron sans gluten il y a de très bonnes pâtisseries spécialisées sur Paris. Il y a même beaucoup plus que de la tarte au citron là-bas…
    Pour le reste je ne peux pas aider, désolée!
    (J’aime bien la blague du changement de lettres, par contre. Bon, en train d’accoucher ça ne m’aurait pas fait sourire non plus, je le crains, mais sinon beaucoup!)

  19. Maya

    Moi aussi je veux un Aigle Royal comme animal de compagnie , c’est original… Mais pas de barbe , ni d’accouchement Bio , on ne sais jamais qu’il y ais des complications… Il faut -être prévoyant dans la vie . Nous avons en France , le meilleur système de santé au monde , les meilleurs médecins et les plus grands hôpitaux , pour cela , nous sommes enviés dans le monde entier. Alors , qu’est-ce qu’il faut faire ? Au nom du BIO ? Accoucher à la maison comme autrefois , sans péridural , sans médecins , sans congés de maternité , on supprime tout pendant qu’on y est… Je ne comprend pas ces femmes , non vraiment je ne comprend pas . C’est tellement important d’être bien encadré , par des gens qualifiés et dévoués , je trouve cela , tellement rassurant …! Merci encore Docteur Baptiste pour cette jolie histoire…! Muchos besos de mi , para Ti …

    1. Estelle

      “Nous avons en France , le meilleur système de santé au monde , les meilleurs médecins et les plus grands hôpitaux , pour cela , nous sommes enviés dans le monde entier.”

      Sans vouloir doucher cet enthousiasme hors du commun, il me semble utile de préciser que la France n’a pas le meilleur taux de mortalité maternelle du monde:

      http://www.indexmundi.com/map/?v=2223&l=fr

    2. Akina

      Avec trois mois de retard, je ne peux m’empêcher de réagir à ce message. Déjà pour rappeler avec Estelle que la France n’est pas le meilleur endroit pour accoucher, avec un taux de césarienne deux fois supérieur aux préconisations de l’OMS, avec un taux d’épisiotomie beaucoup trop élevé, avec quelques médecins (heureusement peu nombreux) qui s’amusent à les recoudre en rajoutant un point “pour que ça soit plus serré pour le mari” (tant pis si la femme a mal en reprenant les relations sexuelles, ça finira par se détendre. Un jour.).

      Et peut-être parce que je fais partie de ces folles qui ont voulu accoucher sans péridurale. Pas au milieu des champs, pas chez moi, mais dans une maternité, avec un personnel médical autour de moi. Parce que la moitié des récits d’accouchement avec péridurale autour de moi sont des boucheries (entre celle pour qui la péridurale a marché que sur la moitié du droite du corps, et qui s’est démoli le périnée parce qu’elle poussait forcément de travers, celle dont l’aiguille s’est retirée mais dont les médecins ont mis 10h à s’en rendre compte, etc …). Et parce que, quand les douleurs de l’accouchement sont arrivées, je les ai trouvées supportables.
      J’ai sans doute eu de la chance, d’autres ont des douleurs qui sont insupportables et loin de moi l’idée de jeter la pierre aux femmes qui se tournent vers la péridurale. Mais moi, ce que j’ai trouvé insupportable, c’est lorsqu’on m’a finalement posé cette péridurale (le bébé est né par césarienne et on m’a dit “c’est ça ou l’anesthésie générale), que je n’ai plus su quand j’avais des contractions qu’en voyant la courbe sur l’ordinateur et en entendant les battements du coeur de mon bébé qui souffrait alors que moi, sa mère, je ne ressentais plus rien.
      Personnellement, c’est devenir spectatrice de la révolution qui se passait dans mon corps que j’ai trouvé atroce, pas la douleur des contractions en elle-même.

      Je rejoins Maya sur l’importance d’être entourée par des gens dévoués et bienveillants. Mais une maternité, c’est comme partout, il y a des gens qui le sont et des gens qui ne le sont pas. Si la sage-femme qui m’a accompagnée était d’une chaleur humaine remarquable, la gynéco qui m’a opérée était une montagne de froideur et de mépris, qui m’a globalement considérée comme un cadavre à disséquer (allez, en vrac, quelques exemples : ne pas se présenter en entrant, parler de moi en disant “elle” alors qu’elle avait un doigt dans le vagin, ne pas me dire quand mon enfant est finalement né, …)
      Avec des gens comme ça, je comprends qu’on veuille accoucher à la maison.

  20. Sybor

    Moi, j’aurais aimé accoucher dans un bassin au milieu des dauphins. Mais avec un loulou qui regardait vers les étoiles et un placenta très casanier, bébé et moi aurions vite fait de rejoindre le petit pull marine d’Adjani au fond de la piscine ! J’accouche du deuxième d’ici un mois. Et ma crainte principale, c’est de ne pas arriver à temps à l’hôpital. Sauf si les pompiers sont vraiment très sexys, qu’ils ont une barre de pole-dance dans le camion, un pantalon à scratch, que la musique est bonne et que ma fille arrive au monde, comme un charme, en frappant dans ses mains !
    Sinon, après 6 ans d’attentes et d’espoirs déçus, je suis ravie que la PMA ait “instrumentalisé” mon corps pour avoir la chance de connaître enfin ce si merveilleux fils que la nature me refusait.

    1. marie

      Aux état unis , la future maman à son huitième mois de grossesse invite les copines à la baby shower party , les zhomes et le futur papa partent faire la fête de leur côté, donc pourquoi pas faire une répète avec des pompiers vraiment très sexys, la barre de pole-dance dans le salon, le pantalon à scratch, et de la musique bonne bonne bonne …et un shaker d’énergies +++ ! un!

      1. Mésange

        Le baby shower party existe aussi au Québec et donne lieu à plein de cadeaux pour maman et bébé. Mais pourquoi pas délirer aussi avec les (bonnes) idées de Marie!!!

        Sinon, Maya, sans vouloir retrouver les accouchements d’antan et leur insécurité, ce serait bien d’écouter les mamans, de leur donner le choix tout simplement, en expliquant bien les risques ; ce serait bien de les accompagner et non de vouloir pour elles, parce que c’est peut-être plus simple aussi pour l’équipe médicale. Ni plus ni moins.
        Après, le choix… c’est selon sa personnalité, selon sa gestion de l’inquiétude et du stress : certaines ne seront bien que dans un milieu ultra médicalisé, d’autres sentent le besoin d’une autre façon d’accueillir leur bébé.

