Un problème fumeux.

Alors voilà, il entre, il regarde à droite, à gauche, semble écouter. Je dis “Bonjour”, il sursaute, tend une main timide, attrape finalement la mienne et la serre très fort.
– Je m’appelle Hugo.
– Qu’est-ce qui vous amène ?
– Voilà, je suis pas ce que vous pensez hein, j’ai pas l’habitude c’était la première fois et je…
Il s’interrompt, penche sa tête sur le côté, la secoue, se redresse, se tait et mordille ses lèvres. Il est à l’affût de quelque chose.
On a un terme, nous les médecins, pour ce genre de patient : “Contact étrange”. Jargon croisé entre “Rencontre du troisième type” et “Ma bonne Germaine, j’ai comme dans l’idée que cette affaire-là va finir à l’hôpital psychiatrique le plus proche”.
– Je vous écoute, dis-je. Je suis là, vous êtes là, on peut discuter…
– J’ai fumé un joint il y a deux semaines. J’ai 17 ans, c’était le premier. Depuis, j’entends des voix et… je vois des choses… qui ne sont pas là.
[…]
Beaucoup de gens l’ignorent, mais le cannabis est connu pour déclencher des bouffées délirantes aiguës. Elles sont parfois annonciatrices de psychoses bien plus graves. La personne ne devient pas schizophrène à cause de ça, mais le pétard donne la petite pichenette de trop, celle qui fait s’écrouler tout le château de cartes d’une psyché fragile.
Hugo entrelace ses doigts et les tord dans tous les sens.
Il a peur.
Moi je suis un peu paumé. Si je n’ai pas d’avis définitif sur le cannabis (je tiens VRAIMENT à souligner ce point), je connais un jeune homme -il s’appelle Hugo- qui a changé le sien sur la question.

201 réflexions sur « Un problème fumeux. »

  1. Cath

    Eh bien voilà.

    Avant que de parler de libéralisation du commerce du cannabis sous divers prétextes, se renseigner d’abord et avant tout sur les conséquences immédiates, à moyen et à long terme, au physique et au moral. Cela élaguerait beaucoup de commentaires je crois – j’en suis même certaine. Je ne parle pas d’une prescription médicale, je laisse cela à plus compétent que moi.

    Mais….

    Juste une petite question : en dehors des conséquences décrites dans ce billet, combien d’accidents de la route dus à la consommation de cannabis, avec l’effet à retardement, même plusieurs heures après la consommation ? Je ne sais pas si les statistiques françaises abordent enfin la question, alors que cela est vraiment pris en considération dans d’autres pays, depuis plusieurs années…
    Je n’entends plus parler de différence drogues dures, drogues douces. Les Pays-Bas ne mentionnent plus cette subtilité il me semble.

    Je ne veux même pas mentionner la compétitivité entre alcool, drogues, à qui est le plus néfaste. Il me semble simplement que certains débats sont simplifiés de manière outrancière, sans tenir compte de l’impact réel de la consommation sur les individus.
    Je ne veux pas davantage aborder la question de la soi-disante libéralisation du commerce qui couperait l’herbe sous le pied des entrepreneurs, ce n’est pas le lieu ni la question de Baptiste ici posée (mais je peux renvoyer à une biblio conséquente, principalement en anglais malheureusement).

    Je ne croirai pas davantage la personne qui se vante de consommer modérément le cannabis, de pouvoir s’arréter à tout moment. Les ravages sur la durée ne sont pas beaux à contempler, à tous les niveaux.

    Alors, si on peut éviter cela à nos semblables, aux enfants ?

    1. Jeb

      Et combien de morts, combien de vies détruites, combien de personnes réduites en esclavage, combien d’argent détourné, volé, combien de dégâts causés par la prohibition et la guerre contre les stupéfiants ??

      Prohibition (quelle qu’elle soit) = Juteux circuits mafieux + coûteuse lutte.

      Légalisation (ENCADRÉE) = Destruction des réseaux alternatifs + économies de la lutte (gigantesques) + revenus énormes générés pour prévenir, éduquer et soigner ceux qui choisissent de consommer.

      C’est un débat classique : Toute prohibition déplace le poids des conséquences depuis le consommateur (qui est censé choisir sciemment de consommer) vers la société toute entière (et dans notre monde globalisé on parle là de la planète entière). Inversement la légalisation replace la responsabilité sur celui qui choisit de consommer (le but étant de placer le plus possible des fonds générés pour éduquer tout le monde à consommer intelligemment)

      Personnellement j’ai déjà choisi mon camp, comme plusieurs pays déjà : légalisation totale (y compris drogues “dures” comme vous les appelez, pour moi cette distinction n’existe pas, demandez les effets de l’alcool à Baptiste…), avec encadrement + production + taxation + programme d’éducation/prévention tout ca par et pour l’Etat.

      Et je ne consomme que de l’alcool à dose raisonnable les soirs de Week-End où je sors, ca n’a rien d’un intérêt personnel.

      1. Maryline

        Je suis entièrement d’accord avec Jeb !!
        Et je rajouterais la notion de liberté, nous devrions être des individus libres de choisir. Si l’on veut interdire tout ce qui est “dangereux” encore faudrait-il definir “dangereux”… L’alcool est dangereux avec excès. Le cannabis aussi… Tout comme les fastfood, le nutella, le sel, le sucre etc… Tout peut etre dangereux avec excès ! On peut partir dans l’autre sens aussi : s’il est prouvé que faire du sport est bon pour la santé, alors à qand l’obligation d’en faire 2h/semaine…?? Ou s’arrête et ou commence le libre arbitre? Personne ne devrait se voir imposer de protection contre son gré, chacun doit pouvoir décider ce qu’il pense être bon ou pas pour lui.
        Et on peut se droguer avec tout et n’importe quoi: colle, diluant à peinture etc… si on veut interdire tout, on a pas fini…

        1. Stéphanie

          Il faudrait légaliser toutes les drogues, au motif qu’on peut se camer aussi avec de la colle ? Non mais je rêve ! Au nom du libre arbitre, interdisons d’interdire d’être cons… Ok, mais pas quand on risque la vie des autres en plus de la sienne…
          Vous me rappellerez juste quand vous avez entendu parler pour la dernière fois, d’un chauffard ivre de pâte à tartiner aux noisettes ayant provoqué la mort de piétons innocents.

          1. Maryline

            Ben justement, l’alcool est ce qu’il y a de plus dangereux en matière de risque pour les AUTRES. Et ce n’est pas interdit, loin de là!! Moi qui ne boit jamais une goutte d’alcool, je passe pour une “ringarde” juste parce que je n’aime pas ça… encore une fois, libre arbitre einh…
            Donc si on veut etre coherent on interdit toute les choses dangereuses (et dans ce cas la liste va contenir des milliers de choses, le stalinisme à coté ça va etre byzance). entre autre les voitures!!! Parce que tu as raison, combien de personnes roulent trop vite et provoquent des accidents qui tuent des gens innocent?? alors interdisons les voitures!! Et les battes ? Combien de mec énervés ont tabassé qqun avec une batte?? interdisons les battes!! etc…. On peut aller loin comme ça!

        2. Grand33

          @maryline
          Nous sommes en 2014 et le “il est interdit d’interdire’ date de bientôt 50 ans. Ne pas interdire mais “empêcher” quelqu’un de se bousiller au cannabis ou à l’alcool ou à autre chose me parait une bonne chose.
          A marseille le goût de la liberté a trop souvent le goût du métal des kalachnikov……
          Je suis d’accord sur le fait que chacun peut faire ce qu’il a envie, mais voir des personnes se détruire, j’aime pas, VRAIMENT.
          Pas facile …….

          1. Maryline

            Bien-sûr essayer empêcher les gens de se détruire est une bonne chose, une chose nécessaire même!! Mais ce qui détruit ce n’est pas la substance, c’est ce qui amène à consommer cette substance de façon immodérée.
            Un alcoolique, ou un toxico (ou tout autre type d’addiction qui entame les capacité de vivre, que ce soit les jeux video a outrance, les workaholic, …) n’est jamais quelqu’un qui va bien. Et lui interdire le produit de son addiction ne réglera pas son problème, il trouvera toujours une autre façon de se détruire.
            c’est comme le “kit” anti-suicide en prison… Ils prévoient d’éviter tout objet pouvant servir à ce suicider… mais au final le problème c’est POURQUOI ils ont envie de se suicider ??
            Ceux qui abuse des substances toxique sous quelques formes qu’elle soient fuient une réalité qui ne leur est pas supportable… alors le grand travail, c’est COMMENT le leur rendre supportable ? Il y a bien plus de travail à faire sur ce plan là…

          2. Albigène

            @Grand33
            Salut l’Ami.
            J’aime beaucoup ta phrase “A Marseille le goût de la liberté a trop souvent le goût du métal des kalachnikov”…elle me touche.
            Le sujet est très “clivant” et je me garderai bien d’émettre un avis ; je ne fais que citer Coluche : La drogue a fait cent morts en France l’année dernière, l’alcool cinquante mille ! Choisis ton camp, camarade !
            Ceci dit, je n’ai jamais été ni dans un camp, ni dans l’autre…
            La Bise

      2. Biscotte

        Légalisation encadrée = maintien ou instauration de circuits d’approvisionnement parallèles + accès plus facile aux dites substances

        Exemple :
        Tabac légal et peu cher et peu encadré = tabac largement consommé par la population française (il fut un temps où il fut distribué gratuitement aux soldats)

        Tabac légal et très taxé = baisse de la consommation “licite” du tabac + augmentation de la consommation “illicite” (car elle n’est plus légale en-deçà d’une certaine limite d’âge) + développement du trafic et de la contrebande

        L’idée “gagner plein de pognon en taxant un produit qu’on légalise mais quand même pas pour tout le monde parce que c’est pas dangereux mais quand même un peu plus que l’eau du robinet afin de faire disparaître tous les vilains trafics”, c’est la quadrature du cercle.

        Si on veut casser le trafic, on casse les prix et on ouvre au maximum l’approvisionnement (consommation autorisée dès 14 ans, formalités restreintes pour l’achat de ladite substance).
        Si on veut faire baisser la consommation, on augmente les prix et on restreint les possibilités d’approvisionnement, notamment avec l’application de sanctions très sévères (notamment des amendes très lourdes pour la moindre consommation).

        Faut pas rêver, la solution miracle n’existe pas plus que l’innocuité du cannabis, du tabac ou de l’alcool.

        1. Suze Araignée

          Ne pas confondre légalisation et dépénalisation de l’usage. Le fait est qu’envoyer quelqu’un qui a déjà subi moults traumatismes (ce qui est le cas de la majorité des usagers de drogues, en particulier des drogues dites dures) passer quelques mois en prison, ne l’aidera jamais, bien au contraire.
          Le fait est, aussi, que guerre à la drogue rime presque toujours avec guerre aux drogués. Et que, d’ailleurs, les Nations Unies ont reconnu que la guerre à la drogue est un échec.
          Le fait est que plus un pays est répressif à l’égard des usagers, plus ces usagers sont nombreux, et plus ils sont, aussi nombreux à mourir (overdoses, infections), et nombreux à contracter le VIH ou les hépatites B et C…
          Il y a 10 ans, le Portugal a dépénalisé l’usage simple de toutes les drogues. Celui ou celle qui se fait prendre avec un peu d’héro, de coke ou de shit, là-bas, ne subira pas les “quand on est junkie on ferme sa gueule” qu’on subit ici (cette phrase m’a vraiment été sortie, par des flics – hommes – qui me fouillaient sans ménagement – je suis une femme, mais “quand on est junkie…”). Non, au Portugal, on informera avec bienveillance cet usager des lieux et des soins qui existent. Résultat ? Depuis cette loi, au Portugal : le nombre d’usagers a considérablement baissé, le nombre de patients sous substitution considérablement augmenté. Considérablement baissé aussi le nombre d’overdoses mortelles, le nombre de contaminations VIH, VHC, VHB…

          Le fait est que nous, usagers de drogues illicites, en avons marre d’être traités comme des sous-humains, des déchets (sens du mot “junkie”…), des criminels. Notre seul “crime” est d’avoir subi des violences dans l’enfance et d’avoir un besoin irrépressible de les apaiser. Notre deuxième crime est que pour nombre d’entre nous, ce qui nous apaise, ce ne sont pas les drogues légales que sont l’alcool, le sport (ben oui, le sport aussi tue, mais bizarrement personne ne fout les sportif en prison), la vitesse… mais des drogues illégales. Le fait est qu’on ne veut plus mourir, qu’on ne veut plus consommer des produits dangereux car hors de contrôle, qu’on ne veut plus avoir le (non-)choix entre entrer dans le rang des abstinents forcés (qui sont nombreux à mourir d’alcoolisme ou de suicide, mais chut !) ou continuer à être des parias désignés par la justice comme les pires des criminels…

          Et de façon plus personnelle, le fait est que j’ai un peu beaucoup les boules de voir tant d’amis se prendre 72 heures de garde à vue (c’est le maximum, réservé aux terroristes, aux pédophiles… et aux drogués), des procès expédiés et des mois de prison pour quelques grammes d’héro, de coke ou de shit, tandis que mon violeur court toujours, alors qu’une plainte pour viols aggravés dort paisiblement, mais bon, les crimes contre la personne, c’est pas une priorité (il gare même sa voiture devant chez moi… en même temps, suis-je bête ? pour que les flics viennent, il me suffirait de mentir, de prononcer “shit”, “deal” ou “came” au lieu de la vérité : “viols”…).

          1. marie

            Ce que vous dites est terriblement vrai, là ou la société devrait être présente c’est dans le soin des traumatismes et la prévention( suicide, drogue , troubles alimentaires etc ), une fois que l’on met le doigt dans l’enfer des drogues le chemin pour en sortir est titanesque, notre société laisse sur le boud de la route trop de gamins en souffrance, en errance. Il y a eu un programme , je ne sais pas ou il en ai ,vu les finances de l’Etat, pour augmenter le nombre de place de prisons (!), il n’y en a pas pour des centres de soins aux drogués, il n’y en a pas pour l’accès à la culture, il n’y en a pas pour une éducation véritable dans le sens d’élever les consciences . Et annoncez à votre entourage familial que vous avez besoin d’un bon neuro psy pour ranger vos étagères on vous regardera avec des yeux de lori, “c’est donc ça elle a un grain!”, et vrai les femmes mais les hommes aussi victimes de viols ne sont pas considérer par la justice comme des priorités absolues parce qu’elle aussi n’a pas les moyens et bien évidemment des moyens pour dans la formation psy des policiers, nombre de témoignages de personnes violées ou battues attestent de la non considération du traumatisme subit par ceux qui devraient avoir le premier geste de secours lors du dépôt de plainte. Je vous souhaite VRAIMENT de trouver les bonnes personnes pour vous aider dans votre combat.

          2. Cath

            J’ai lu vos posts.
            J’enrage d’avoir à lire qu’une personne qui a subi ce que vous avez subi n’est pas écoutée, pas aidée, pas secourue…

            N’existe-t-il pas des associations pour vous aider et vous guider dans votre combat pour faire entendre votre voix et réveiller la plainte qui dort ? Il y a des avocats combatifs, pas que des moules quand même. Et il y a aussi des policiers et des gendarmes qui prennent à coeur leur boulot – je ne suis pas de la profession- et ils ne sont pas tous horribles, même si il est vrai que pour nombre d’entre eux, l’uniforme tient lieu de cerveau et de certitudes, hélas.
            Je sais que le Procureur en entendrait parler, et il devrait en entendre parler. Faites-en un combat, peut-être le faites -vous déjà, mais ne laissez pas ces actes odieux vous détruire plus avant.