        Dans ma longue carrière de maîtreeeesse de maternelle, j’ai connu une maman qui a accouché à la maison, pour ses 3 filles, pour son plus grand bonheur et le leur… et pour la plus grande angoisse de sa propre maman. C’était en ville donc hôpital pas très loin au cas où et risques réduits. La seconde demoiselle a été le plus jeune bébé que j’ai jamais connu à venir chercher sa grande soeur à la maternelle!

      2. lmlavie

        @Marie,
        Mais où as-tu mis la pétition?…que je la signe tout de suite!!!
        (Pour une fois que j’apprécie ce qui se fait en Amérique………)
        Mais quand même,tu es VRAIMENT sûre pour les pompiers?? Jure que ce n’est pas une parole de Gascon….
        Des bisous ma belle!

        1. marie

          ma main au feu pour les pompiers (excellent!!! standing ovation flap! flap! flap!), si tu veux faire une fiesta d’enfer tu brasses une équipe de pompiers avec une équipe de médicaux ça se finira à point d’heure dans des états qu’ils seraient malséant d’évoquer ici, ce sont des fêtards no limit mais parfois dans leur regard passe un voile étrange comme dans le film Mozart lorsqu’il fait la fête, il s’arrête pétrifié et repart danser et boire dans un grand éclat de rire..

  21. Miss Niet

    J’ai aussi eu le sentiment de lire une critique de l’accouchement à domicile. Oh bien sur, dans ce cas il semble que les parents n’aient absolument pas réfléchi aux conséquences en ne prévoyant personne pour assister. Mais je pense qu’il faut rétablir quelques vérités quand même. Pour ceux qui ont internet et environ 1h de libre, je vous invite à regarder le documentaire “Entre leurs mains” sur les sf pratiquant l’accouchement à domicile avant les menaces qui pèsent sur elles.
    Le suivi de grossesse a fortement diminué les complications car on sait maintenant bien avant l’accouchement si la mère et l’enfant vont bien, les soucis sont traités en amont. Puis les conditions de vie générales font que les femmes ne sont plus carencees et sont globalement en bonne santé.
    Question efficacité du médical, je ne pense pas que sur l’obstétrique on soit si bien en France, l’OMS ne nous classe pas du tout parmis les meilleurs pays questions mortalité périnatale de la mère ou l’enfant. L’Allemagne, la Belgique, et les pays nordiques ont de bien meilleurs résultats en Europe. Curieusement, il s’agit aussi des pays ou toutes les formes d’accouchement sont accessibles aux femmes. De la maternité à l’accouchement à domicile en passant par des maisons de naissance.

    Je serai bientôt docteur en biologie, certes pas en médecine, mais je ne pense pas qu’on puisse me classer dans la case “hippie inconsciente sans cervelle”. Mais si je dois accoucher un jour, oh mon dieu je souhaite ne pas le faire en France dans les conditions actuelles. À toute fin utile, le blog marieaccouchela apporte un regard socio sur la question et féministes aussi.

  22. Fol2

    Bonjour!
    J’ai connu une parturiente qui a mis ses 4 enfants au monde chez elle: elle n’appelait le médecin que pour couper le cordon ombilical parce qu’elle “avait peur de faire des bêtises”…..mais je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans…… 😉

  23. Lemm

    Normalement, j’accouche d’ici septembre, il fait un temps merveilleux en Belgique (oui, je mens comme une arracheuse de dent… mais c’est la Belgique, vous vous attendiez à du beau temps ? ), Baptiste tu veux venir visiter 😀 ? (Vu qu’apparemment tu fais “presque” les accouchements à domicile).

    Contrairement à la France ici il n’y a quasi rien de prévu pour les accouchements à domicile et une seule structure assimilable à une maison de sage-femme sur le pays (le Cocon, hôpital Erasme, Bruxelles). C’est quand même un peu limité, donc on accouche d’office à l’hôpital (sauf si Minipouce se présente dans l’ambulance/l’ascenseur/sur la moto/etc).

    Mais j’avoue que je peux comprendre qu’on n’ait pas forcément envie d’accoucher les pieds dans l’étrier et tout le tintouin…(tant qu’on se prépare bien avec sage-femme, pas de contre-indication, et un suivi régulier, en se trouvant à une petite distance d’une Clinique).

    Bref, j’aurai bien aimé avoir eu le choix (mais mon gynéco est très mignon, alors ça rattrape un peu l’absence de champs de blé).

    1. murmure

      Lemm,
      je suis belge également, et il y a des sages femmes qui font des accouchements à domicile (bon il y en a plus dans le nord du pays) et il y a aussi des maisons de naissance, à Bruxelles, à Namur, à Leuven et sans doute d’autres.
      Bon évidemment, pour septembre, ça parait un peu juste, c’est simplement pour info!

  24. Melie

    Pour avoir accoucher 2 fois sur mon canapé car je ne voulais pas aller à l’hopital je comprend ce couple. Un accouchement c’est naturel avoir un ailgle en animal de compagnie non.
    Vive les sages femmes, vive les femmes.
    Et vive le tarte au citron trouvé à Los Angeles 😉

  25. Grand33

    Bonjour Bibi,
    Alors Voilà, il y a quelques années dans le siècle dernier, où les échographies et autres investigations d’imagerie n’existaient pas, ma maman savait qu’elle allait avoir un beau (gros) bébé et que l’accouchement ne serait pas simple et que tout allait pour le mieux. Elle saura plus tard que beau(gros) voulait dire 4.5 kg. (Tiens…….. j’ai pris 100 kg en plus de cinquante ans).
    Et puis une nuit vers de 2 heures du matin, le 25 février (ça c’est pour @Lmlavieagenda ) ça vient ! Mais dans ce beau pays, c’est la guerre et le couvre-feu instauré, personne ne se déplacera. Décision paternelle, il met sa femme dans la voiture et pim-pom-pim !!!! direction la maternité de l’hôpital, tant pis si ça crache un peu le feu en route.
    Cette petite tranche de vie pour dire que le choix de mon père n’était peut-être pas le moins risqué, mais à ce moment là, pour lui, c’était le seul choix : que son fils naisse entre des mains « expertes ».
    Accoucher à la maison ou à la maternité on a tous le choix, mais chaque cas et chaque individu sont différents. Le choix que j’ai choisi pour mes enfants a été de les faire naître à la maternité et avoir toutes les sécurités possibles pour la maman et le futur bébé.
    Oui on a le choix …….. ici, beaucoup de femmes n’ont pas le choix……… ailleurs.
    La bise

    1. Fol2

      Bonsoir @Grand:
      Felicitations a ton papa d’avoir pris la bonne decision 🙂
      Une question cependant me turlupine: ces 100 kg dont tu parles…sont ce des “sequelles” des grossesses?? Sinon, je ne vois qu’une solution: te mettre au sport ((oui, oui, meme a ton age avance)), et surtout, surtout: eradiquer toute sucrerie. Alors, heureux? 🙂

      1. Cath

        Quelle question après lui avoir sucré ses douceurs ! 😉
        J’ajouterais la soupe de légumes tous les soirs avec une salade ( menu de mes vacances dans le 33, soupe préparée par ma Mamie, avec les légumes du jardin).
        Allons courage ! 🙂

      2. Mésange

        Mais Grand “fait” du sport!!! Il est en pleine coupe du monde de foot là! Même qu’on s’inquiétait pour son coeur hier soir : tiendrait-il le choc? Suspense angoissé… Ouf! oui…

        Quoique les “foot party” pour éradiquer entre autres les sucreries… huuuum… vive la fée des gaufres au sucre!
        Poutous moëlleux

      3. Grand33

        C’est presque ça @fol2 la dernière fois que j’ai vue ma diététicienne, après la pesée et la perte constatée, elle m’a dit :”c’est comme si vous veniez d’accoucher de jumeaux’
        Je me demande si j’en ai pas refait un depuis. Cela doit venir du sport que me fait faire @mésange :
        Levez, mangez ! Levez, buvez ! Et par séries de 10
        La bise

        1. Fol2

          Bonsoir!
          Aaah ces hommes….c’est toujours la faute d’une femme, hein…. Dans ton cas, quand on ne “beau” (gros) bebe, il est difficile d’etre “maigrichon” plus tard…enfin, mon avis n’est pas du tout medical, c’est davantage uns question de logique 😉
          Perso, j’aime bien les “p’tits” bidous, ca permet de faire du culbuto…hihi 😉
          Douce fin de week-end et poutous 🙂

    2. lmlavie

      @Grand33,
      Je commence à me demander si tu n’es pas le clone d’un de mes cousins…même prénom,même poids à la naissance,même symptômes d’aérophagie au cours de la croissance (1,95m tout de même!)……
      Lmlavieagenda te remercie…Même jour que ma maman,trop fastoche !!!!
      Je t’embrasse.

  26. Madame Pivoine - Natacha

    Alors voilà, mon premier commentaire sera un commentaire un peu agacé.
    Agacé par cette espèce de dichotomie où s’opposeraient la sécurité et « le bio ».
    Je suis un peu lasse qu’à chaque fois qu’on parle d’accouchement à domicile on brandisse une histoire dramatique d’un bébé en difficulté à la naissance, ou d’une maman morte ou que sais-je. Que je sache il existe malheureusement des accouchements qui se passent mal à l’hôpital aussi.
    Dans mon cas (’à l’époque, j’habitais à l’étranger) la démarche sécurité a été d’envoyer bouler mon obstétricien qui – à j-10 – m’a déclaré que « de toute façon ce serait une césarienne » à cause de mon surpoids. Et qu’il ne voulait pas «prendre de risque avec une végétarienne »…. Je vous laisse méditer.
    J’ai accouché à la maison d’un petit garçon avec un double tour de cordon que la sage-femme a gentiment fait passer par-dessus sa tête. C’est possible quand l’accouchement est lent (purée : 24 heures, ça pique) et que le rythme physiologique du bébé et de la maman est respecté. J’ai très peu perdu de sang : normal, il paraît, car je suis végétarienne (vlan pour le gynéco).
    Pour ma seconde fille, nous ne nous sommes même pas posé la question : on est allé directement chez la sage-femme pour réserver la date.
    Mon bon sens me dit que les femmes sont « faites » pour accoucher. On fait cela depuis la nuit des temps. Ne pas avoir la possibilité d’écouter mon corps car une péridurale anesthésierait mes sensations, ne pas pouvoir bouger comme je l’entends car sur une table, les pieds bien calés, avoir trop de lumière, me retenir de crier parce qu’il y a « du monde », de ne pas pouvoir m’isoler avec ma douleur pour me permettre de l’accepter, ne pas laisser le bébé rendre son temps, pour moi c’est un vrai risque.
    Je ne changerais pour rien au monde le plaisir –oui le plaisir : aussi fort qu’un orgasme- que j’ai eu à pousser contre le “progrès” d’une péridurale. Oui ça fait mal, très mal, épouvantablement mal mais rien qu’on ne puisse surmonter. Je ne voit pas en quoi, priver une femme de sentir ce qui se passe en son sein serait un progrès.
    A toutes celles et ceux qui disent et écrivent qu’il ne « comprennent pas », j’ai envie de leur dire que moi, je ne les juge pas. Des amies ayant eu leur enfant en maternité sont très contentes, d’autres moins, d’autres ont fortement regretté de ne pas avoir fait comme moi. Je respecte tous ces choix. Vous remarquerez simplement que lorsqu’une difficulté surgit à l’hôpital personne ne vient dire « tu vois, tu aurais dû accoucher à la maison ».
    En aucun cas je ne cherche à faire du prosélytisme.
    Ce que je sais c’est qu’à la maison, personne ne pratiquera un décollement des membranes sans vous en parler avant. Personne ne pratiquera « le point du mari ». Personne ne vous imposera une posture. Mais si des parents recherchent la proximité des soins en cas de pépin et prennent la décision de faire naître leur enfant en milieu hospitalier, en pleine conscience alors c’est bien.
    Chacun voit midi à sa porte. L’important étant d’avoir le choix et de pouvoir se déterminer en pleine conscience. Or ce choix, est très limité en France et c’est bien dommage.
    Ne me jugez pas. Ne me réduisez pas à un cliché, je ne vis pas au fond des bois, je ne fume pas « duhakik », je n’écoute pas du Cabrel interprétant Lalanne avec une peau de mouton sur le dos (et quand bien même)….
    Simplement, pour ce moment-là de notre vie de famille, je voulais VRAIMENT avoir le choix.