            Je ne serai jamais pour la libéralisation de drogues, c’est viscéral. Je ne comprends pas davantage ce besoin, ce n’est pas ma voie. Mais je n’accepte pas qu’on maltraite les gens qui souffrent, tout simplement.
            Vous avez une belle plume, et un bel esprit : on le lit au travers de cette souffrance qui ne dit pas son nom. On a tellement besoin de cela. Alors utilisez ces armes pour faire rendre gorge à votre tour.
            Et restez avec nous sur le blog Suze ( pas araignée, je n’aime pas l’image, désolée).

          3. Suze Araignée

            J’ai du nouveau, par rapport à ma plainte… le policier qui a enregistré mon Procès Verbal, après avoir cherché l’adresse de mon violeur (qui a la sale manie de ne pas arrêter de déménager, de changer de départements et de vivre en squatts, d’où la difficulté de mettre la main dessus) pendant plus de deux ans (moi qui pensais que cette affaire était morte en enterrée !), a décidé de le convoquer en envoyant la convocation dans l’appartement familial, où vit son petit frère (son père est mort, sa mère est partie dans les DOM-TOM). Avec l’espoir que son frère ramasse le courrier et que mon violeur reçoive enfin cette convocation.
            Ensuite ? Eh bien, ensuite, lui sera demandée sa version des faits, et puis je pourrai venir “vider mon sac” lors d’une confrontation. Le policier qui s’occupe de mes plaintes (ouais, y en a une autre, c’est une longue histoire), m’a promis cette confrontation. Mais il m’a prévenue qu’à moins d’un miracle (si mon violeur avoue, par exemple), ça n’aboutira jamais à un procès. C’est le Procureur, au pénal, qui décide du sort des plaintes (tribunal ou pas tribunal), raison pour laquelle moins de 10% des cas de viols connus par la police sont jugés. Manque d’éléments pouvant servir de preuves…
            J’ai la chance par contre que ce policier soit bienveillant, compréhensif, qu’il ne me juge pas, ne me soupçonne pas de mentir… il est Lieutenant à la Brigade des Mineurs (à cause de l’autre affaire qui elle a eu lieu quand j’étais mineure… et qui n’ira jamais non plus au tribunal faute d’éléments, mon cerveau ayant presque tout effacé – refoulé).

            Ceci dit, je ne place pas ma reconstruction psychique dans les mains de la justice. Et encore moins dans celles de mes abuseurs (longtemps j’ai rêvé d’excuses ; je me fiche bien maintenant de leurs excuses ou de leur absence d’excuses ! Comme dit mon psy, ce serait leur donner encore beaucoup trop de pouvoir). J’ai un excellent psychiatre avec lequel je suis une thérapie analytique, et c’est là que je place ma reconstruction. Mon psy remet le monde à l’endroit pour moi. Et ça me donne des ailes.

            Et sinon, je continue à me battre pour les droits des UD (usagers/ères de drogues) à ne pas être discriminé-e-s, persécuté-e-s, jugé-e-s, rejeté-e-s, incompris-e-s, infantilisé-e-s, etc.

          4. Mésange

            Effectivement, la justice n’est pas là pour reconstruire le psychisme… mais savoir son/ses persécuteurs enfin retrouvés et poursuivis, assister à leur procès avec tout ce que cela doit avoir de difficile voire d’horrible à revivre, ça doit quand même donner un bon coup de pouce. Etre reconnu-e comme victime est absolument essentiel ; c’est ce que fait ce policier pour vous, en sachant ses limites d’action.
            Peut-être qu’avec la psychanalyse, vos souvenirs se débloqueront un jour, vous permettant de réactiver la procédure de la 1ère plainte. Avez-vous essayé l’hypnose? Ce n’est certes pas la panacée mais il me semble que cela peut aider. Je suis ravie que vous ayez un psy à la hauteur de vos souffrances et j’espère que vous finirez par trouver l’apaisement.
            Je viens de finir de lire “le Roman de Boddah” d’Héloïse Guay de Bellissen : l’héroïne me faisait peur, désormais, elle me terrifie tant son addiction semble quasiment incontrôlable, du moins à lire la descente aux enfers (même romancée) de Kurt Cobain.
            Continuez à donner de vos nouvelles, Suze, s’il vous plaît…. et prenez bien soin de vous.

      3. dom

        la légalisation totale serait “criminelle”
        pour l’alcool “c’est trop tard” pour interdire ,mais on ne peut quand même pas “légaliser” la consommation des produits qui entrainent (comme l’alcool peut le faire) une maladie grave qui s’appelle la dépendance!!! (très forte pour héroine, cocaine, crack et je me répète alcool)
        un peu de bon sens, ça s’appelle de la santé publique
        (trop tard aussi pour interdire la cigarette cancérogène …)
        Toutes les substances psychoactives(licites, illicites,+médicaments )ont les mêmes potentiels d’action à des degrés différents:
        1 toxique
        2modification psychique (=effet recherché)
        3dépendance (=maladie qui peut être très grave et difficilement curable )

        1. Laudela

          Je sais que c’est un très vieux post mais juste pour éclairer votre lanterne, il y a une énorme hypocrisie dans le système de santé. J’ai perdu un amie très proche d’un cancer .son oncologie était treees réticent au sujet de l’huile de cannabis (“vous comprenez, nous n’avons pas assez de recul, et de plus c’est issue d’une drogue”) mais lui a administré les plus forts dérivés d’héroïne et de cocaïne pour qu’elle supporte la douleur des derniers moments.. donc bon…j’ai perdu le peu d’estime qui me restait pour les laboratoires pharmaceutiques et leur collaborateurs en blouse blanche . arrêtons de se leurrer.

      4. Cath

        La notion de drogue dure ou douce est – ou était- avancée par les tenants de la libéralisation. C’est à dessein que je citais les Pays-Bas où cette différence est-ou était- très en vogue pour justifier la législation actuelle et lacunaire, et le commerce florissant, sachant que l’état en perçoit des retombées par le biais des taxes.
        Je n’ai jamais été partisane de cette notion, et tout comme vous, je pense qu’elle est absolument artificielle.

        Maintenant, encadrement, taxation, prévention par l’état.
        La taxation, on y est – voir la taxation sur l’alcool et le tabac. Donc voir aussi les difficultés de mettre en place un véritable politique de prévention – voir les dernières offensives du lobby du tabac, par exemple, lors des discussions au parlement européen sur une proposition de directive élaborée notamment sur la base des travaux de l’OMS. Et je ne cause même pas des délais sans fin infligés à ces travaux par des manoeuvres incessantes.

        La taxation des drogues ? Mais cela a été fait en France, même si il est de bon ton de ne pas en parler, d’oublier la régie de l’opium…
        Et bien sûr ne pas oublier les principes de la législation fiscale française qui veut qu’un impôt prélevé ne l’est jamais en vue d’un usage précis. Donc, on ne peut pas affirmer que les impôts prélevés sur les drogues ou sur le tabac seront affectés à l’usage de x.

        La prohibition et le marché clandestin /noir.
        Encore l’exemple du tabac, de l’industrie, qui avait mis au point une stratégie efficace pour précisément fournir le marché noir et torpiller tous les efforts d’information et de prévention. Il faut lire le dossier de plainte déposé par la Commission européenne il ya une bonne décennie devant les autorités fédérales américaines. C’est très instructif. L’industrie du tabac a préféré signer un accord plutôt que d’aller au procès, changer de nom…

        Et que dire des producteurs, des cultivateurs ? Auront-ils seulement la liberté de choisir ce qu’ils cultiveront ? Ce libre choix n’est pas vraiment ce qui se passe dans les pays producteurs.
        A bien y réfléchir, comment est la vie dans ces Etats où précisément l’encadrement souhaité n’existe pas vraiment, où la production couvre les “besoins” internationaux ? Il ne me semble pas qu’il y fasse si bon vivre. Ce ne sont pas davantage des modèles de démocratie.
        Il faudrait aussi penser à la vie de ces gens, non ?

        Ce sont des pistes que je soumets à la réflexion. Vous avez raison, la prohibition ne règle rien. Mais il y a des pratiques qui ne sont pas à encourager, même pas au nom de l’économie. J’en reviens au tabac : l’herbe à Nicot n’était pas néfaste en soi, mais la cigarette de nos jours n’a plus rien à voir avec elle. On n’y ajoutait pas la “soupe” propre à entraîner l’addiction. Et le cannabis actuel n’a plus rien à voir avec la fumette de 68, comme l’a fort bien relevé un des commentateurs du blog.
        J’essaie de comprendre, d’y voir plus clair, de prendre en compte divers angles, mais je n’y arrive pas, je l’avoue.

    2. fournier

      Chère Cath, j’ai 53 ans, j’ai arrêté il y a 6 mois de consommer mes petits joints quotidiens; tout va bien; vous me rencontreriez vous ne le soupçonneriez même pas; je suis insérée, je bosse depuis 30 ans, j’ai élevé 2 enfants qui vont très bien; je n’ai jamais eu d’accident; je connais des tas de gens qui sont fumeurs réguliers et ont une vie des plus normales sociétalement et ne sont des dangers pour personne; ces fumeurs sont des fumeurs qui ne cherchent pas la défonce juste à être bien, tranquille sans excès; oui, c’est possible; en revanche je ne connais aucun buveur régulier d’alcool qui aille bien et qui ne soit pas détruit au bout de quelques années; et à mon âge j ‘en ai même vu mourir; mon but n’est pas de faire l’apologie du shit, non, ce n’est pas bon pour la santé de fumer quoique ce soit; c’est bien pour ça que j’ai arrêté au même titre que les cigarettes; j’ai toujours dénoncé auprès de mes enfants cette habitude agréable mais dangereuse pour mes poumons; mais en même temps, je leur ai toujours dit que c’était pas trop grave non plus et qu’il fallait surtout se méfier de plein d’autres drogues mortelles, très addictives et qu’il ne fallait pas tout mettre dans le même panier; comme pour l’agriculture, il peut y avoir une consommation raisonnée de ce produit et les fumeurs de joints peuvent être des gens bien qui ne vous mettront pas en danger; c’est peut-être votre médecin, l’instit de vos enfants ou votre banquier qui se détendent ainsi après une rude journée; perso je n’aime pas l’apéro! en revanche je dis toujours aux jeunes de faire très attention , d’essayer de ne pas consommer car cela peut déclencher des maladies qui n’attendaient que ça pour surgir (schizo etc…) mais de toutes façons, elles finiront par se réveiller; je leur dis aussi que leur cerveau est en phase de développement et qu’ils encoerrent plus de danger à leur âge; mais surtout je parle, je communique, je ne culpabilise pas , je ne moralise pas; j’essaie d’être vigilante et bienveillante; parfois il m’est arrivé de le partager avec certains et cela permet de discuter …. alors ni clope, ni joint, ni alcool, c’est le mieux mais soyons réalistes et surtout soyons là à l’écoute pour ne pas les laisser se perdre …

      1. Cath

        Vous avez arrêté joints et tabac, et vous êtes soucieuse de préserver votre entourage et vos enfants.
        Cela donne à réfléchir.
        Et ce n’est pas une critique dans mon esprit. Mais qu’en est-il précisément pour ceux qui ne parviennent pas à s’arrêter ? Tabac ou joint. Ceux qui sont plus sensibles à un des composants de ces produits, et qui ne parviennent pas à surmonter le manque ?

        Je ne fume pas – l’odeur du tabac et la fumée m’ont toujours indisposée depuis l’enfance ( et j’avoue ne pas être mécontente de ne plus avoir à supporter le tabagisme passif -et ses conséquences- qu’on m’imposait dans les lieux publics et autres restaurants). Je comprends encore moins l’attrait pour le parfum “dessous de bras” pas lavé… Et accessoirement, je réagis mal à la morphine.
        Je fais partie de ces gens qui ne boivent pas, qui n’apprécient pas.
        Pas joyeuse, selon certains critères en cours, mais pratique quand on sort au resto puisque je peux conduire pour ceux qui ont bu.

        Etes-vous certaine que vous rencontrant un jour, je ne “verrais” pas que vous avez fumé dans le passé ?

        Je ne prône pas la prohibition, je cherche à comprendre comment apporter une réponse à un problème majeur. Je ne suis pas égoïste au point de penser exclusivement responsabilité de la personne qui choisit de consommer ou pas. Il y a l’information sur les conséquences à dispenser, mais comme pour le reste, si on est honnête, il faudrait s’assurer que c’est bien compris, entendu. Et là, c’est pas gagné.
        Il y a aussi les personnes à protéger, les enfants à préserver, et il s’agit aussi de préserver leurs chances de choisir dans le futur, ou me trompé-je ? Car c’est bien cela que vous faites en expliquant et en communiquant ?

        Et puis il y a ceux qu’il faut ramasser, aider à se reconstruire si la chose est encore possible…

        Je ne dis pas que la solution est unique, je dis qu’il faut voir et essayer d’apprécier un sujet dans toute son étendue, et accessoirement ne pas sous- estimer l’histoire, ses enseignements, ses causes et raisons ou excuses (voir par exemple la guerre de l’opium, tenants et aboutissements au 19ème siècle, avec ses retombées au temps présent).
        Et aussi se renseigner sur les stratégies et les intérêts de producteurs en règle générale et en particulier (industrie du tabac ?). C’est en général assez déprimant si on veut garder de l’intérêt pour le genre humain.

        Voilà, pas très joyeux.

  2. Pivoine

    Merci d’aborder aussi un sujet qui est souvent banalisé par ceux qui en ont fait des expériences “heureuses”.
    J’ai “perdu” quelques élèves à cause du cannabis et je le les oublie jamais quand le sujet arrive jusqu’à moi ….

    1. Ema Luna

      Je ne peux qu’approuver ce commentaire, j’ai aussi “perdu” quelques élèves à cause de cette drogue “douce”, le paradis artificiel semble plus attrayant que les cours, et j’ai vu de très bon élèves, de jeunes étudiants passer “d’une vie ordinaire, avec des amis, du sports, des sorties, la fac” à “fumer toute la journée, manger parce que la fumette ça donne faim, et glisser lentement vers une déchéance physique et morale”, tout ça sans même toucher aux drogues “dures”.
      Je ne crois pas à la “théorie de l’escalade”, je crois que même en restant au cannabis on peut détruire sa vie, je le crois parce que je l’ai vu! De même que pour l’alcool. Alors oui, il y a des gens qui peuvent fumer leur pétard du soir sans danger, et d’autre qui boivent leur petit verre le samedi soir, mon grand père a même bu son verre de vin rouge à table toute sa vie et il se porte comme un charme à 83 ans, mais mon oncle a ruiné sa famille à coup de whisky coca. Il faut être vigilant, parce que toutes ces substances n’ont pas le même effet sur les organismes, et sur les psychés. Comme mimi, je crois qu’il faut être attentifs à ceux qui nous entourent et nous tiennent à cœur et faire de la prévention à fond. Moi je compte faire lire ce post à mes élèves… Comme Bibi, je n’ai pas d’avis définitif sur la question.