    1. Cath

      Mais personne ne juge vos choix ici.
      Vous avez pris vos décisions en connaissance de cause et on ne peut qu’applaudir votre force de caractère face à un médecin a priori plus à l’écoute de son confort que celui de la future maman, une espèce de rustre ou de grossier goujat pour ce qu’on en lit.
      Au plaisir de continuer à vous lire 😉

    2. Hucklberry Finn

      Les femmes ont accouché chez elles depuis la nuit des temps, certes. Mais depuis que ça se passe en milieu médicalisé, on n’a plus une femme sur cinq qui meurt en couches. Tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a eu à subir un accouchement difficile en maternité, ou a contrario quelqu’un qui a accouché à domicile sans problème. Ça n’en fait pas un cas général.

      1. Jo

        ah mais des exemples inverses, de cas ou la médicalisation n’a pas forcément été un must, il en existe aussi chez nos anciens hein… Ma grand mère, 92 printemps, a mis au monde mon père “à la clinique”, parce qu’elle ne voulait pas prendre de risques. Bilan des courses, l’infirmière qui lui met une perf pour ralentir le travail “parce que le médecin n’est pas encore disponible”, un travail extrêmement long, douloureux, aucun autre accompagnement que “non il faut encore attendre” quand elle avait la chance de pouvoir croiser du personnel. Le tout sans être autorisée à avaler quoi que ce soit, même pas de l’eau, alors que mon père est né sous la canicule en plein mois d’aout. Ça a fini en extraction d’urgence. Parce qu’au bout d’un moment sa tante qui l’accompagnait a fini par aller pousser une beuglante en disant qu’on ne pouvait pas la laisser comme ça plus longtemps. Ma grand mère se rappelle encore qu’elle avait du sang jusque dans les cheveux, et que sa mère a manqué de se trouver mal en arrivant dans la salle de naissance, qui ressemblait plus à une boucherie qu’autre chose…
        ne généralisons donc pas! 😉

  27. Claire

    Dr BB, j’adore chaque texte d’habitude, et je voulais vous dire MERCI pour toute ces belles réflexions et votre travail magnifique! C’est malheureusement un peu trop rare dans chaque profession. Des Dr comme vous j’en veux et re-veux! On en mangerait! Euh enfin bref, continuez!
    Mais… nous savons que cet accouchement ici farfelu (et non assisté, sans parler de la fumette… hm hm) n’est PAS le reflet des couples qui souhaitent un accouchement à domicile (accompagné par une sage-femme compétente et qui fera le nécessaire voire demandera un transfert s’il le faut). Mais vos lecteurs (blog ou futur livre) risquent de mettre ceci dans le même panier ce qui dénigrerait encore plus l’image de l’AAD (bien suivi!) et cela accentuera encore le non-respect du choix de certains car c’est un choix qui n’est que peu possible. Accouchons EN SECURITE où nous le voulons! Enfin pas partout mais vous m’avez compris, hein? Accoucher ailleurs qu’à l’hôpital, quand les conditions sont réunies, ce n’est pas rejeter le monde médical ni même vouloir vivre dans le passé! Or on passe à côté de cela dans votre article… dommage. Lorsque tout est clair à côté, que ces gens ne représentent pas “naître bio” ou je ne sais quoi comme naissance à domicile, alors là oui, votre texte est parfait! Car OUI il est fou de faire n’importe quoi. Pas l’AAD “normal”.
    J’ai très peur que votre texte soit MAL COMPRIS c’est pour cela que je vous fais tant de blabla. Tous les commentaires montrent l’incompréhension entre une volonté de naissance folklorique, dangereuse et sans suivi médical, et une volonté de naissance respectée, à une époque de progrès d’hygiène et de suivi médical, sans rejet de tout cela, dans un cadre plus intime, si le couple le désire. Si l’on se sent plus rassuré à l’hôpital, qu’on aille y accoucher! Ce n’est pas un problème. Si la grossesse n’est pas dans les conditions de l’AAD, bien sûr qu’il faut aller accoucher à l’hôpital ou en clinique. Ne mélangeons pas tout, respectons chacun et attention aux conclusions hâtives du genre chez soi= à l’ancienne, dans les mêmes conditions! Par pitié, précisez-le!
    Encore merci pour votre écoute et votre respect, je suis émue à chaque fois que je vous lis. Vous résumez à vous seul ce qu’ “être humain” veut dire. Nous avons besoin de gens comme vous et en effet il faudrait songer à vous cloner 🙂

    1. Adikia

      Claire, je pense que vous sous-estimez les lecteurs et lectrices !
      “Doc Bibi” nous livre à chaque fois une tranche de vie, un peu comme un Polaroïd. Je ne pense pas qu’il ait la prétention de nous livrer une vérité universelle.
      Il me semble que les lecteurs sont capables de faire la part des choses et de se forger leur propre opinion. Les nombreux commentaires liés à chaque histoire en sont la preuve !

      Enfin.. c’est comme ça que je perçois les choses ^^

  28. Louve

    Pour ceux et celles qui trouvent farfelu de souhaiter un accouchement plus naturel et qui assurent qu’il n’y a pas de médicalisation à outrance en France (ou que celle ci à toujours lieu pour le bien des femmes), je vous conseille ce site :
    http://moncorpsmonbebemonaccouchement.wordpress.com/naissancerespectee/

    Certains témoignages font froid dans le dos, certains parlent de maltraitance, de négligences et d’erreurs médicales.

    Bien sur je ne dis pas que l’accouchement à domicile est idéal ni que la médecine c’est mal. Je dis seulement que si lors du suivi de grossesse la sage femme juge qu’un accouchement a domicile est possible, pourquoi l’interdire? Si des facteurs de risques sont détectés, alors on oublie ! Car la médecine apporte un vrai plus de sécurité.
    Mais effectivement, certains pays font des accouchements à domiciles avec moins de complications qu’en France, alors je crois qu’il faut parfois savoir se poser des questions !

    Merci Bibi pour ce blog, pour ton respect et ta façon d’écrire !

  29. Lemm

    Murmure: merci de l’info ! Pourtant quand je me suis renseignée, c’est “0 possibilité hors hôpital” et le Cocon est présenté comme le première structure “comme à la maison” dont j’ai entendu parler ici…
    Un peu dommage je trouve (concernant les sages-femmes, c’était “accompagnement pour accoucher à l’hôpital” quand j’ai pris contact, ce qui revenait au même…)

  30. charlotte aux fraises

    salut
    j’ai 3 chatons qui sont nés dimanche, à la dure, dans ma cuisine. la mère est parfaite, (fan de gorgonzola, star wars et madeleines à l’huile de coco sans gluten) et les a illico amenés dans mon lit où nous rêvons et nous câlinons tous les 4. il se trouve qu’il m’en reste un à donner et que c’est un p’tit gars. et qu’il s’appelle Jean-Charles depuis 5 minutes. je vais l’habituer aux aigles de Bretagne en attendant ta réponse.
    tu me manques. et je me suis fait voler mon portable par 4 gueux, mes numéros se sont envolés aussi . thèse le 30 septembre à Toulouse. des bises à foison.

    1. Cath

      Tu vois Baptiste, ton voeu est exaucé.
      Tout cela par la grâce d’une Charlotte aux fraises ( et framboises ?) à qui on souhaite du courage pour la thèse à venir.
      Caresses à la tribu féline – mes chattes me prenaient aussi pour la baby sitter 😉

      1. Cath

        Ben voilà, dilemme cornélien maintenant.
        Jean-Charles ou Charles-Jean ?
        Ce que j’en dis, hein… Ma minette s’appelle à l’état civil Mataamimimi : c’est du finnois et ça veut dire en gros que la demoiselle est du genre costaud et qu’elle sait ce qu’elle veut, qu’elle vous filera une beigne si vous l’ennuyez. Mais elle répond quand on l’appelle Ma Loute…. Enfin à moi 😉

  31. Le Norcy

    Bisous à tous pour commencer, à Jean Charles le chat, à celles qui accouchent bientôt où qu’elles veulent, tant qu’elles et les petioux vont bien, à ceux qui aiment le bio et aux autres ^^
    Bisous sur le bout du nez à Bibi, pour qu’il continue de rêver de nous compter ces belles tranches de vie.

    Bye de la fée des bisous.

    1. Mésange

      Fée des bisous, merci… Voici qui est bien agréable… J’en ressens toute la douceur sur mes joues.

      Décidément, j’allonge mes listes sur le blog de Baptiste… après les mots jolis, la famille Magie (non Grand! pas tout un bouillon!)

      Jusqu’à présent, je connaissais sur le blogàBibi une fée des cilouguéritout (bonnes vacances Cilou!), une fée des abrazos (vraiment trèèès spéciaux et magnifiques, doux, enveloppants, apaisants les abrazos de notre fée d’Argentine), une fée des mots (hein Marie! la splendide tisseuse voire l’incroyable créatrice de mots… tout dépend du nombre de cachets!), une fée agenda et des petits bonheurs (si si tout ça pour elle ; coucou lmlavie!) et une fée de “si elle n’était pas là, quelque chose me manquerait sur ce blog” (hello Cath!)
      Chez les gars, je vois dans ma liste “famille Magie” Baptiste, notre maître de maison, magicien es histoires et extraordinaire envoûteur ; Hervé, ce magicien des mots qui réveillent notre âme (et qui se fait trop rare trouve-je) ; Grand, notre magicien du coeur et des “bons mots” ; Albigène, magicien es taquinerie et sagesse (juste le contenu de certains messages, lui mettrais pas des ailes d’ange, hein!)

      Caresses de plumettes à eux… et à tous les lutins qui visitent ce blog ; sans vous tous, je ne me régalerais pas autant au quotidien.

      1. Grand33

        J’en connais plein d’autres : fée la lessive, fée la vaisselle, fée à manger etc etc etc….. Aïe Aïe Aïe
        Alors peut-être la dernière fée gaffe … à toi grand on va te fée sser.
        C’est pour rire je te fée plein de bises @mésange et j’embrasse aussi toutes les autres fées (les vraies) du blogàbibi

        1. Mésange

          Grand… je vais te fée sser… et ce sera bien la partie la plus haute de ton corps que je pourrais atteindre!!!! Pour que sévisse la mésange en fée des bisous, faudra te pencher… beaucoup… ou te mettre à genoux (je savoure dès à présent! Craquant, z’avez dit craquant?)
          Caresses de plumettes l’Ami

        2. marie

          ça va être ta fée te! fée gaffe sur …..
          bon rien à voir mais je sais que tu adores manger …ce soir quatre chefs étoilés ont organisé un repas de roi pour un petit bonhomme de deux ans qui se bat contre une sale maladie , tous les bénéfices seront reversés à ses parents et en ce moment même un feu d’artifice est lancé vers les étoiles pour qu’elles entendent bien que ce petit gars doit vivre, j’en ai le frisson et je voulais vous le faire partager et plus spécialement avec Evelyne qui cherche des pistes pour son André des wagons de bises à tous

      2. CedA

        @Mesange:t’es une mésange qu’on voudrait inventer si tu n’existais pas,tes plumettes sont d’une incomparable douceur…comme après un hamam,si tu vois ce que je veux dire…avant de partir en Bretagne ,j’ai eu la bonne idée de passer vous lire ici…du pur bonheur en intraveineuse…@Doc:la photo du jour m’a vraiment fait rire et ton texte est savoureux (de tes jours de grande inspiration)…comme un macaron réglisse ou parfum zozote-coyotos(y en a pas partout mais c’que c’est bon….)

  32. Biscotte

    Il y a quelque chose dont on parle peu, mais qui devrait être développé, ce sont les maisons de naissance, prévues pour des accouchements à très faible risque et peu médicalisés. L’idée est que ces lieux soient accolés à des hôpitaux équipés pour les cas d’urgence (on a donc le facteur sécurité) mais conçus de manière plus accueillante que l’hôpital, avec de belles chambres, possibilité d’écouter de la musique… Avantage : ça coûte moins cher et c’est plus agréable (et on a un filet de sécurité si ça tourne mal).

    Cherchez des images, on trouve des trucs sympas au Québec (bon, l’inconvénient est qu’on risque d’avoir plus de mal à mettre les mères dehors).

    1. lectrice boulimique

      Il existe des maisons de naissance en Belgique aussi. Dans des villes et non loin d’un hôpital de référence, si jamais il y a problème hop en salle de travail. Et il existe des sages-femmes qui exercent en libérale et accompagnent donc des naissances au domicile. Une de mes amies a accouché en mars et pour la 4e fois chez elle, à la satisfaction générale. Donc amies françaises si vous voulez que le marmot ait la frite dès son 1er jour d’existence… 🙂
      Mais l’essentiel du débat se résume à ce que chacun(e) puisse choisir en connaissance de cause sa façon d’accoucher (chez soi, en maison de naissance, à l’hosto), tout en recevant une aide hospitalière diligente si un problème survient.