  3. mimi

    Je suis maman de 3 enfants(25, 22 et 10ans) et notre rôle préventif est LOIN d’être facile à nous parents !!!!
    discutions……..bouquins……. What else???(Georges est à côté de moi et il a l’air d’approuver)
    Salut à vous tous

  4. Grand33

    Bonjour Bibi,
    Ha !!! le cannabis …… Je considère que la “fumette” est une porte d’entrée vers des produits plus durs et plus dangereux.
    Comment faire pour enrayer la consommation ? Plus de repression ? Plus d’éducation et/ou d’informations ? Plus de ??? Je ne sais pas vraiment, un peu de l’ensemble ? Malheureusement, je crains que l’économie parrallèle qu’engendre ce phénomène est tellement puissante que nos jeunes ( et moins jeunes ) y seront encore longtemps confrontés.
    L’alcool et le tabac sont en vente libre, les anxiolitiques et autres somnifères sont prescrits à foison, les casinos et autres jeux sont accessibles à tous ; Tout ce qui produit de l’addiction reste dangereux pour la santé physique et/ou psychologique.
    Enfin tout sauf le blog à Bibi !!!!
    La bise

  5. bluerhap

    “La personne ne devient pas schizophrène à cause de ça”.
    Euh, ben ça c’est ce que nous croyions à l’époque où je fumais des pétards. Aujourd’hui, il s’est avéré que si, justement : le cannabis “crée” des psychoses

      1. laure

        Bonsoir,

        ana, je suis obligée de réagir
        j’ai essayé quand j’étais étudiante, il y a assez longtemps. Un fois, et j’ai eu quelques heures après de véritables hallucinations. Cela m’a fait peur, je n’y ai jamais retouché. Je ne suis pas fragile psychiquement, j’ai un métier à responsabilités, une famille. Par contre j’affirme qu’il s’est passé là un vrai truc flippant, et c’est avec le cannabis que c’est arrivé. C’est la seule fois.

        1. Alike

          Vous confondez la maladie avec un effet temporaire. Il se peut que des substances entraînent des hallucinations ou autres effets, mais ce n’est pas forcément une maladie. Néanmoins, comme le sujet de ce billet, ça peut être le “déclencheur” précoce d’une maladie comme la schyzo.

  6. titou59

    c’est vrai que c’est un sujet compliqué… que dire … toute substance peut être nocive ou dangereuse, mais certaines sont légalisées d’autres non. Peut-on (doit-on) légaliser le canabis ? c’est vrai que dans certains cas dont le pourcentage est faible (heureusement) il y a un risque de bouffées délirantes, voir d’épisodes psychotiques avec paranoïa ou autre … Mais si on compare avec le vaccin contre l’hépatite actuellement mis en cause dans des cas de sclérose en plaque, doit-on interdire ledit vaccin ? doit-on interdire une substance inoffensive pour la plupart mais nocive voire mortelle dans des cas sporadiques ? si seulement on pouvait “tester” un produit avant de l’utiliser, comme lorsque l’on veut se teindre les cheveux ! lol
    Hélas, pour le canabis, comme pour les vaccins, on ne teste pas ! Et une fois que c’est fait, on ne peut revenir en arrière, avec tout ce que cela implique. J’ai une bonne amie à qui son médecin a imposé un vaccin inutil (vaccin anti tétanos), le résultat ne s’est pas fait attendre, en 15 jours, elle a débuté une grave maladie neuronale, elle est hospitalisée quasiment tout le temps, et elle ne guérira jamais. Son corps s’affaiblit chaque jour, elle ressent des douleurs atroces tout le temps, elle perd la mémoire, elle ne peut plus marcher sans béquille… son corps souffre, et elle se voit chaque jour perdre de son autonomie… Et elle n’a qu’une trentaine d’année. Pour cette petite histoire, je te la raconterais ce soir lors de la dédicace.
    Tout cela pour dire, que “quelque soit la substance, tout produit, médicament, nourriture peut devenir nocif”. A chacun d’être “éclairé”, de savoir en toute connaissance de cause et de prendre le risque…ou pas !

    1. Biscotte

      Le vaccin anti-tétanique, “inutile” ? Vous avez déjà vu quelqu’un mourir du tétanos ? Il semble que certains vaccins puissent déclencher chez certaines personnes des réactions “auto-immunes”, mais c’est statistiquement exceptionnel. Evidemment, personne n’a envie d’être la statistique… S’il y a effectivement un lien entre la maladie terrible de votre amie et le vaccin (les coïncidences existent), une piètre consolation peut-être de vous dire que cela aurait tout aussi bien pu arriver si elle était entrée en contact avec un virus à l’état “naturel”. Le médecin n’a rien imposé, c’est la loi, ce vaccin est obligatoire, sauf contrincation médicale.

      1. titou59

        @ biscotte : comme je l’ai dit “DANS SON CAS” le vaccin anti tétanique était INUTILE ! Mais puisqu’il faut expliquer, alors expliquons complètement. Mon amie est éleveuse de chiens comme moi. Ce sont des molosses, qui parfois peuvent avoir des “sautes d’humeur” entre eux. Résultat, elle a eu 2 chiens qui se sont chicanés, elle s’est interposé et elle a été légèrement mordue. Ce qui en soi, n’est rééllement pas gravissime, j’ai déjà eu des blessures bien plus importantes que la sienne qui n’ont nécessité ni vaccin ni soins particuliers. Ici on parle donc de morsure légère, par un chien vacciné plus que la normale vu que ce sont des chiens d’exposition. On ne parle pas ici d’une morsure par un chien errant, dont on ne connait pas l’état sanitaire, mais bien d’un chien personnel, ultra vacciné, d’une proreté au dessus de la normal, et de plus la morsure était vraiment “très superficielle”, et n’a même pas nécéssité de points de sutures, ou de soins, à peine un peu de désinfectant et c’est tout. Cependant, le médecin a imposé un vaccin car “il ne se souvenait pas si mon amie avait été vacciné avant”. Il a en plus “oublié” le fait que dans la famille de mon amie, il y a 6 personnes qui ont de graves maladies auto immun, ce qui de fait, l’exclue des vaccinations, du fait des risques trop important de déclarer … ben ce qu’elle a déclaré à peine 15 jours après. Dans son cas, et sans même parler des maladies auto immun et de son terrain plus que difficile, le fait que c’était son chien personnel, sain, et que la blessure était superficielle seule une sérologie antitétanique aurait été suffisante. Le résultat est là : mon amie qui est à peine trentenaire est quasi handicapée, devient grabataire, a une sorte de forme de sclérose en plaque, aucun traitement de fait effet, elle souffre le martyre, et même sous morphine la douleur est encore là. Elle ne guérira jamais, et à l’heure actuelle, elle ne sait même pas si les médecins vont finir par trouver un traitement contre la douleur qui soit un tant soit peu efficace. La vaccination est quelque chose d’important, d’utile, de nécessaire … mais seulement pour la majorité des gens, et il ne faudrait surtout pas occulter le fait qu’elle peut malheureusement être mortelle pour certains cas particuliers … tout comme n’importe qu’elle substance médicamenteuse, psychotrope, ou autre. Tout comme le canabis, qui était le thème de réflexion de ce sujet. J’évite la plupart du temps de poster, mais quand je le fais, je n’avance pas n’importe quoi, sans réfléchir avant et sans “connaitre” mon sujet. Je le répète donc “dans son cas le vaccin antitétanos était inutile et surtout trop dangereux”.

        1. Eléonore

          Bonjour,

          Permettez-moi une courte remarque sur “l’innocuité” supposée des chiens personnels, vaccinés et tout le bla-bla.
          Un simple exemple va vite réduite tout cela à néant: jusqu’à il y a peu de temps, ma mère avait un husky. Propre, vacciné, suivi régulier par le véto et tout le tintouin. Et puis un jour, une conjonctivite. Ma mère, en voulant nettoyer l’œil du chien qui coule, se fait “attraper” la main. Comme elle n’a quasiment pas saigné, elle a désinfecté et voilà (en fait, un point de morsure sur le majeur et le gras de la main).
          Le lendemain, sa main avait doublé de volume. Le médecin prescrit des antibios qui ne font d’effets. Son état se détériore tellement qu’on l’emmène d’urgence en clinique de la main.
          Verdict: Une pasteurellose, une opération en urgence pour nettoyer et selon le chirurgien, l’amputation n’était pas loin. Quelques jours d’hospitalisations sous morphine et aujourd’hui une algodystrophie qui paralyse sa main.

          Oui, même un petit chien qui prend son bain 1 fois par semaine est porteur de germes dangereux. Voilà pourquoi un rappel de tétanos est proposé.

        2. Biscotte

          Vu comme ça, avec de tels antécédents de maladie auto-immunes, je comprends mieux, je suis désolée, votre formulation n’était pas très claire. Les maladies auto-immunes du type sclérose en plaques peuvent aussi être de belles saletés. Cela dit, le tétanos peut s’attraper même dans des conditions d’hygiène importantes, il suffit de se piquer avec un épingle, de s’érafler avec un clou dans la rue ou se planter une écharde dans la main. Si on jardine, la moindre plaie présente un risque si elle entre en contact avec la terre. Si on ne peut se faire vacciner, il faut bien procéder à une désinfection systématique (on ne risque pas que le tétanos). Les cas mortels sont heureusement rares en France (20 par an), presque autant que les affections comme celle de votre amie (le déclenchement d’une maladie auto-immune après vaccination étant heureusement exceptionnel).

          Cela dit, si le médecin connaissait les antécédents familiaux, je pense qu’il y a une faute lourde de sa part.

          1. titou59

            @ biscotte : oui le médecin connaissait les antécédants vu qu’il soige toute la famille dont la mère de mon amie qui a 2 maladies auto immun (sa mère). Mon amie est même passé à “sans aucun doute” pour parler de son problème (pour ceux que cela intéresse c’était le sans aucun doute n°76 et elle passe à la fin de l’émission). Et désolée de n’avoir pas été plus claire, c’est vrai que lorsqu’on ne connait pas les tenants et aboutissants et qu’on ne s’y connait pas en médecine, “l’inutilité de la vaccination” était une phrase malheureuse(comme quoi, on ne doit jamais sortir une phrase de son contexte).
            @ éléonore : je précise qu’il ne s’agit pas de “toutous” personnels, de “toutous à sa mémère”, qu’on lave toute les semaines (ce qu’un éleveur comme mon amie ou moi ne faisont pas d’ailleurs car cela abime le poils et provoque des maladies de peau chez le chien d’ailleurs, mais ce n’est qu’un rappel pour les néophytes : un chien ne se lave jamais toutes les semaines, car cela enlève le sébum qui lui protège la peau et cela entraine des dermatoses importantes), mais bien de chiens d’élevage, qui font des concours de beauté. Les chiens ont donc “tous” leurs vaccins, même certains que les particuliers n’ont pas, et comme pour la nourriture, la gamme des vaccins est “supérieure” à ceux des particuliers vu les risques particuliers qui eux aussi sont supérieurs (en expo on est en contact avec une quantité énorme de chiens donc de germes : les vaccins sont plus puissants que pour un particulier dont le chien ne va jamais être en contact avec 250 à 3000 chiens comme nous pouvons l’être pendant une expo). Le véto peut voir nos chiens jusqu’à 10 fois l’année minimum (voire plus s’il y a effectivement quelque chose). Nous soignons, surveillons nos chiens comme des sportifs de hauts niveaux, ils sont choyés (du moins, c’est comme cela que je suis avec mes loulous et mon amie est comme moi). En revanche, quand on a une morsure, oui il faut bien désinfecter à l’eau oxygénée et laisser la plaie à l’air libre (les microbes étant anaérobie, si on ferme la plaie, on permet aux microbes de vivre, c’est l’oxygène qui les tue). J’en ai eu une récemment : j’avais “l’empreinte dentaire” de ma bouledogue sur le dos et le gras de la main( ça m’apprendra à vouloir séparer 2 bulldogs et 2 bouledogues qui se disputent (3 femelles en chaleur et 1 mâle … c’est pas simple à gérer) pour éviter qu’ils ne se blessent (en expo de beauté les cicatrices c’est pas top lol) et ne pas être aussi rapide qu’eux ! ). Résultat ma main était relativement gonflée, avec les impacts des dents bien visibles, les canines ayant transpercé la peau et les chairs (d’où le gonflement). Surtout qu’en plus, on a de belles petites veines sur le dos de la main … Heureusement qu’ils sont éduqués pour relacher automatiquement la pression de leurs machoires s’ils sentent la peau humaine(et quand je dis “heureusement”, c’est VRAIMENT heureusement car une vrai morsure, profonde, comme les carnivores peuvent s’infliger, là c’est beaucoup plus grave, d’où l’importance quand on a un chien de bien lui apprendre le “reflexe d’inhibition de morsure avec l’humain” car sinon quand votre chien vous mord, il le fait comme s’il mordait un autre carnivore comme lui or physiquement nous sommes plus faibles qu’eux)… je n’ai eu qu’une morsure et la bagarre s’est arrêté directe tellement ils ont eu peur de m’avoir fait mal(ce qui était le cas en fait, mais la douleur arrive après). Sachant que mon système immunitaire est plutôt mauvais, (je fais des pneumopathies sévères quand d’autres font un rhume léger, et je monte à 41° pendant 3 semaines) j’avoue avoir eu un peu peur vu le gonflement … et bien j’ai rouvert chaque point d’impact(car le sang avait déjà coagulé) et j’ai copieusement versé l’eau oxygénée aussi souvent que j’ai pu, demandé au toubib quelques antibio pour la route (ce qui a occasionné des sueurs froides à mon toubib car je suis allergique à pas mal d’antibio) et en une semaine c’était passé. J’ai récupéré la mobilité de la main et du poignet au bout de 2 semaines… Parfois à vouloir trop en faire (pansement, bandage…), on fait pire que mieux.

          2. youna

            et le chlorure de magnésium ? plus une bonne désinfection ; comme vous le dites les cas de tétanos mortels sont extrêmement rares, donc cela vaut-il le(s) risque(s) du vaccin ?!

        3. Larcifeum

          @titou59 : vous faites vraiment d’une exception (réaction auto-immune etc…) une généralité (en l’occurrence sur les drogues)… Vous voulez polémiquer ? Polémiquons. Votre amie est éleveuse de chiens, je suppose que les morsures -du moins les morsures légères que vous évoquez (blessure très superficielle)- ne sont pas rares. Elle devait donc savoir les soins à y apporter, sans avoir à faire appel à son médecin. Et elle devait sans nul doute également savoir si elle était ou non à jour de ses vaccins. Par ailleurs si elle a de lourds antécédents familiaux de maladies auto-immunes qui l’excluent de fait de la vaccination, elle devait le savoir encore mieux que son médecin traitant, non ? Comment dès lors se fait-il qu’elle ait tout de même accepté cette vaccination ? Elle devait a minima avoir conscience des risques qu’elle prenait en réalisant cette vaccination “pour une blessure très superficielle ne nécessitant qu’un peu de désinfectant, c’est tout”…
          Savoir dire “non” à l’autorité lorsque l’on considère que cette autorité nous demande quelque chose de dangereux, pour soi ou pour les autres… Tout l’enjeu de l’éducation de nos jours (et depuis quelques décennies déjà…).

    2. Flogaya

      Biscotte me l’a enlevé de la bouche : Il faut n’avoir jamais vu une personne mourir du Tétanos pour considérer ce vaccin comme inutile !!! C’est même le seul que l’on doit impérativement renouveler durant toute sa vie ! Les problèmes ne proviennent pas de la vaccination, mais des adjuvants que certains laboratoires ajoutent aux vaccins pour augmenter leur efficacité, tous vaccins confondus…

  7. J@y

    Un peu surpris de constater ce genre d’appréciations…
    J’entends par là que, comme souligné, le cas présenté est celui d’une psyché fragile pour laquelle une “légère pichenette” a permis la bascule.