  33. abracadrabra

    je suis a fond ds le bio, les trucs physiologiques et autres theories du respect des besoins primaires pr mes gamins (vrai de vrai !). par contre j ai clairement rompu avec le quotidien de nos ancetres.
    savez vous que dans la nature, meme avec des bonnes conditions d hygiene, loin de l hopital , une femme a 1 chance sur quatre de perdre son bebe avant qu il n ait 24h (et les stat augmentent a 1 sur 3 en cas de premier accouchement). savez vous que plus d un enfant sur 2 n atteint pas ses un an. savez vous que 1 femme sur 12 meurt en donnant naissance a son enfant…

    j aime l idee de vivre aux plus pret de la nature et de lui confier une partie de mon sort mais pour ma part, femme du 21 eme siecle, je ne suis pas prette a regarder mourir mes bébés pour respecter une pretendue selection naturelle. je ne suis prette a vivre 10 grossesses et accouchement pour espérer élever 3 enfants. c est mon pt caprice de jeune femme occidentale de nos jours : je veux des grossesses sereines, quelques bebes en pleine forme et ne pas avoir a faire a l hopital trop souvent (normal puisqu ils st en pleine forme!). voila pourquoi on nous invite a accoucher ds une salle asseptisee devant des blouzes blanches… pour ns offrir les autres elements du reve…

    je comprends celles et ceux qui ne veulent pas adherer a ca, du moment qu ils ont bien accepté la prise de risque ( et le risque ici c est la vie…ou la mort, merci , vous pourrez peut etre gagner au prochain tour…). question de chance. question hasard. toutes les preparations du monde ne suffront pas eviter des cordons autour du coup, des presentations par le siege, des rythmes cardiacs qui chuttent… et dans ce cas là rares sont ceux qui se diront reelement :” try again next time”…

    1. Nath

      Est-ce qu’on pourrait arrêter de faire un drame du moindre cordon autour du cou, qui est un truc hyper courant et qui ne pose pas le moindre problème pour accoucher… ??!! Et quand bien même ça en pose un de manière rare la sage-femme qui fait l’accouchement à domicile le détecte grâce à un monito et transfert la maman à l’hôpital. Idem pour le siège, qui ne se pratique de toute façon pas à domicile… Et pour le ralentissement cardiaque, loin d’être signe d’un problème dans la plupart des cas (cf. cordon ci-dessus) ??!!
      Que l’accouchement à domicile ne vous tente pas pour vous, c’est votre plus grand droit… Et c’est tant mieux car il n’y aurait pas assez de sage-femmes pour les autres tant elles sont peu nombreuse ! Mais cela n’interdit à aucun moment d’éviter de parler sans s’être renseignée sur le sujet…

      1. Cath

        “faire un drame du moindre cordon autour du cou, qui est un truc hyper courant et qui ne pose pas le moindre problème pour accoucher”.
        Je ne sais pas si j’aurai le cran de répéter cela aux amis qui ont perdu leur bébé précisément à cause du cordon ombilical autour du cou.
        Que cela arrive fréquemment, peut-être. Mais de là à affirmer que cela ne pose pas le moindre problème pour accoucher…

        1. Nath

          Je suis évidemment désolée de ce qui a pu arriver à vos amis et à leur bébé mais c’est un fait, c’est très fréquent et bénin dans l’immense majorité des cas. Il n’est donc pas justifié de le brandir tel un étendard dès que l’on veut fustiger l’accouchement hors structure…

          1. Nath

            On évoque 20 à 35 % de naissance avec cordon autour du cou, donc bon… Et les décès surviennent généralement au cours de la grossesse, pas à cause d’un tour autour du cou (par définition un foetus ne peut s’étrangler puisqu’il ne respire pas) mais suite à un noeud serré ou à une compression prolongée. Ce qui n’empêche pas que chaque bébé qui perd la vie représente un véritable drame mais encore une fois, évitons de tout mélanger et d’effrayer les autres sans fondement.

  34. lmlavie

    Moi je suis pour la LIBERTÉ totale…chacun fait ce qu’il veut,où il veut,avec qui il veut…,dans la mesure où ça n’engage que lui…(lmlavie,quoi…!)
    Sinon…j’adore les champs de tournesols…mais je pense avoir malgré tout une préférence pour les fleurs-bleues……
    Ah,dernière chose! Je voudrais faire une ‘standing ovation’pour la fée de la gentillesse et des compliments…(des bisous Mésange!!)
    PEACE and LOVE à tous…:-D

    1. Albigène

      @lmlavie
      Je te savais de bon goût… les fleurs bleues ! Mises à part celles qui fanent trop vite et dont le jardinier n’a pas d’eau de Javel ! Ah…. les femmes vous êtes comme les fleurs !!!!! Oui, sauf que les fleurs, elles (sauf les fleur bleues) ne savent pas qu’un jour elles se faneront !
      Blague à part, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi concernant l’accouchement à la maison ou mieux dans le champ qui présentent un risque. abracadrabra a très bien exprimé cette notion de risque….L’accident c’est comme la maladie grave, ça n’arrive qu’aux autres… Pour avoir préféré, la maman de ma fille et moi pour la naissance de ma fille, une petite maternité (presque comme à la maison, près de nôtre logement, 5 chambres…. le calme) alors que certains nous conseillaient l’hôpital Antoine Béclère, il est arrivé l’accident ; une prématurité et une septicémie dûe à un streptocoque contractée dans cette petite maternité et dont le gynéco avait pris sa retraite un mois après la première visite de contrôle sans nous en avertir. Une catastrophe. Le jeune gynéco n’a rien géré, de la détresse respiratoire de ma fille et tout ce qui a suivi. Donc il faut privilégier les grandes structures en cas de pépin. Ma fille a payé très cher l’addition. un mois de réanimation et deux mois d’hospitalisation…Alors les babas bio new-age !!! Il y a une dizaine d’années à 30 kms de chez moi, dans une vallée perdue du Tarn Nord une jeune femme et son compagnon vivant en communauté sous un tipi on voulu se passer de l’aide de professionnels de santé pour accoucher sur place….Fun, stupéfiant (l’herbe…c’est naturel). Naissance difficile, cordon ombilical autour du cou…les secours n’ont pas pu arriver assez vite ; le bébé est devenu un enfant handicapé lourd. Point barre. Méga Bises bio ou pas…..

      1. lmlavie

        @Albigène,
        Mooa j’ai parlé d’accouchement à la maison ou dans un champ??
        Oh pauvre! Va falloir que je chausse désormais double paire de lunettes pour me relire…!!!
        Je parlais de liberté au sens large du terme,dans la vie en général……
        Ceci étant,je suis vraiment désolée pour ta fille (et pour toutes celles qui ont connu pareilles épreuves…Ma plus grande amie d’enfance ayant failli perdre la vie en milieu hospitalier-tombée à 4 de tension,sauvée in extremis-lors de la naissance de son fils dont nous fêtons les 19 ans aujourd’hui…) mais ça,tu le savais déjà,n’est-ce pas…?
        Mille bisous à toi aussi!

  35. Mésange

    Mini mésange s’est gonflée en autruche après avoir lu Cath, CedA et lmlavie!

    Quand on a une fée des bisous sur le blogBibi, pas possible de passer à côté de la Journée Internationale des Bisous… aujourd’hui. Et en plus, pour ceux qui craindraient un échange de bactéries… totalement aseptisés par la magie du virtuel!
    Bisous à toi Baptiste et à tous les lecteurs du blog

    1. soeursourire

      Bisoux à toi Mésange, à DocBibi et à toutes celles et tous ceux qui passeront par ici, même quand le 06 juillet sera passé. 🙂

  36. Bewe

    Bon moi je dis que j’ai bien été contente d’accoucher a l’hôpital. D’abord parce que mon gynécologue n’a pas surmédicalisé et que j’étais bien contente d’avoir eu la sage femme qui m’est grimpée dessus et qui ma aide à pousser même si j’ai eu mal à l’estomac pendant 3 jours. Et puis ensuite parce que Dieu bénisse la péridurale !! Et puis ca m’a rassurée. N’ayant pas de parents pour en parler avoir des conseils ça m’a aidée. Il faut dire que j’ai un super gynécologue aussi !!! Maintent il y a une nouvelle mode du retour à la nature : accouchement à domicile pas de vaccins et j’en passe. Moralité : aux États Unis maintenant ils ont une augmentation des cas de rougeoles ou de rubéoles. Quid du ROR alors ? C’est reculer face au progrès de la médecine. Je peux admettre qu’il y ait des doutes sur des toutes nouvelles thérapeutiques parce qu’il n’y a pas assez de recul mais bon il ne faudrait pas tout dénigrer non plus. M’enfin ça n’est que mon avis. Et non il ne faut pas arrêter de changer les lettres. Parce que si tu ne changes pas les lettres à “j’ai un mauvais diagnostic à annoncer” ça ne fera jamais “je serai toujours la à vos côtés”

    1. Nath

      Oh oui, chouette, une expression abdominale, un geste dénoncé par la HAS pour sa dangerosité et les conséquences qu’il peut avoir (douleurs abdominales persistantes, ecchymoses abdominales, fractures de côtes, lésions périnéales, voire ruptures de la rate, hépatique, utérine ou déchirure du pédicule lombo-ovarie).
      Comme quoi, à l’hôpital, on est à l’abri de rien…

  37. Mad

    Chacun ses idées sur AAD ou à l’hôpital, ce que je retiens surtout c’est cette phrase: “Bio ou pas, le bébé était magnifique : deux bras, deux jambes et des parents qui l’aiment déjà, avec ou sans champs de blé.”
    Merci pour ce partage Baptiste

  38. Grand33

    Coup de gueule du jour :
    Voilà déjà plusieurs dizaines d’articles et de débats sur je veux mon bébé chez moi, non je veux mon bébé à la maternité.
    Et par contre, PAS un mot, RIEN, NADA !!! sur les conditions de vie du lapin en milieu Bio, regardez moi cette pauvre bête dans une cage d’à peine 1/2 m², à la pluie, au vent à boire de l’eau chaude et obligé de pousser cet engin pour manger.
    Alors mesdames, accouchez où vous le souhaitez, mais de grâce REVOLTER vous contre la maltraitance des lapins en milieu bio.
    Merci pour tous les amis des lapins !!! (j’en fait partie, j’adore le civet….)
    😉

    1. Cath

      Grand 33, je croyais que la Mésange t’avait mis à la diète ( je me permets de tutoyer le barbu qui me fait la bise uniquement pour piquer mes joues de pêche).
      Comment s’appelle ce pauvre lapin au fait ?
      C’est vrai que je me faisais la réflexion qu’il était bien à l’étroit, quand on sait comment le lapin aime cavaler. Tiens voilà un bon exercice : cavaler après le lapin pour essayer de l’attraper ! Et en plus, on sera quelques uns à payer pour admirer la performance ( fallait pas piquer la bête) … 😉

    2. Myriam FdF

      Et voilà, moi qui rêvait d’avoir la même tondeuse bio… seule tondeuse au monde que l’on peut transformer en civet, justement…. ben non. Grâce à ton éclairage avisé, je me range à ton avis, Grand33, il y a maltraitance évidente, je m’abstiendrai !!! Non à la tondeuse bio !!! Oui au civet goûteux !!! 😉

      1. marie

        ami des bêtes bonjour! le prototype présenté ne respecte pas les règles du bien être animal, il manque un abris de….0.15m2 et le “parcours” doit être de 0.40 m2…et ça c’est en bio parce qu’en industriel on peut aller jusqu’ 15 lapinous par m2….oui je sais le monde est cruel!

        1. Mésange

          On voit la pro tout de suite!!!
          Est-ce qu’on peut ouvrir les cages des lapinous industriels pour qu’ils se dégourdissent les patounettes… avant d’être dégustés! Quant à mourir, autant mourir heureux, pas vrai!
          OK … j’m’envole…

          1. soeursourire

            @mésange
            Concernant la recherche de financement de matos pour A. et E. quelques pistes :
            – en premier la MDPH de leur département et l’assistante sociale du CRF
            Mais aussi les asso comme :
            http://www.leciss.org qui regroupe toutes les asso sur la santé
            http://www.apf.asso.fr qui est une asso bien au point sur le handicap
            -www.handicarauto.com (petites annonces de véhicule d’occaz)

          2. Mésange

            @soeursourire
            Mais que ça va faire chaud au coeur d’Evelyne et André toutes ces pensées sur le blogàBibi! Je suis certaine qu’Evelyne y répondra en septembre.
            Votre première piste a déjà été testée et… a hélas dû être éliminée de la liste.
            Je transmets à Evelyne pour les assos. Merci.