    Je crois comprendre des quelques écrits disponibles que ce genre de conditions se déclenche à peu près à cet âge là, et que oui, le cannabis va précipiter les choses, mais que dans tous les cas, ces psyché auraient basculé avant 25 ans.

    Le raccourcis, qui sera pris par la très grande majorité des gens sera cannabis = crise délirantes, et que crise délirantes peuvent être donc évités par l’abstinence de consommation du cannabis, et ça malheureusement, c’est archi faux, plutôt bête, et profondément dangereux comme mode de pensée pour les gens qui aurait à traiter avec “une psyché fragile” dans leur entourage/famille…

  8. J@y

    Sans compter que cela ajoute encore à une diabolisation peu cohérente et sans réelle base scientifique du cannabis.
    30 ans que les seuls recherches médicales autorisés sur le cannabis sont pour démontrer ses aspects nocifs et ils n’ont pas trouvé grand chose, quelques années que cela change et les résultats sont plus qu’intéressants, consultez par exemple les études démontrant les bienfaits dans le traitement de la leucémie ou autre…

    1. Biscotte

      Depuis 30 ans, seules les recherches médicales autorisées sont celles qui démontrent les effets nocifs du cannabis. Mais il y a des études qui démontrent ses bienfaits.

      J’en conclus que ces dernières études ou ne sont pas médicales, ou sont antérieures à 30 ans, ou sont illégales (et donc réalisées en-dehors de tout contrôle institutionnel).

      Plus sérieusement, nul ne conteste que le cannabis a du potentiel du point de vue médical (surtout pour les gens qui ne supportent pas les opiacées et qui ont très très très mal). Nul ne conteste aussi que si le cannabis est aussi intéressant de tous les points de vue (tant “récréatif” que “médical”), c’est qu’il a des effets notables sur l’organisme. Or tout effet est, selon les circonstances, bénéfique ou nuisible (ou les deux à la fois). La morphine est un médicament à la fois plus efficace et plus dangereux que le tilleul. Les gens ne fument pas le cannabis juste parce que ça a une jolie couleur.

      Et je voudrais bien savoir comment on traite une leucémie avec du cannabis. Certains symptômes dont la douleur, je veux bien, mais la leucémie en elle-même…

      1. titou59

        @ biscotte : il me semble, mais il faudrait refaire des recherches à ce sujet, que l’usage de cannabis à but thérapeutique (antidouleur) dans le cas de cancer en phase terminal (études et cas cliniques aux usa) serait préférable à l’utilisation de la morphine, qui elle en cas de surdosage, tue le patient. Mais je n’en suis pas certaine, car je ne me suis pas “penchée” sur le sujet complètement et je n’ai pas cherché lesdites études qui en parlent.

        1. Biscotte

          Je crois surtout que ça dépend des personnes, certaines étant intolérantes aux opiacées et d’autres aux cannabinacées. Mais effectivement, les études dans ce domaine manquent. Après, je me laisse empoter, mais je suis exaspérée par les gens qui ont tendance à penser que, sous prétexte que le cannabis a un potentiel médical intéressant, c’est inoffensif. L’aspirine aussi a du potentiel, mais un mauvais usage peut tuer. Aucune substance active n’est jamais totalement inoffensive. J’ai un ami qui a été tué par un individu qui était sous l’emprise du cannabis (et qui l’a fait passer par la fenêtre), lequel individu fume toujours, d’ailleurs, et milite dans une association qui proclame que quand c’est “bio”, ça ne risque rien.

  9. Herve CRUCHANT

    “Si tu changes des lettres” comme disait un blogueur-toubib aimé, tu peux transformer “cannabis” en autre chose; juste pour rigoler un peu. Au début. Parce que tu vas vite dépasser le faut-faut pas et te poser des tas de questions existentielles.

    Œuf corse, yen a qui vont dire : on peut pas tout confondre; nous on est raisonnables et adultes….

    Tiens, en commençant à écrire, j’avais pas pensé à remplacer “cannabis” par “adulte” ou, pire “raisonnable”… on m’aurait enfumé à l’insu de mon plein gré ?

  10. dandan

    infirmière psy aux urgences, j’en ai vu arriver un certain nombre de ces gamins à qui le cannabis avait fait franchir le mur ; celui qui sépare les névrosés lambda des psychotiques…
    je pense, comme Baptiste, que pour certains c’est la pichenette de trop, celle qui fait basculer “du côté obscur”. Et j’ai encore le ventre tordu au souvenir de ces parents désorientés qui ne savent pas encore qu’ils viennent d’arriver en enfer …et que le séjour sera long !

  11. Pascal

    @Grand33
    Et revoilà la “théorie de l’escalade” (alcool > tabac > cannabis > cocaïne > héroïne ?)
    Elle apparut à la suite de la publication d’un sondage réalisé aux États-Unis en 1975 où 26 % des usagers de cannabis en venaient à consommer de l’héroïne, chiffre largement contredit depuis ; par exemple, l’OFDT dans ces chiffres de 2002 estime que seulement 3 % à 5 % des usagers chroniques de cannabis passeront à un produit induisant une dépendance majeure.
    Elle n’est plus défendue que par les ultras de la prohibition.
    Plus crédible, la théorie de la “Porte d’entrée” : rechercher un produit interdit pousserait à fréquenter des milieux marginaux (délinquance, banditisme) constituant ainsi une « porte d’entrée » dans ces milieux.
    Et là, la prohibition devient un facteur aggravant….
    Quoiqu’il en soit, aucun tenant de la légalisation n’envisage les choses sans mettre en place une protection des mineurs, telle qu’elle existe pour le tabac et l’alcool.
    La vente légale dans des lieux spécifiques, excluant tout autre produit permettrait de garantir cette protection.
    70% des affaires de stupéfiants concernent aujourd’hui le cannabis. Pour faire respecter une législation de dépénalisation, et lutter contre le trafic, voilà bien les ressources policières qui seraient en partie “libérées” et disponibles…

    1. Grand33

      @Pascal
      Je n’ai pas d’affirmation mais surtout beaucoup d’interrogations, surtout pas de thérorie… et encore moins de théorie venant des états unis.
      En revanche j’ai un peu de vécu et je peux entendre plein de choses mais je ne souhaites à personne d’avoir un enfant qui fume, ou qui boit, ou qui se drogue à quoi que ce soit. J’ai malheureusement vu le résultats de certains de ces abus et un poison, légal ou pas, entrainera toujours des dégats irréversibles pour la personne concernés et ceux qui l’entourent, souvent impuissants……..hélas !!!

    2. Biscotte

      Comme la majorité des consommateurs de cannabis commencent étant mineurs, et comme une bonne proportion de consommateurs réguliers est constituée de mineurs, le fait d’autoriser la consommation de cannabis uniquement pour les majeurs n’aura guère d’impact sur le trafic ni sur la consommation des mineurs, qui continueront à se comporter et à s’approvisionner exactement comme auparavant. Quant à l’attrait de l’interdit, il sera toujours en vigueur chez les plus concernés, les adolescent mineurs (pire, on y a rajouté celui du tabac et de l’alcool).

      La seule manière d’empêcher les gens de consommer un produit, c’est de causer une pénurie, d’augmenter son prix (stratégie tentée sur le tabac, mais il faut aussi pouvoir jouer sur le prix du marché illégal), ou encore de rendre ce produit inintéressant, effrayant (bouh les vilains médocs chimiques) ou répugnant (stratégie mise en œuvre, par exemple, par certains mouvements végétalistes à l’égard de la viande). Pour le cannabis, comme on est sur une logique de baisse des prix, d’augmentation des quantités disponibles et de dédiabolisation voire de valorisation, c’est pas gagné.

      1. Flogaya

        Certes, les mineurs continueraient à s’en procurer, mais pas par les mêmes circuits, ces circuits n’ayant plus aucune valeur si c’est dépénalisé ! Essayez donc de faire vendre de la drogue par des dealers si on peut s’en procurer facilement et pas cher de manière légale ! Plus aucun intérêt financier, donc plus aucun intérêt du tout… Les mineurs procéderaient donc de la même manière qu’actuellement pour l’alcool et les cigarettes : par des copains compréhensifs qui ont plus de 18 ans. On en revient donc au même discours vis à vis des mineurs que pour l’alcool et la cigarette : prévention et rien d’autre… La dépénalisation permettrait au moins d’éradiquer cette forme de délinquance qui ravage les banlieues des grandes villes où l’on trouve quantité de gamins qui sont déscolarisés dès 11-12 ans car il est tellement plus rentable et facile de vendre de la drogue que d’aller en cours et bosser à l’école. (ils peuvent gagner jusqu’à 400 € par jour !!!)

        1. Biscotte

          Le trafic d’alcool et de cigarette existe, et il est en hausse massive pour le tabac. Pour que le trafic cesse d’être rentable, il faudrait limiter au maximum les restrictions (d’âge, de résidence…) et casser les prix, ce qui exclut une taxation du produit. Car le prix de la drogue inclus le “risque” légal encouru par le vendeur. Si le risque baisse, le dealer a moins de précautions à prendre et court moins de risques (ce n’est pas la même chose de vendre des stupéfiants et de faire de la contrebande de produits légaux en soi). De plus, ne vous inquiétez pas, les trafics se reporteront vers autre chose. La Prohibition a fait naître la Mafia aux Etats-Unis, la fin de la Prohibition ne l’a pas fait disparaître.

          Surtout, cette recette ne peut s’appliquer à toutes les formes de délinquance. Un des exemples que j’aime bien est celui des armes, parce que ceux qui défendent la légalisation du cannabis et l’assouplissement de la législation sur les armes ne sont généralement pas les mêmes. Les deux principaux trafics qui ravagent les banlieues françaises sont les armes et le cannabis. Dans ce cas, il ne faut pas uniquement légaliser le cannabis, il faut aussi libéraliser la vente d’armes, la législation française étant trop restrictive sur ce point. Vous suivez ?

    3. Cath

      “La vente légale dans des lieux spécifiques, excluant tout autre produit permettrait de garantir cette protection.”
      Ah?
      Sais pas.
      Je me rappelle avoir “visité” un coffee shop aux Pays-Bas où on m’a expliqué doctement que seul le cannabis produit localement était proposé à la vente. Un simple coup d’oeil sur les “menus” m’ a amenée à demander comment on pouvait proposer à la vente de l’herbe pakistanaise ou afghane… J’attends encore la réponse.

      Et pour ce qui est de proposer à la vente uniquement ce qui est légal, il suffit de “faire comprendre” qu’on veut autre chose. Accessoirement, les villes et les habitants néerlandais sont horrifiés des développements liés à ce commerce, rapidement devenus hors de contrôle.
      Amsterdam, c’est beau à visiter, dans les quartiers touristiques folkloriques. Sans doute moins beau à voir au petit matin, dans les zones beaucoup moins touristiques, ou dans les recoins de portes cochères où des jeunes sont dans une situation de détresse innomable, pendant que les tenants de la libéralisation vivent bien, mais ne consomment pas…

      Il faudrait vraiment étudier les expériences de ces législations et les impacts sur les municipalités et les populations indigènes et étrangères. Pour compléter l’info, les fondateurs de chaînes de coffee shops ayant pignon sur rue et citées en exemple en connaissent long sur les us et coutumes en usage dans le grand banditisme … Ils ont rentabilisé leurs connaissances.
      Un peu comme l’industrie du porno américain qui voudrait faire croire qu’elle n’a rien à voir avec le milieu, quoi (voir les études très détaillées sur la question par des universitaires hors tout cercle politique, juste pour essayer de comprendre).

      Ce que je veux dire ici, c’est que la notion de garantie me paraît bien illusoire à l’épreuve de la réalité.

  12. Docteur_V

    C’est toujours difficile de savoir si le cannabis provoque la psychose ou la précipite. Surtout qu’un psychotique est avant tout un angoissé majeur qui peut se servir du cannabis (ou de l’alcool) pour calmer cette angoisse terrible.
    Une bouffée délirante, même sans cannabis, n’est pas synonyme de psychose. Un gros surmenage intellectuel peut la provoquer. http://www.eurekasante.fr/maladies/psychisme/bouffee-delirante.html
    Le “contact étrange” est un symptôme qui m’inquiète bien plus pour ce garçon. Mais soyons optimiste, après l’avoir rassuré et accompagné, il n’aura jamais plus de problèmes.

  13. Dominique Dupagne (@DDupagne)

    Bonjour

    Ce problème est récurrent sur mon forum de schizophrènes. J’avais un peu creusé il y a quelques années.

    Nous n’avons aucune certitude sur le fait que le cannabis induise des psychoses chroniques qui n’auraient pas émergé sans sa consommation. Les pays où la consommation de cannabis est libre et culturelle n’ont pas plus de schizophrènes que les autres.

    Les “mauvais voyages” après un pétard unique constituent un réalité, bien que peu fréquente. Il faut parfois plusieurs mois pour s’en remettre.

    De nombreux schizos déjà diagnostiqués savent qu’il leur faut à tout prix éviter le cannabis qui les fait décompenser.

    De nombreux schizos consomment du cannabis à la phase initiale, avant l’apparition du délire, lorsqu’ils sont envahis par une angoisse indiscible que le cannabis calme bien. Le cannabis va accélérer leur décompensation.

    Tout cela ne me paraît pas de nature à modifier la place du cannabis : l’une des drogues récréatives les moins dangereuse sur le marché. En tout cas moins que l’alcool.

    Je termine avec de l’humour schizo (posté sur mon forum) “Moi, je fume de l’herbe, car je ne veux que des délires bio”

  14. Sylvie

    C’est triste pour ce jeune homme, mais y a t’il vraiment des conséquences avec la fumette????
    A mon avis (et c’est tt à fait personnel) on pourrait agrandir les hôpitaux psychiatriques car vu le nbre de gens qui fument…. C’est peut être un déclencheur mais en tt cas ce n’ est pas la fumette qui est la cause de la maladie.
    Ce n’est pas pour ça que je suis pour la légalisation.

  15. Steph

    Mon beau-frère est dans ce cas.
    Quelques joints (pas beaucoup), un terrain probablement plus favorable que pour d’autres, et… la schizophrénie avant ses 20 ans !
    On ne guérit pas, même si parfois, à l’aide de médicaments, on peut aller mieux.
    Mais une vie gâchée (cela fait plus de 25 ans qu’il est malade) avec quelques hauts et beaucoup de bas.

    Et toujours ces fumeurs qui nient l’évidence qu’au bout d’un joint il peut y avoir des vies et des familles brisées par les troubles psychotiques.

    Merci Bibi d’en parler ici. Vraiment.

  16. Lise

    Une petite expérience perso sur le sujet …
    Etudiante, je rentrais d’une petite ile de l’Atlantique merveilleuse mais très connue pour sa consommation répandue de stupéfiants en tout genre (conséquences de l’isolement peut-être ?)
    A bord du bateau qui me ramenait sur la terre ferme, se trouvait un jeune homme à peu près de mon âge, dont le comportement m’intriguait …
    Il a commencé par suivre avec son doigt les lignes le long des portes, des hublots, du bar, dans lequel nous nous trouvions, le regard perdu vers un endroit inconnu …
    Ensuite, il est venu vers moi, et a cherché à prendre un bouquet de fleurs, cueillies avant mon départ.
    Sa mère, qui l’accompagnait, est intervenue, puis lui a acheté un sandwich, qu’il s’est mis à tremper consciensieusement dans la boisson qu’elle lui avait également proposée.
    Je n’oublierai JAMAIS le regard de cette mère qui, je les appris plus tard, accompagnait son fils en HP.
    Nul doute qu’elle doit maudire encore ce jour où, de façon tout à fait anodine, son fils a allumé le pétard ou pris la petite pilule de trop.
    Je suis comme toi Baptiste, je n’ai aucun à priori sur la question.
    Je dirais même qu’il y a une belle hypocrisie à condamner le cannabis alors que l’alcool peut produire des ravages tout aussi forts.
    Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’une fragilité psychique est là, attendant la fameuse pichenette pour s’exprimer ….
    Je suis surtout très triste de constater que la vie puisse amener à la défonce à l’adolescence, voire même, pendant l’enfance ….
    Alors une question me taraude : et si c’était tout un monde qu’il nous fallait réinventer pour éviter cela ???

  17. Isa Nevers

    J’ai entendu une fois un specialiste dire qu’il n’y avait pas de drogues douces, mais des usages doux ou durs des drogues. Pour avoir vu mon frere foutre sa vie en l’air avec le hash et arreter, au bout de 20, sur les conseils d’un psychiatre, parce qu’il devenait VRAIMENT parano, je ne suis pas loin d’etre d’accord.

  18. Sarah

    Je viens juste apporter ma petite expérience perso.
    Je suis une grande fille qui a fumé, ou plutôt crapoté, quelques pétards dans sa fougueuse adolescence. Je n’ai pas de problèmes psychologiques particuliers et je pensais vraiment que le “bad trip” c’était pour les autres. Ceux qui avaient “un terrain”… en gros, ceux qui étaient déjà psychotiques sans le savoir et n’attendaient que cette fameuse petite pichenette pour décompenser.
    Et puis un jour avec des potes on a fait un space cake. Le truc bio de chez bio, avec de l’herbe bio de chez bio, cuisiné avec amour… et même plus peur du cancer du poumon puisque ça ne se fume pas, un gâteau…
    Et là, le bad trip, le vrai, le moche… enfermée dans la salle de bains pendant un temps indéterminée à contempler dans la glace mon visage qui prenait cent ans à la seconde, façon “portrait de Dorian Gray”… A ne pas entendre mes potes qui tambourinaient à la porte, à me dire que j’étais foutue, que j’allais sauter par la fenêtre ou finir aux urgences psychiatriques, comme la tante Machine qu’on a diagnostiqué schizophrène à presque 30 ans.
    Bref, la morale de cette histoire, c’est que je ne crois plus aux drogues douces, ni aux “terrains”, ni à un âge ou une façon de consommer qui rendraient la chose vraiment sans danger.
    Voila ! =)

  19. wild

    Un pétard ou un ricard si t aS vraiment le cafard à choisir y a pas photo moi je….

    bref pour avoir vu un ami proche sombrer dans la dépendance alors qu un brillant avenir s offrait à lui je pense qu effectivement en fonction de la fragilité de chacun les effets ne sont pas les mêmes pour tous…

  20. Yann

    Il y a les expériences heureuses et celles qui tournent mal, qui déclenchent chez le consommateur des troubles parfois irréversibles.
    De mon point de vue, les exemples de personnes qui fumaient du cannabis autour de moi n’ont jamais été positifs.
    Ma soeur s’est mise à consommer du cannabis malgré mes alertes (majeure … libre elle a fait ce choix) cela lui a valu 15 jours d’hôpital pour bouffées délirantes et plusieurs mois de problèmes, d’inquiétudes pour sa famille et un heureusement un nouveau départ pour elle maintenant.
    Mon coloc quand j’étais étudiant, lui en médecin …. 1.5 ans à consommer de plus en plus de cannabis, 1 joint puis 2 puis 3, pour s’endormir ça facilite les choses, puis la pipe à eau juste au levé du lit le matin. ca devenait une réelle catastrophe et faut il rappeler qu’il prenait la voiture pour aller en cours !! Beh oui les transports en commun ça prend du temps et puis y a des mecs louches.
    Et on en croise d’autres qui vous disent que ça ne fait pas de mal un joint un léger sourire aux lèvres et les yeux qui brillent.
    L’herbe de 68 n’est pas ce qui se consomme aujourd’hui en terme de concentration en THC, le shit est bien ce que ça veut dire en anglais, une belle merde avec beaucoup de choses pas très nettes.

  21. Mona

    en voilà un article qui tombe bien….ou pas 😉
    depuis hier soir, j’ai (ou j’avais ?) pris la décision de planter du cannabis dans mon jardin…pour faire face à une douleur qui devient trop difficile à supporter.
    et voilà que je risque de basculer ; bon, vu mon (grand) âge, la petite pichenette n’étant jamais venue, je peux espérer que non. quoique.
    je vais peut être continuer au Sauternes, alors 😉 (pas pour rien que le service “addictologie” était juste sous le service “rhumato”, lors de ma dernière hospitalisation^^)
    petite remarque supplémentaire et perfide : si l’on devait interdire tout ce qui est dangereux pour la santé, pourquoi ne commencerait-on pas par le travail ?

    1. margueriiite

      Super, ton interrogation finale ! Je suis moi aussi d’un âge certain. Au cours de mes vagabondages dans diverses associations, j’ai surtout vu les ravages de l’alcool, la drogue légale et dont l’Etat, parfaitement hypocrite, tire grand profit. Et les drogués à ça ne sont pas seulement dangereux pour eux-mêmes, mais aussi pour plein de gens autour d’eux. Voir les quotidiens régionaux les lendemains de week-end et leurs litanies d’accidents de la route. Interdire la moquette est certes plus facile. Interdire l’alcool “coûterait” trop (en manque de recettes fiscales) … Et une vie, ça vaut combien ?

  22. Psilocybe cubensis

    La « théorie de l’escalade » est fausse, même si à cause de la théorie de la « porte d’entrée », qui elle est réelle, on se retrouve au contact de milieux de moins en moins fréquentables, et il y aura forcément des propositions de drogues plus dures. Je n’ai pas connu « le pétard qui donne la petite pichenette de trop », en revanche, après avoir fumé pendant de longues années, je ressentais vers l’âge de 40 ans une sorte de paranoïa après avoir fumé. Ne trouvant plus aucun plaisir à ce petit pétard du soir sensé me relaxer, j’ai stoppé d’un coup et je n’ai jamais ressenti le moindre effet de manque.

    Tous ceux qui ont fumé régulièrement ont une histoire à raconter sur un type qui n’est jamais « redescendu », mais cela reste des « exceptions ». Evidemment il ne faut pas tenter le diable, comme ce Français tout excité rencontré au Mexique il y a environ 30 ans, venu spécialement pour prendre du « psilocybe cubensis » frais. On lui avait pourtant dit d’y aller doucement… Nous l’avons retrouvé quelques jours jours plus tard, il se prenait pour Jésus et affirmait qu’il avait « tout compris à la vie ».

  23. Fougere

    Je vais me positionner comme le défenseur de la veuve et de la Marie Jeanne, vu que les commentaires précédents ont tous l’air d’accord :
    Fumer, c’est mal !

    Je fume des pétards quotidiennement depuis maintenant 2 ans, et je n’ai jamais eu de problèmes liés à cette drogue. mais j’admet faire très attention : Jamais avant de conduire, je ne bois pas d’alcool (une bière de temps en temps, pas plus), je fais attention à ma consommation, je part régulièrement le week end chez mes parents ou je ne fume pas, ect.

    Le reste du temps, ca me permet de me détendre, ca aténue mes douleurs chronique (Scoliose + problèmes aux articulations, quand on fait 2M c’est classique).
    Je pense que la téhorie de l’escalade n’est qu’une théorie. En 2 ans, j’ai eu de multiples occasions de tester de nouveaux stupéfiants, mais je ne l’ai jamais fait, parce que je sais que je supporte bien la weed et que je ne perd pas le contrôle, alors que je ne sais pas à quoi m’attendre avec autre chose.

    Je suis au courant des risques sur ma santé, j’ai déjà passé des périodes prolongées sans fumer pour tester mon addiction, j’essaye d’être sérieux afin que ca ne m’attire pas d’ennuis, que ce soit au niveau de ma santé ou de la légalité de la chose.
    Pour moi, avec une légalisatione et une prévention efficace, les risques seraient réduit au minimum.

  24. lui-et-lautre

    Ma propre histoire, histoire de…

    Ce devait être parmi mes premiers joints (peut-être le premier, je ne me souviens pas). Soirée sympa entre copains, alcool, pétards, rigolades, humeur joyeuse.
    En rentrant, je devais passer dans une cour sombre pour atteindre ma porte d’entrée. A peine le portail refermé, je me suis mis à percevoir des menaces de partout dans la pénombre et une peur panique en réaction. J’ai ouvert la porte de manière frénétique, allumé toutes les lumières de mon minuscule appartement, refermé à clé, relevé le lit pour bloquer la fenêtre car je n’avais pas le courage de l’ouvrir pour attraper les volets, puis me suis endormi tant bien que mal, à même le sol, secoué de tremblements et de pensées incohérentes de menaces et de peur. Toujours la peur.
    Le lendemain, ça allait mieux.

    C’était il y a dix ans ou pas loin et même s’il m’est arrivé de reconsommer à l’occasion, je n’ai plus refait ce genre d’expérience (heureusement).
    En cours de route, un proche parent s’est suicidé : schizophrénie due à un syndrome du surdoué. Depuis combien de temps consommait-il ? Aucune idée. Présentait-il une prédisposition à la maladie ? Probablement. Pourquoi fumait-il ? Pour faire tomber le stress des études, pour s’accorder à une réalité qui semble-t-il, lui déplaisait. Y avait-il un lien entre son mal être et la fumette ? ou l’inverse ? aucune idée.
    Est-ce que cela a joué un rôle dans sa fin ? Par commodité (lâcheté ?), nous, sa famille, pensons que oui, dans une certaine mesure. Depuis, je pèse toujours le pour et le contre chaque fois qu’on me propose.
    Et je me demande si je suis le mieux placé pour participer au débat sur la légalisation…

  25. Julie

    Tiens ça me rappelle un débat en cours…
    Ce que la majorité des articles soulignent le sujet, c’est qu’il existe un lien entre cannabis (mais pas que, aussi alcool, et cocaïne) et schizophrénie, sans pour autant que le lien soit si simple.
    C’est très difficile de dire que l’abus de substance provoque la schizophrénie. C’est très difficile aussi de savoir lequel déclenche l’autre. Par exemple, un(e) adolescent(e) à la psyché déjà fragile peut sentir un malaise difficilement identifiable, qui va le/la faire se tourner vers les drogues. Parce qu’on se sent socialement différent et qu’on veut faire comme les autres, parce qu’on ne se sent pas bien et qu’on veut soulager un malaise, parce que pourquoi pas. Et à son tour, la drogue va exacerber la fragilité, et on entre dans un cercle vicieux. Certains papiers parlent de schizophrénie à l’état latent que la drogue va déclencher, mais c’était là avant.
    D’autres patients sont diagnostiqués schizophrènes sans jamais avoir touché à un joint. Ou à autre chose. Et c’est terrible parce qu’on ne peut pas l’expliquer.
    D’autres (beaucoup) de personnes fument du cannabis sans jamais basculer, et sans jamais passer à autre chose de plus “fort”.
    Alors que faire de ces données ?
    Honnêtement quand on lit la littérature sur la schizophrénie (et d’autres désordres psychiatriques) il y a tellement de facteurs qui interviennent (génétique, environnement, hérédité, et oui, drogues aussi) que ça me semble assez simpliste de dire “bouh le cannabis c’est pas bien tu peux devenir schizophrène”.
    Ça ne veut pas du tout dire que le cannabis c’est trop cool et qu’on doit tout légaliser, pas du tout ! C’est une drogue, et en tant que telle, c’est dangereux, pour les utilisateurs aussi bien que l’entourage. Que d’autres drogues comme l’alcool ou le tabac soient légales ne justifient en aucun cas la légalisation d’une nouvelle. C’est pas “si Pierre peut le faire, moi aussi nananère”.
    Moi non plus je n’ai pas vraiment d’avis sur le cannabis. J’ai testé, j’ai bien aimé, j’ai grandi, il ne m’est rien arrivé. C’est peut être de la chance, peut être la génétique, probablement des deux.
    La seule chose dont je suis certaine, c’est que c’est très triste pour Hugo. Est-ce-que ça aurait pu être évité en ne fumant pas de cannabis ? Bonne question.

  26. ANNE

    Fumer c’est comme une auberge espagnole : tu y trouves ce que tu as amené. Dans ce cas là, tu ne sais pas toujours ce que tu amènes, et comme tu ne le sais pas, ou que tu ne veux pas le savoir, ça peut prendre une mauvaise tournure, plus ou moins grave (mais pas toujours). Même dans ce cas là, il vaut mieux gérer en étant dans de bonnes conditions, avec des personnes sur qui compter, et surtout en sachant qu’on est un être fragile dont il faut prendre soin, donc on évite de faire comme quand on part en montagne sans lampe, sans pull, sans bonnes chaussures, sans eau etc (le délire inconscient !!!). L’information est primordiale, la légalisation serait mieux, mais que voulez vous : les humains aiment se défoncer, s’éclater, alors autant poser le maximum de balises précises pour ne pas s’y perdre.
    Bises à tous

  27. Bourdu Le Masque d'Argent

    Je n’ai jamais fumé mais j’ai vu tellement de camarades de classe se détruire à petit feu, vouloir se foutre en l’air, devenir l’ombre d’eux-mêmes….Je ne pourrai jamais être pour.

  28. marie

    aujourd’hui tu peux facile m’envoyer au tapis avec une blanquette de veau, j’ai moi même failli tuer le parrain de mon fils avec un anodin poulet aux épices , allergie allergie, je suis passée à deux doigts du fauteuil roulant en refusant une vaccination hépatite, appelons ça pressentiment?!
    Dans quelques années on aura notre carte génétique de prévention avec la liste des substances compatibles, tolérées et dangereuses ; on ne jouera plus à la loterie , il n’y aura plus de victimes collatérales de la science ou des d’jeun’s qui ne savaient pas, ça sera écrit en rouge “à vos risques et périls”.

  29. Clerc Eric

    Par hazard sur ce Blog….moi qui ne participe jamais a aucun Blog parce qu’on trouve souvent des commentaire délirant, je ne peut m’empêcher de féliciter l’ensemble des commentaires constructif et éducatifs de celui ci.
    Pour ma part, 53 ans et jamais fumé quoi que ca soit (sauf pour essayer une fois peut être). Et, je vous assure que je me porte bien, que je suis un bon vivant et adore m’éclater et avoir du fun 🙂 !!
    Donc si vous ètes dans mon cas, n’ayez aucun complexe a passer parfois peut être comme quelqu’un de fade ou d’ennuyeux parce qu’il ne bois ou ne fume pas. Car, le risque aujourd’hui est bien la. Mais ce risque est payant car on vie en final mieux et plus longtemps 🙂 !

  30. Esteban

    Pourquoi Hugo a t’il eu envie de fumer un joint?
    Pourquoi Fournier a t’il fumé quotidiennement pour se sentir bien?
    Pourquoi je m’enfile 3 ou 4 gin-tonic tous les soir avant d’aller au lit?

    Le problème n’est pas tant les drogues douces, dures, molles..
    le problème n’est pas dans les produits licites ou illicites..

    Le problème est une difficulté HUMAINE.
    Je suis une personne, et je vis dans un monde d’individus..
    Je vais me chercher un dernier verre.. Good night.