            @ XXX, si vous passez par là, vous le voyez bien… juste énormément d’empathie… pas de pitié! Et autant de petits bonheurs à saisir tous ces messages d’inconnus. Douces pensées pour vous.

  39. wazabi

    ce débat suscite bien des émotions! J’ai mon avis(1 naissance à la maternité et 3 naissances à la maison) et ne vais pas m’étendre la dessus…juste une interrogation: pourquoi étiez vous présent? parce que quelqu’un a fait appel à vous! qui? le père? qui au dernier moment a flipper? la mère?(à mon avis pas en état de passer un coup de téléphone…)la sage femme? qui ne pouvait pas se déplacer et vous a envoyé sur place à sa place?
    étrange…si quelqu’un a fait appel à vous il est donc normal que vous soyez intervenus!
    continuez comme ça j’adore votre blog,votre livre!!!!!!!!!!!!!!!!

  40. Margot

    “je veux une tarte au citron sans gluten…” = on t’a pris la main dans le sac Docteur Bééh (désolée, c’est de rigueur!). Tu fais passer le message discrètement aux lecteurs pour les prochaines dédicaces!

  41. Libellule

    Bonjour,
    je viens de renouveler ma formation de secouriste et j’ai vu arriver une nouveauté surprenante.
    Formation initiale au siècle dernier (!) en zone très très rurale (dite “la diagonale du vide”), “pour les accouchements en avance, vous installez confortablement la dame, vous prenez son pouls comme vous pouvez, c’est surtout pour la rassurer, vous appelez les pompiers et soit on a le généraliste du village qui vient, soit on l’amène à l’hôpital local.”
    Version 21ème siècle, en zone rurale mais beaucoup plus dense, on nous a appris beaucoup plus de gestes techniques, car “au niveau généralistes, on en a de moins en moins, c’était prévisible avec le numérus clausus et le vieillissement des médecins ; y a plus d’hôpitaux locaux et la maternité la plus proche est à 40 minutes de route ; le SMUR a 3 fois moins d’ambulances, restrictions budgétaires obligent, et maintenant ça nous arrive régulièrement que les secouristes doivent assister l’accouchement même si vous n’êtes pas compétents. Si c’est une primipare vous avez du bol : normalement ils auront le temps d’arriver avant la fin”
    Je me sens particulièrement incompétente en cas de souci ! et j’espère si cela arrive qu’il y aura un ambulancier fort en géolocalisation, un infirmier même grognon et un Dr Baptiste pour assurer ! Si ça arrive, je montrerai ma reconnaissance en offrant le café et les tartes au citron sans gluten.

    PS : encore merci pour le blog

    1. Elle

      Merci Libellule pour ce très intéressant témoignage et félicitations pour votre engagement en tant que secouriste.
      L’appellation “la diagonale du vide” me fait froid dans le dos !

      1. Libellule

        Merci Elle !
        encore une fois ma formation initiale date du siècle dernier, à dépoussiérer, y compris en géographie. N’ayez plus peur de la “diagonale du vide” qui a été rebaptisée/édulcorée, certainement en même temps que les clochards sont devenus des SDF, et les femmes de ménage des “techniciennes de maintenance des surfaces de vie”…
        Je vous transmets donc la description actuelle de cette diagonale : “En 1947, le géographe Gravier décrivait déjà un “désert français”. Ce point de vue extrême a été modéré et réduit à la diagonale du vide. La diagonale du vide est une large bande du territoire français allant de la Meuse aux Landes où les densités de population sont très faibles par rapport au reste de la France. On préfère aujourd’hui parler de diagonale des faibles densités car le terme « diagonale du vide » est à la fois péjoratif et exagéré.”
        Pour parodier un auteur sympathique et célèbre, si tu changes beaucoup de lettres à “diagonales des faibles densités”, ça fait quand même “t’as intérêt à être en bonne santé parce que l’accès au soins est quand même vachement loin”. Mais aussi “prix de l’immobilier raisonnable, pas embêté par les voisins, paysages magnifiques”.
        Prenez soin de vous.

        1. Elle

          J’apprécie ce complément d’info
          Désert français -> Diagonale du vide -> Diagonale des faibles densités…Pourquoi faut-il toujours tout édulcorer?
          Et bientôt que devrons-nous dire ? La D I M E A H : la diagonale la mieux équipée en ambulances et en hélicoptères? La classe ! 🙂

          1. Libellule

            ah ah 😉 ! je n’avais pas vu ce commentaire !

            Vous ne croyez pas si bien dire, Elle, mais je crains que ça ne devienne la diagonale “la MOINS BIEN équipée” après lecture de cet article (puisque les départements de cette diagonale sont pauvres et faiblement peuplés). C’est en accord avec les informations inquiétantes données par mes formateurs de secourisme…
            http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/22/01016-20140822ARTFIG00246-appels-d-urgence-les-secours-vont-devoir-revoir-leur-nombre-d-interventions.php
            le titre “naître bio ou ne pas naître” pourrait alors être tristement prémonitoire, si on n’arrive pas à aller rechercher celles qui accouchent en urgence loin de l’hôpital :s

  42. Elle

    – Moi, je veux une tarte au citron sans gluten, je veux que ma barbe soit plus longue, moins rousse, moins frisée et mieux taillée, je veux que ça sente la violette quand les patients pètent, que Vladimir Poutine meure dévoré par des bichons maltais enragés, et surtout, surtout je veux un aigle royal comme animal de compagnie. Il s’appellerait Claude Popovitch et serait très gentil avec les souris. Je voudrais bien aussi caresser un chat qui s’appellerait Jean-Charles Yamahotō. Ce serait un chat très gentil : champion international d’origami, il mangerait du fromage frais en écoutant de la musique pakistanaise, serait incollable sur Heidegger et la métaphysique des mœurs.”
    -Moi Docteur, je veux la même chose que vous, sans la barbe et avec une tarte bourdaloue à la place de la tarte au citron !

  43. céline

    ALors je n’y vois aucun réquisitoire …. faut arrêter de voir le mal partout!! moi je me suis bien marrée en lisant ce post!!! et longue vie au chat Jean-Charles qui mange du St Morêt!!!

  44. Christine

    Morte de rire, c’est bon pour le moral “Alors voilà”. Un coup de blues, un ti tour devant l’ordi, un titre au pif, et voilà!
    Merci Baptiste!!!!

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