  31. E.

    Une élève, classe de 3°, pleine d’avenir et de réussite….
    Un joint, le premier …
    Une bouffée délirante …
    Une fenêtre ouverte …
    un grand saut… du 2ème étage …

    Comme dirait l’autre: “Le plus dur, quand tu tombes, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage”

    Une élève, classe de 3°, pleine d’avenir et de réussite …
    Et son joli fauteuil roulant…
    Parce que ses jambes ne fonctionneront plus jamais….

    Ca fait réfléchir, non?

  32. bouks

    Salut Baptiste.

    Tout d’abord, j’espère que cette conversation est sous le sceau de l’anonymat médical. 😀

    J’ai parcouru, vite fait, je l’avoue, les autres commentaires. Et bien qu’il puisse y en avoir d’intéressants, malheureusement on tombe bien trop souvent sur les pours/les contres. La Loi est bien/il faut la changer, on dit, il est prouvé que, etc.

    Je trouve que c’est vraiment dommage et que ce n’est pas le lieu pour cela, je pense que ce n’est VRAIMENT pas le lieu pour cela. 🙂
    Ici on parle des gens, d’histoire et avant tout d’humanité. Si tu mélanges les lettres dans un globe du loto, ça donne : “Hier j’étais bourré, j’étais pas beau à voir. Mais qu’est-ce que je me suis marré!”

    Je pense aussi que le “Votre avis sur le cannabis ? …” vulgairement accrocheur, ce n’était pas une très bonne idée.

    “Si l’homme a créé l’alcool, c’est parce qu’il se prenait pour Dieu, qui a créé le cannabis.”
    La Bible. Nouveau Testament 2.

    “Il faut de la mesure en toutes choses”
    Horace Taquouère

    1. Albigène

      Le sujet de la drogue, comme celui de la fin de vie et de l’euthanasie active est en effet un sujet clivant.
      Alcool, cannabis et plus… Il est plus facile de dire oui à ses enfants que non, plus facile de dealer que de travailler, plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie. Même pour aimer il faut du courage ou du rêve. Les hommes et femmes doivent s’accrocher à leurs rêves, leurs espoirs. Dans la vie, le véritable rêve, n’est il pas d’être encore capable de rêver pour ne pas tomber dans de telles addictions ???
      Ce blog est celui de Baptiste, libre d’y publier ce que bon lui semble, à mon humble avis…

    2. titou59

      « Si l’homme a créé l’alcool, c’est parce qu’il se prenait pour Dieu, qui a créé le cannabis. »
      La Bible. Nouveau Testament 2.

      J’adore cette phrase, j’adore vraiment cette phrase. Toute en humour et finesse, et tellement vrai.

    1. Mésange

      Matin tristounet! Il a plu, il a venté, il pleut encore, il pleut toujours, il ne vente plus, y’a de la gadoue partout… Trop longtemps que ça dure… Je m’amollis, je coin du feu ou je couette, suis tristounette.
      Mais chouette, les matins magiques existent, Doume vient de nous le dire. Il suffit d’attendre… ou de puiser suffisamment de force en soi pour les revoir ou les voir enfin…

      Il n’y a pas besoin de fumette, de drogue, d’alcool ou autre addiction pour faire pencher la balance du bon côté et y trouver les ressources pour être bien dans sa peau ; parfois, juste une personne avec qui on peut parler et le plateau ressources redevient le plus fort ; et la vie, la vraie peut arriver à gagner sur la dépendance (parfois, après une longue lutte, c’est vrai). ((Cette histoire de balance me fait penser au lien mis par Baptiste dans son texte amenant à réfléchir sur le suicide))
      A la base de cette dépendance/addiction, parfois juste une curiosité ou le désir de “faire comme les autres” ou un mal physique ou, plus grave me semble-t-il, le mal être social, familial et la mauvaise connaissance de soi ; s’y rajoutent des “profiteurs de malheur” et la vie peut basculer. Juste un constat. Le problème est : quelles réponses y apporter?

      @ Bouks J’oppose à votre commentaire le 1er paragraphe de celui d’Eric Clerc.
      Et pour moi, si, le blog de Baptiste est justement un lieu pour éventuellement dire sans agressivité si on est pour ou contre en plus d’apporter des éléments d’information ou relater des expériences. Le tout saupoudré d’un peu d’humour et de respect de l’autre… Je crois que cela fait avancer bon nombre d’entre nous. Y’en a même qui sont accros!!! (Aïe! Va-t-il falloir rajouter le BlogàBibi dans la liste des addictions???)

  33. D Sandra

    Merci Batiste pour ce beau témoignage 😉

    Tu connais un Hugo…Et moi je l’ai vécu.

    Depuis j’ai reconstruit ma psyché , et j’ai banni à jamais les joints…

    Un petit pétard qui devient une grosse bombe,et qui déclenche parfois des tremblements de terre intérieurs….après faut juste déblayer et reconstruire…et ça c’est pas simple. Mais pas impossible non plus, j’en suis la preuve vivante.

  34. Gabrielle

    un jour mon père me demande son paquet de clope. moi, très innocemment je lui tends une cigarette. quelle ne fut pas mon erreur!! mon père qui ne m’a jamais touchée, m’a donné une tape sur la main que je n’oublierai jamais, en me disant “ne touche pas ça”.
    plus tard au lycée “tu veux pas essayer, juste pour voir’?” en parlant de cigarette.
    plus tard encore “tu veux pas essayer? ça fait du bien, qu’est ce que t’es coincée” en parlant de l’herbe

    cette tape sur la main m’a vaccinée. Je n’ai jamais fumé, ni cigarette ni rien.
    Interdire en expliquant est la meilleure manière de faire comprendre le mal que ces choses là peuvent faire. l’attitude de mon père très inhabituelle m’a fait comprendre sans mot, pourtant, que c’était très mauvais et qu’il n’était pas l’exemple à suivre.

    par contre mineure, le gout de l’interdit m’a fait entrer dans un casino. une fois majeure, je n’y suis jamais retournée.

    Si je refuse la clope, je n’ai rien contre les bonbons ou les gateaux.
    à chacun son vice. mais c’est quand même moins dangereux car toujours avec modération. j’espère ne pas tenter le vilain diabète, alors que je sais que j’ai un terrain favorable…

  35. Maya

    Hola , Como vas ? Que alegria de leerte , como cada ves que vengo por tu casa … L’usage du cannabis ? J’ai toujours été contre , contre sa banalisation , contre sa légalisation . Je pense qu’il n’y à pas de drogues dures ou douces , ce sont des drogues un point c’est tout ! Qu’on les utilisent dans le milieux médical c’est une autre histoire , c’est bien sûr , pour soulager et là , tout les moyens sont bon… !! Que de souffrances , de malheurs et combien de vie gâchées …??? Il y à beaucoup d’hypocrisie dans ce monde , et tant que l’argent coulera à flots derrière tout ça , les stupéfiants ou autres drogues comme le cannabis , auront de beaux jours devant eux… Bonne journée à toi , Ange , gardien de la terre… Merci encore.

  36. Elsouille34

    l’œuf ou la poule … J’ai du fumer 3 ou 4 fois mais je me souviens de la dernière : une bonne crise d’angoisse ! Ça m’a définitivement vaccinée …

  37. Bourdu Le Masque d'Argent

    Je souffrais tellement que mon ex fume – il a une maladie chronique et ne devrait pas fumer une seule clope, il fume plus d’un paquet par jour- qu’un jour je lui ai dit que j’allais fumer pour comprendre ce qu’il ressentait. Je voulais vraiment le faire. J’ai vu de la désolation dans ses yeux. Il me disait toujours “je suis grand et je fais ce que je veux”. Tu es grand, tu fais ce que tu veux, tu as 32 ans, mais moi je te regarde te détruire et je ne peux rien faire. J’aurais tellement aimé l’en empêcher…C’était pas du cannabis mais c’était pas moins mauvais pour lui. Encore maintenant je me demande ce que j’aurais pu faire.

  38. La groupie hystérique en doudoune rouge

    Ma prof de traumato a l’ifsi disait toujours ” ça va sans dire mais c mieux en le disant”
    Je te serai reconnaissante de ne pas publier mon précédent commentaire-mail qui était plus adresse a l’Homme plutôt qu’au site…..
    Bisous bécots comme on dit dans le nord

  39. le Druide

    Et si les choses sont là, et que le “pétard” n’a fait qu’endormir le mental, afin qu’il voit “l’invisible”, et que maintenant, au lieu de croire qu’il existe des choses que lui seul voit, il lit dans votre regard que vous le prenez pour un schizophrène, ne serait-ce pas plutôt ça, qui lui fait peur ? qu’en pensez-vous ?

  40. le Druide

    ceci dit, je n’incite personne à prendre de la drogue, qu’elle qu’elle soit ! toutes les drogues sont dangereuses, surtout celles qui semblent anodines ! pour voir ce qui ce passe plus loin que ce que l’on voit, je préconise le travail sur sois et la méditation … Kenavo

    1. Mésange

      @ Druide
      Commençons par méditer pour nous-mêmes, pour nous apaiser et mieux nous connaître.
      Pour ce qui se passerait plus loin que ce que l’on voit, laissons cela aux gens qui méditent énormément et aux chercheurs en neurosciences qui en observent certains. Tout cela en est encore aux balbutiements de la recherche… et souvent bien loin de la compréhension de nos cervelles de communs des mortels occidentaux.

  41. christine

    pour ma part (je n’ai fumé de cannabis qu’occasionnellement, 4 ou 5 fois dans ma vie), expérience étrange suite à cinq minutes de pétard à Amsterdam: coeur qui s’accélère, puis, pas d’hallucination, mais une “déréalisation”: l’impression de tout percevoir à travers du coton, le son, l’image, un peu comme spectateur, sans vraiment être sûr qu’on dort ou qu’on vit réellement…. super étrange, ça a duré 24h. Mais le plus bizarre c’est que cette sensation exacte m’était déjà arrivée… à la fin de ma rédaction de thèse, suite à une privation de sommeil sévère et prolongée ! Et là ça avait duré carrément deux semaines. En tout cas je n’ai jamais osé retoucher au cannabis depuis ! Il semblerait que le terrain soit sensible. Et j’essaie d’éviter les nuits blanches aussi:-)

  42. mamou

    je ne voudrais pas que la drogue me prenne mes enfants ou mes petits enfants…
    tous les jours je vois et accompagne de grands malades en bout de course…(pour ne pas dire pourris par le cancer dans leurs poumons)… je suis très en colère déjà par cette addiction que nous ne pouvons pas maîtriser et ne peut pas penser un seul moment qu’on puisse tolérer la prise de toxique aliénante par dessus le marché !

    1. lala

      assez pitoyable votre point de vue, croyez vous qu’au pays bas ils soient tous débiles ?
      croyez vous que les pays d’amérique latine qui usent de plantes hallucinogènes soient tous des aliénés ?
      non je ne pense pas !
      sortez de chez vous pour vous ouvrir au monde, au lieu de rester bloquer sur vos préjugés..
      peut être que vos enfants vous en remercieront !

      1. marie

        pitoyable tout de suite les grands mots!!!! quoi que voir gémir une camée au cack vodkatée après une crise d’épilepsie ça calme! pour le coup je l’ai trouvé pitoyable ma sister…
        et on peut avoir fait trois fois le tour de la terre , accompagné des mourants pourris par la clop ça doit calmer aussi…et rendre catégorique certainement mais pitoyable faut pas jégeagérer

          1. Cath

            Ah maintenant je comprends mieux.
            J’avais cru qu’il y avait un nouveau produit sur le marché. C’est qu’il faut suivre côté marketing…

            Bon wk à tous, moins les outranciers de service.
            Cela fait du bien de lire les commentaires, qui sont dans l’ensemble très sensés, et surtout très humains. On n’est pas nécessairement d’accord, mais au moins on cherche à aider, et c’est là l’essentiel.

  43. lala

    Merci de marginaliser les fumeurs de cannabis encore plus …
    Personnellement je fume depuis des années, je me lève pour travailler, je n’ai pas encore découper mes collègues en petit morceau pour les echanger contre un petard ..
    non je me porte plutôt bien. Par contre j’ai été sous anti dépresseur pendant des années avant, et je peux vous dire que ces saloperies médicamenteuses sont beaucoup nocives et ne rendent pas moins dépressifs, pire elles vous poussent au fond du trou ! quand a l’alcool et la cigarette n’en parlons pas ! c’est la drogue des hypocrites !!

    enfin d’un point de vu médicale, nous savons que le cannabis est utilisé pour bon nombre de médicaments, une amie atteinte de la sclérose en plaque, me dit qu’elle préfère largement être soulagée par du cannabis que par des médicaments pas toujours au point qui lui donne des effets secondaires dangereux ..

    Vous m’avez fortement déçu avec cet article, je comprends que ce genre de cas, vous retourne, il y a de quoi, mais contribuez à la marginalisation d’une population (remarque vu le stéréotype pondu la dernière fois ce n’est pas étonnant)
    j’attends avec impatience de voir si vous aussi vous allez dire à un patient qui porte des tatouages, que c’est un drogué séropositif marginal …

    1. Grand33

      J’ai aussi un ami qui buvait parce que c’était mieux que les médocs……. Il n’a pas vu ses 51 ans.
      Si tu fumes du cannabis et que tu te trouves en bonne santé et bien continue, c’est ton droit. Mais de grâce n’en fait pas l’apologie !!!!
      Pour finir je ne crois pas que l’article de Bibi ne marginalise pas les personnes “fumeurs” , mais le fait que souvent fumer du cannabis n’est pas sans conséquences.
      Ce qui est amoué n’est pas tatoué …….

    2. Albigène

      Ah la la la la la !!!!!
      Les antidépresseurs ce sont des saloperies…. ! Je ne m’en étais pas aperçu. Tu préfères le Bio, lala, si si !!! Fais gaffe quand même car ça provoque des fautes d’orthographe et ça me donne mal à la tête de te lire. Fais gaffe aussi si tu conduis. Si tu causes un accident responsable tu risques d’être malheureux dans une cellule. Mais tu me diras que c’est bidon ce que je te raconte. Que tu fumes ne me gêne pas, mais si tu conduis sous l’emprise du cannabis tu es un pauvre type. Le fils de mes voisins est mort tué par un type qui conduisait après avoir fumé un peu trop…. Et pas des Gauloises !

    3. Biscotte

      J’ai vu des bûcherons slovaques partir au travail avec 1,5 g dans le sang, sans avoir d’accident. J’ai vu des Kazakhs boire de la vodka distillée (entre 75° et 85° degrés) et repartir sur leurs deux jambes ou remonter sur leur cheval et rentrer chez eux vivants (sans tomber dans le ravin, ce qui n’est pas gagné même à jeun). J’ai vu des soldats Mongols s’enfiler de telles rations d’alcool que vous ou moi serions dans un coma éthylique et arriver à toucher une cible dans le pas de tir. Je n’en déduis pas pour autant que l’alcool est inoffensif, mais au contraire que nous ne sommes pas tous égaux face aux substances. Ma mère ne supporte pas le lait, je peux en boire des litres.

      Mon amie Kümisqul, Kazakhe de son état, consomme le lait caillé et le thé salé avec du beurre rance dedans et éventuellement accompagné d’un peu de graisse animale. En fait elle est capable d’avaler à peu près n’importe quoi, y compris des aliments que je considère comme avariés, de l’huile brûlée ou de la viande crue ; seuls les fruits de mer lui posent problème. Des trucs qu’un estomac occidental ne supporte pas. Il y a des gens qui fument toute leur vie sans avoir de cancer.

      Et j’ai un ami qui est mort à cause d’un individu qui avait fumé deux joints, qui a eu une bouffée délirante et qui a poussé mon ami par la fenêtre.

    1. Martine

      Et oui lala y en a qui fument et a qui ça réussi ( comme toi) et d autres a qui ça ne reussi pas ET il ne faudrait pas en parler simplement dire que cela existe simplement pour prévenir ???

  44. Petit Prince

    Lala, pourquoi tant d’agressivité ? Que c’est triste… Comme le dit si bien Martine, et comme le soulignent les différents témoignages, ça ne réussit pas à tout le monde ; c’est un fait. Mais ça n’a aucune conséquences pour d’autres, et tant mieux pour vous si tout va bien de votre côté. Bibi raconte seulement une rencontre qui l’a marqué, en précisant bien qu’il ne prend pas position sur le sujet cannabis, en plus !

    Et moi qui croyais que le cannabis était censé détendre…

  45. annaick

    Personnellement, je n’ai jamais fumé de cannabis, des cigarettes, oui, pendant longtemps, puis un jour, j’ai arrêté, plus envie tout simplement.
    Je n’ai donc pas vraiment autorité pour parler de légalisation, mais je trouve très hypocrite le fait d’autoriser l’alcool et le tabac et d’interdire le cannabis. Ou on fait oeuvre de santé publique et on interdit tout, puisque alcool, tabac ou shit, tout est mauvais pour la santé, (de même que le gras, le salé, le sucré, etc…mais c’est un autre débat ! ) ou on ne pense qu’à taxer et on autorise tout et l’état prend sa part au passage !
    Le blog à Bibi est toujours au top, et les commentateurs sont toujours aussi intéressants que le blog lui -même ( à part quelques aigris mais finalement, ils servent de contrepoint aux habitués et épicent un peu la lecture !)

  46. titou59

    je n’irais pas jusqu’à dire que “fumer (du “hakik!!!”) comme on l’a dit ici : s’alcooliser à outrance, ce n’est pas forcément bien non plus (n’est ce pas ???) ou fumer (du tabac) c’est pas bien non plus (sauf si on aime faire du poney!), s’abrutir de médocs et en prendre à tord et à travers, c’est pas le top là aussi !
    Cependant, comme pour l’alcool, les adeptes de marie jeanne se doivent de respecter certaines règles que malheureusement ils ne suivent pas. quand on fume(boit), on ne le fait pas seul (au cas où ça se passe mal, qu’il y ait quelqu’un pour appeler les secours s’il le faut), on ne prend pas la route après, etc … J’avais un ami qui venait d’un pays où fumer fait partie des “coutumes”, et donc tout à fait légal. Il m’expliquait que ce sont les parents (père, oncle …) qui “initient” les plus jeunes (après qu’ils aient 16 ans et pas avant), et qui leur incultent les règles à suivre : “toujours en groupe, souvent en famille”, avec toujours quelques personnes “non consommateurs” qui surveillent, ne jamais reprendre la route dns les heures qui suivent etc … ça parait bête, mais si on veut se “défoncer” on prend garde de ne pas EN PLUS mettre la vie des autres en danger ! Personnellement, je ne bois JAMAIS si je dois conduire ensuite, je reste à l’eau ! (et malheureusement je suis bien une des seule) combien de fois ai-je entendu “mais ce n’est qu’un verre (de bière, de vin, de whysky,…), je n’ai pas bu de l’alcool!” Parce que c’est bien connu, l’alcool ne se trouve jamais dans le premier verre, seulement dans les suivants 😉 Les gens ont tendance à croire que si on est “en dessous de la limite autorisée” on n’a pas bu, alors que SI ON A BU mais on est encore dans le seuil de TOLERENCE. Le taux est positif …
    Tous les accidents ont lieux avec des personnes qui pensent être au dessus des lois, au dessus des hommes, et qui croient abusivement qu’ils sont “toujours aptes” à conduire, malgré leur léger écart (1 ou 2 verres de vin, 1 joint ou 2…). Parce que c’est bien connu, les constantes médicales sont les mêmes pour tous les êtres humains, sauf pour soi !
    On sait qu’à partir d’un verre, les reflexes sont émoussés et pourtant il y a toujours quelqu’un qui prend le volant en se disant que les accidents c’est pour les autres, et qu’il est apte à conduire. On sait que les produits stupéfiants (quelqu’ils soient) modifient la perception que l’on a de son environnement (c’est d’ailleurs pour cela qu’on les prend) mais il y aura toujours des personnes qui se croient au dessus de tout et qui vont aussi prendre le volant juste après une prise de stupéfiant (hash ou autre), et tout ça au mépris du danger potentiel qu’ils vont faire courir aux autres usagers de la route.
    Je ne suis pas pour “interdire”à tout va, au contraire que chacun fasse ce dont il a envie, mais sans pour autant mettre en danger autrui. Ne dit on pas que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres … ? A partir du moment où les pratiques des uns ne nuisent pas aux autres alors … pourquoi pas … Comme le dit Annaïck, l’état cautionne l’usage de tabac et d’alcool en taxant ces produits, mais tout en disant que ce n’est pas bien et que c’est un problème de “santé publique”. Comment avoir un discours cohérent ? C’est grâce (à cause ) de ça que la majorité de la population pense que boire jusqu’à arriver au taux légal de tolérence, ce n’est pas boire … (puisque c’est autorisé), ou que boire “c’est bon pour la santé” puisque l’alcool est en vente libre et que même l’état touche sa comm sur les ventes (ou bon, c’est pas vraiment une commission, c’est une taxe lol mais l’un dans l’autre ça revient au même non ?) ….
    Le débat je crois restera ouvert pendant longtemps, que le cannabis soit légalisé ou pas … vu qu’on a les mêmes débats sur l’alcool depuis tellement longtemps …

  47. lala

    Désolé pour les fautes comme vous dîtes .. mon clavier est un réactionnaire …

    Non je n’écraserai personne si je prends le volant tout simplement par ce que je n’ai pas le permis .. Remarque l’alcool fait tout autant de ravage sur les routes voir plus car lui est autorisé …
    vous me dîtes agressif mais vos réponses le sont tout autant ..
    sur ce j’abandonne la lecture de ce blog

  48. lala

    Hugo serait peut être content,
    mais ma tante dont le cancer n’a été traité a temps par le corps médical qui l’a baladé des mois de service en service et en est morte, est également très heureuse de vos articles ..
    comme quoi nous avons tous des préjugés.

    1. Grand33

      @lala,
      Tu as vécu un moment douleureux avec la perte de ta tante, suite aux défaillances du corps médical. C’est effectivement trés malheureux, mais tu ne peux pas généraliser cette erreur à l’ensemble du corps médical français qui est ,dans la majorité des cas, constitué de gens brillants, et encore moins faire de lien avec l’article, Hugo ou des intervenants du blog.
      Nous sommes nombreux à penser que fumer du cannabis n’est pas bon pour la santé, et on te l’a fait savoir, mais on ne dit pas qu’il faut rouler bourré ou se gaver d’antidepresseurs non plus.
      Rien ne vaut le dialogue, même musclé……
      à bientôt

      1. Anne

        il est quand même prouvé que le cannabis peut être parfois utile a des fins thérapeutiques
        comme le sativex pour les malades de la sclérose en plaque par exemple ..
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Cannabis_m%C3%A9dical
        après lala je vous conseille en effet de rester dans vos idées et surtout si vous avez un cancer n’allait pas vous soigner, il y aura un abruti en moins sur la terre 😉

        1. marie

          il était une fois dans la fôret de Sherwood, une bande de joyeux petits Ewoks qui fumaient fumaient fumaient , un jour les Entes leur dit vous poussez les Loulous, on peut plus assurer là, va plus y’avoir d’oxygène, vos cerveaux vont se vriller et vous allez faire et raconterez n’importe nawak .

  49. K

    On peut être fumeur, et être en bonne santé, on peut être médecin et être un sadique, on peut être un alcoolique est ne pas avoir le permis ..etc
    les cons c’est à chaque fois pareil, il y’en a partout 🙂

  50. Marise

    Il faudrait mettre toute cette raclure fumeuse de drogue en prison ou en camp de redressement cette jeunesse est totalement décérébré avec ses peintures a l’encre sur le corps et ses boucles d’oreilles dans le nez .. Il faut matter cette raclure !
    Merci pour votre article qui prouve que ces jeunes n’ont plus de cerveau ! J’espère que Hugo retournera dans le droit chemin !

      1. Marise

        Je ne vois pas en quoi ce que je dis, est choquant. Je ne fais que condenser les idées évoquées plus haut . Cet article est bien contre le cannabis il me semble ?
        Je pense que la plupart des gens ici seront d’accord avec moi. Si un jour j’apprends que mes petits enfants fument, j’irai les dénoncer moi même a la police !
        On ne peut pas continuer a fermer les yeux sur cette consommation qui mène a l’héroïne !

        1. Anne

          Wow ce genre de commentaire est assez affligeant. Marise que diriez-vous si vos petits enfants vous mettez l’hospice car vous êtes devenu trop encombrante ?

          peut être justement, devriez-vous tester un petit gâteau spécial, histoire de vous détendre un peu et de vous ouvrir au monde. Car même si cela reste dangereux la consommation de cannabis ne conduit pas forcément à l’héroïne …

          on dit que la jeunesse Française est perdue, mais sa vieillesse aussi ..

        2. Patiente

          Je vous plains Marise. Vous n’avez rien compris à la vie et en tout cas rien à ce blog. Passez votre chemin mais il serait bon que vous quittiez la route de la rancoeur et de la haine.
          Aller dénoncer vos petits enfants à la police ??? Quelle horreur !!! Les ados qui consomment sont avant tout des victimes. Ils ont besoin d’écoute, d’aide, de soutien et surtout pas de condamnation ! Vous n’avez rien compris Madame. Je plains vos petits-enfants mais j’espère qu’ils sauront éviter de vous ressembler !

        3. pantherspirit

          @ Marise :
          —Votre verbiage aiguise
          Quelque peu ma canine
          Vous faisant l’Héroïne 😀
          De mes mots en rimaille :
          Allez, vaille que vaille !—

          « Ah mais souffrez, Madame, que vos mots m’interpellent !
          Me voici « esbaubie » par leur acidité,
          Étant assimilable à l’âpre citronnelle
          Dont l’abus sur vos lèvres les rend bien desséchées.

          En cette éructation de vos paroles austères,
          Vos brûlures intestines inondent le plancher,
          Prête à jeter les vôtres dans des cachots sévères
          Blindés à triple tour par la maréchaussée.

          Avez-vous donc perdu le sens de la famille,
          La protection des siens, contre vents et marées ?
          Car dans vos eaux bien troubles sillonnées par des vrilles
          Vous laissez dépérir le verbe aménité !

          Moi, je vois les amants terribles se gausser
          Devant cette tambouille de vos paroles vaines
          Niant la réflexion de tout esprit posé,
          Par une agitation qui saupoudre la haine,

          Vous revêtez la robe d’un sombre Capulet,
          Tel un corbeau, croassant contre le Montaigu,
          Dont les ailes de suie sont chargées d’un apprêt
          Qui distille à loisir sa mortelle ciguë.

          Et pendant ce temps là, Marie-Jeanne et Juliette ,
          Dansent une farandole avec leur Roméo,
          Vous regardant fumer une herbe aigrelette
          Qui n’engendre aucune aide au dénommé Hugo… »

          …..LA BISE X….. Pour toi, Baptiste 😉

          1. Marise

            Il ne faut pas s’étonner, que nous ayons ce gouvernement de va nu pieds bolchéviques quand on lie vos messages ..
            La dépravation de notre société est telle qu’elle s’insinue partout !
            bientôt après l’apologie de la drogue, nous aurons l’apologie des déviances homosexuelles .. je trouve cela atterrant, vos propos sont honteux , et irrespectueux à mon égard !
            il n’est pas étonnant de voir que la France va si mal quand on voit la vermine qui la gangrène !
            http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/la-drogue-cible-numero-un-des-policiers-04-02-2014-3556935.php

            Et Anne je ne vous permets pas de m’insulter, surtout pour me traiter d’animal !

    1. Grand33

      Marise,
      d’accord avec baptiste, commentaire trés agressif dans le vocabulaire employé.
      Cela résonne comme un certain bruit de bottes !!!
      Quant à Hugo il n’est pas sur qu’il “retournera dans le droit chemin”, surtout pas tout seul, ni avec certaines personnes. Il aura besoin d’une main ferme, soit, mais toujours présente sur le chemin de la vie, pas si droit que vous le dites.
      Rassurez vous notre jeunesse est trés loin d’être sans cerveau, mais comme dans tous les groupes de population il y a quelques égarés……..

      1. Marise

        On sait bien que c’est les étranges qui font venir la drogue chez nous alors arrêtons de se voiler la face. Il faut régler le problème à la racine. Je ne vois pas en quoi dire cela vous renvoie à des bottes !
        Anne je ne vous répondrai même pas, il est claire que vos parents ont totalement raté votre éducation pour me manquer de respect à ce point !

        quand à Lala je ne ferai que conseiller à sa famille un internement d’urgence, il est claire qu’elle va devenir un danger pour son entourage professionnel et familial

          1. Annaick

            Raclure ? Ce mot me gène beaucoup, le commentaire de Marise prouve qu’elle n’a pas compris du tout l’esprit du blog qui est de donner un avis sans juger.
            Elle devrait peut être faire de la méditation pour retrouver la sérénité. Et les amateurs de cannabis ne sont pas uniquement des jeunes, je crois savoir que les anciens soixante huitards n’en n’ont pas tous perdu l’habitude !!!!

          2. Albigène

            C’est qui Marise, une huître ??? Elle écrit toujours ” c’est claire” au lieu de ” c’est clair “. Oui, c’est une huître …..certainement ; une fine de Claire, de Marennes Oléron, non ? Mais certainement avec le QI d’une huître. Quand on critique de façon si abrupte les jeunes et les étrangers, on essaie d’abord, d’écrire en français ! C’est clair ?????

          3. Petit Prince

            Inutile de lui répondre davantage je pense, le discours de Marise est tellement exagéré qu’il en sonne faux. C’est peut-être de la pure provoc’. Alors comme on dit : don’t feed the troll !

          4. Grand33

            Marise,
            prenez le temps de relire vos propos : “mater”, “raclure”, “la faute aux étrangers”, enfin les gens pas comme nous …… là !!! Le bruit des bottes ne vous rappelle rien ?

          5. Claudia

            Marise, dans ce genre de conversation l’allusion aux bottes ça s’appelle le point Godwin, et parfois, comme suite à votre commentaire, il est justifié.
            Vos propos sont d’une intolérance et d’une bêtise crasse. Heureusement que vous ne vous droguez pas, les rares neurones qui s’agitent encore par chez vous n’y survivraient pas.
            Les étrangers… Les étrangers vous en descendez Marise, les étrangers sont ceux grâce à qui vous comptez, grâce à qui vous mangez des pâtes, du couscous (dans le top trois des plats préférés des français dites voir !) ou des sushis ou de la choucroute ou que sais-je.
            Bref, parce que j’ai encore quelques étincelles d’espoir je vous colle à la suite un lien qui entraînera peut-être chez vous un soupçon de réflexion autonome… Une porte de sortie du prêt à penser où vous semblez vous complaire, parce que si, reine du raccourci, chez vous la fumette mène direct à l’héroïne, de mon côté je crois à la bêtise qui mène à l’intolérance qui mène à la haine (je citerai bien l’auteur de cette pensée mais j’avoue que son nom m’échappe).
            Quant à votre réponse à Anne… Et bien si ses parents ont raté son éducation, que dire des vôtres ?
            http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/le-francais-de-souche-n-existe-pas-23-08-2012-1498404_445.php
            P.S. La petite-fille d’un grand-père maternel yougoslave et d’un grand-père paternel allemand que je suis se permet un petit pinaillage : plutôt que de dire ” On sait bien que c’est les étranges qui font venir la drogue chez nous alors arrêtons de se voiler la face ” Nous préfèrerons plutôt la formule ” arrêtons de nous voiler la face “. Bien à vous, et parce que je rêve de piquer cette expression à l’auteur depuis des lustres : Poutou poutou.

          6. La Babou

            Faut pas corriger, Mâme Marise : comme le disait si joliment mon frère Prévert ( Jacquot, pour les intimes )
            ” Etranges étrangers, Kabyles de La Chapelle…”
            Lisez la suite, c’est beau , mais alors, VRAIMENT BEAU !
            Quant au p’tit loup Hugo, sa chance , ce sera , me semble-t-il , d’avoir consulté un vrai soignant .

        1. Val

          @Petit Pince, troll je sais pas, je dirai plutôt une mamie réac qui découvre internet, ou une lectrice égarée du Parisien ( les commentaires ont à peu près la même odeur nauséabonde)

          1. Val

            Troll toi même jeune fille …
            tu vas me faire croire que tout les réacs racistes qui commentent le parisien et le figaro c’est des trolls ?
            bah alors le FN et l’ump c’est que çà !
            comme dirait mamie (la mienne) Internet c’est le moyen d’expression préféré des cons 🙂

  51. mimi

    Effectivement ,cette discussion est loin d’être …SIMPLE…!!!
    Mais la vie l’est-elle? 111 commentaires : est – ce le record de ton blog?
    BON WEEK-END A VOUS TOUS (ici en normandie,il s’annonce…….+ vieux )

    1. Patiente

      111, Un record de commentaires ? Oh que non !!! Il y en a eu beaucoup plus parfois !!! Martine et ses lasagnes avaient soulevé un débat très animé !!! Visitez le blog pour vous rendre compte … Bonne lecture.

  52. Herve CRUCHANT

    Bonjour, Maryse. Ou plutôt, bonsoir, Maryse. Car il est presque l’heure du fil à la télé et je tiens à être comme vous : exact et juste.
    Vous remarquerez que je signe de mon nom, parce que mon père -et ma mère- me l’ont donné et que c’est un bien de famille, en quelque sorte. Et puis, ne me voilons pas la farce, toutes les idées et opinions que je peux écrire ici sont de ma responsabilité pleine et entière. Absolument. Absiolument comme les vôtres, en effet. J’ai donc voulu commencer en disant bonsoir. Comme mon père, le père CRUCHANT, me l’a enseigné jadis.
    Vos lignes me montrent que vous avez remarqué, comme moi-même, la surprise que peuvent provoquer les étrangers -étranges étrangers, comme vous l’avez malencontreusement trébuché-, surtout s’ils amènent avec eux, comme c’est souvent leurs caractéristiques, des us et coutûmes qui ne nous sont pas familières. Ne regardons-nous pas avec attention et, je dois le dire, fâcheuse habitude, la ligne bleue des Vosges? Ne rions pas de ce réflexe. J’ai effectué des recherches généalogiques concernant mon patronyme et je me suis aperçu que mes ancètres venaient des Vosges, dès 1620 environ.
    Je ne vais pas vous faire la liste de cette famille, remarquable à bien des égards, mais la plupart du temps ils étaient ouvriers agricoles ou, pour les plus chanceux, laboureurs. dans une sorte de mouvement bizarre, ma famille a émigré au cours des âges, des Vosges à la Creuse. Une sorte de diagonale du fou. Poussés par les échecs, je présume. Certainement pas pas la fortune. Sur le parcours, il n’y a aucun pétrole. “Du pinard” disait mon père, entre deux tafs de gauloise bleue. Non, pas de liste. Simplement, comme je vois que vous semblez connaître la vie et ses pièges, des gens communs. Avec son lot d’ivrognes, de lâches, de héros, de trouillards, de collabos, de putes, de voleurs, de militaires, de curés, de travailleurs et de fainéants, de fumeurs de joints, d’opium, de suceurs d’absinthe ou de bonnes-sours, de violeurs, de généreux, de marrants, de solitaires, de braves gens. Tous, quelque part, de braves gens. On en retrouve partout. Aux colonies comme dans le XV° arrondissement de Paris. Dans des bas-fonds et dans la soie. dans des ambassades et dans des mines. Voilà. Je voulais me présenter. Et présenter ma lignée.
    Qui n’a pas ces specimen dans son héritage? Qui pourrait donc me dire que c’est ou bien ou mal? Arrière arrière petit-fils à la nième génération du croisement d’une pute et d’un monte en l’air, je peux vous dire que le voisin de taverne de cet ancêtre était peut-être le vôtre, d’ancètre.
    Bon. Pas de hachich ce soir. Ni d’héro. Ni de merde quelconque. Même pas une bière fraîche, je vous remercie; mais que cela ne vous empèche pas vous même. Vous êtes aussi chez vous ici.

    j’ai prsi une de ces places, encore une fois … J’aime bien ceux qui râlent et parlent cru et dru. Votre attirance pour la morale est étonnant. Nous n’avons pas les mêmes, morale et attirance. J’ai eu une éducation relgieuse soutenue et stricte chez les bons pères jésuites. J’en ai tiré le plus grand bénéfice. J’ai beaucou perdu, c’est sur. Comme un pucelage, en un seu coup. Mais je comprends que l’on ait envie de fumer un joint quand on sait que les rigoristes qui récitent les matines le jour violent les petits enfants la nuit. Que le bon général Nivelles envoie tuer cent vingt mille -cent vingt mille!- jeunes hommes de vingt ans (il y en avait des Hugo dans le tas!) en une seule journée alors que la guerre était terminée. Que des gens comme mon oncle, pilote de chasse, ont fait griller d’un coup Hiroshima puis Nagasaki. Hop! comme çà. Qu’un zozo montre à la télé une fiole de poudre de riz en prétendant que c’est de l’antrax et qu’il faut raser deux générations de gens dans le monde ! Merde ! c’est pas grave : des étrangers ! des arabes ! des musulmans !
    De la ligne bleue des Vosges, il me reste l’odeur des conifères. D’essence de pins. Ennivrante et naturelle, bien pire qu’une fumée de janette.

    Mais il est tard. Le film a du commencer. Çà paraît intéressant. L’histoire d’u type qui abandonne son fils après avoir tué un voyou après boire. Fuite. Des histoires avec la mère maquerelle du quartier bourgeois où viennent même les docteurs; c’est dire. Du banal, quoi. C’est pas dans la vraie vie qu’on verrait çà, c’est sur.

    Que Mieux vous garde, Maryse. Et, avant de traverser, regardez si vous ne voyez pas un Hugo arriver, un peu enfumé, qui se demande comment il va faire pour vivre avec le kour qu’on lui a donné sans le moindre mode d’emploi.

    1. Cath

      Eh oui, les étrangers…
      Moi qui suis née française, en France métropolitaine ( c’est bien comme ça qu’on dit ?), dans le pays des sorcières qui plus est – si vous connaissez votre histoire de France et la littérature française, vous devriez savoir où cela se situe- eh bien, j’ai toujours été l’étrangère.
      Je n’ai pas beaucoup vécu en France enfant, pire, beaucoup d’étrangers se sont occupé de mon éducation avec plus ou moins de bonheur. J’ai beaucoup entendu l’expression ” sale française” quand j’étais petite ; de même d’autres membres de ma ” famille” expliquant que j’étais ” différente”, pour ne pas dire mal élevée parce que pas élevée en France quand je revenais au pays…. Et puis, toutes les horreurs que vous débitez sont tellement faciles à infliger aux enfants : c’est qu’ils doivent comprendre la chiourme très tôt ces morveux ( j’espère que vous suivez, parce qu’en plus d’être étrangère partout, j’avais la tare d’avoir un vocabulaire trop riche et de ne pas m’exprimer comme tout le monde à ce que bramait la populace).

      Inutile de vous dire qu’avec le sale caractère que j’ai, je ne l’ai pas envoyé dire, très tôt, et sans considération aucune pour l’âge de mes interlocuteurs. Je suis effectivement très mal élevée.

      Et le pire ? C’est que non seulement cela fait bientôt vingt ans que je suis expatriée, toujours étrangère donc, et que mes amis, mes proches ne sont pas français. Ce qui me laisse songeuse, c’est que certains d’entr’eux maîtrisent la langue française à l’oral comme à l’écrit d’une manière prodigieuse et qui force le respect – un mot que vous avez l’air d’affectionner sans toutefois paraître comprendre qu’il se gagne et n’est pas un dû.

      Au fait, c’est quoi être français, dites- moi ?
      Si cela veut dire être de vos semblables, de votre côterie, il ya encore du boulot pour remonter l’image de la France.
      Au fait, c’est quoi être grand- mère ? A vous lire, c’est pas la joie.

  53. Bewe

    Je fume (des clopes)
    Je picole (le week end)
    J’assume
    J’adore la photo !!!
    Et j’oubliais : vivre tue
    Au fond, n’oubliez pas d’être heureux

  54. Laitue Sévère

    Chaton, le ton péremptoire de ton post mérite quelques mises au point… Parce que du haut de ta vingtaine et de tes études pas terminées, je te trouve bien affirmatif sur ce sujet éminemment discuté !!!

    1- De nombreux psychiatres s’accordent à dire que oui, le H peut provoquer une décompensation brutale mais personne ne peut affirmer que ,sans H, ton Hugo n’aurait pas décompensé plus tard, à l’occasion d’un gros stress psychologique genre déception sentimentale brutale, période d’examens ou simplement manque de sommeil un peu trop prolongé qui peut provoquer à peu près les mêmes effets délétères que des drogues psycho-actives… Nul ne le sait, le H peut juste avoir avancé l’apparition des symptômes…

    2- Es-tu bien bien certain de ce que Hugo a vraiment pris ???
    Je m’explique:
    2.1- D’abord il a peut être menti, tout simplement parce que dire “J’ai fumé du shit” c’est plus facile et ça porte moins à conséquence que ” j’ai gobé…”

    2.2- un gros problème, de nos jours, c’est que les mafias vendent de la pure merde, leur soit-disant “shit” est totalement coupé avec des produits chimiques dégueulasses ; colles, plastiques, pneus…
    D’ailleurs si les médecins étaient un chouia plus scientifiques, ils devraient demander aux chatons qui arrivent en live aux urgences un échantillon de ce qu’ils ont fumé pour l’analyser chimiquement et en tirer VRAIMENT des conclusions … Si il y avait de la colle à rustine dans la merde qu’il a fumé comment affirmer que c’est le H qui l’a fait décompenser ???????
    Les nords africains ont fumé du H (du vrai ) pendant des générations, y’ avait pas plus de fous qu’ailleurs ?
    2.3 quand ce n’est pas de la merde de shit au plastique qu’ils dealent, c’est de l’herbe trop forte… Il y a actuellement sur le marché du cannabis avec des taux de THC de 5 à 10 fois supérieurs à un taux normal, la “skunk” et là, oui, le risque de décompensation est énorme parce que l’effet peut être équivalent à un Space cake ou une prise de LSD, le problème est que ces produits n’ont plus grand chose à voir avec une drogue douce…

    Pour toutes ces raisons, chaton, et parce que la politique de répréhension est chère, totalement inefficace ( il y a plus de fumeurs d’herbe en France qu’en Hollande, ramené au pourcentage de la population…) et engraisse des saloperies de mafias…
    Cela devient une question de santé publique que l’Etat dépénalise le vrai H, organise sa production et sa distribution ne serait-ce que pour contrôler la qualité des produits qui circulent…
    Et puis un économiste (Europe 1 sur Youtube; itv de Pierre Kopp, prof de fac ) nous explique que la distribution du cannabis pourrait rapporter 1 à 2 milliards d€ en taxes et créer entre 20 et 40000 emplois en France … On doit pas en avoir besoin, faut croire?
    Si l’Etat organisait la production en autorisant chaque exploitation agricole à produire p.ex 100 pieds de cannabis bio, OGM interdits, taux de THC réglementé… Déjà, on sauve l’agriculture et quand aux coffee-shop, ils existent déjà en bas des barres d’immeubles et, pour l’instant, ce sont des mômes de 14 ans issus de minorités visibles qui dealent leur herbe à des français de souches de plus de 40 ans qui ont des problèmes d’insomnies… (Vécu!!!) Quand je vois ça, j’ai honte de mon pays et je préfèrerais vraiment que ces mômes fréquentent le collège et que leurs grands frères tiennent vraiment la boutique, avec un vrai boulot, en plus, quand ils paieront leurs charges sociales et leurs impôts, ils n’auront plus les thunes pour acheter des kalashs…
    Voilà, pour l’instant, une législation dépassée engraisse les mafias et fait fumer de la merde dangereuse à nos enfants…
    On attends quoi? Que tous les États d’Amérique aient légalisé ?
    Bande d’alcooliques !
    Ps: petit rappel: l’overdose de cannabis n’a jamais tué personne, l’overdose d’alcool tue chaque we… L’abus de cannabis peut rendre dingue, oui, devenir sdf aussi rend fou à coup sûr, je propose de l’interdire…

    Bisous, chaton!

    1. pantherspirit

      Ben alors, madame la laitue, vous devez avoir sniffé un truc pas net ou vous avez mariné un chouia trop longtemps dans la bassine à free base (((comme dit le dit si bien Gainsbarre : c’est lui qui vous baise !))), preuve en est que vous hallucinez grave sur un ton péremptoire attribué à tord à l ‘auteur de cet article alors que c’est le votre qui l’est, — péremptoire — :
      A vrai dire, c’est très inquiétant de vous voir en proie à une telle bouffée délirante aiguë fusant dans l’enchevêtrement d’un méli mélo logorrhéique !
      C’est Inquiétant et en même temps Effrayant, parce que cela évoque fortement l’ adepte d’une secte fumeuse qui est en train de disjoncter après avoir brouté du cachou à la coke …
      Allez hop, recrachez vite celui que vous avez planqué dans votre nervure hallucinogène, car il va bien falloir vous rendre à une double évidence :
      1) Baptiste n’est pas un Felis silvestris catus—non-non-non, madame la laitue—c’est un homme…
      2) ET Baptiste ne doit pas être le sujet de votre convoitise fantasmée qui s’exprime sans la moindre retenue en le dénommant « chaton ».
      (( Vous me faites penser à Alice Sapritch se trémoussant du popotin devant Yves Montand dans la folie des grandeurs 😀 ! ))

      Pour vous calmer le neurone louvoyant dans la choucroute, madame la laitue, je vous suggère une petite trempette de quelques heures dans une solution de MDM (méprobamate droperidol-midazolam) après avoir sucé quelques croquettes au ronron propofolé , ( en compagnie de votre pelote de laine préférée si vous en ressentez le besoin !)

      Allez, je vous laisse, madame la laitue, mais avant, je ferme la porte de votre cellule, afin de sécuriser le périmètre qui vous entoure : Principe élémentaire de précaution !

      ((( Piouh !! Baptiste, et moi qui pensais que ce serait un week-end cool, après une semaine surchargé : Mais, non y a du boulot en la demeure 😉 ))

      1. Laitue Sévère

        Alors la panthère, on défend son Baptiste adoré?
        Tu sais, j’appelle chaton tous les hommes de moins de 30 ans… Et je nomme qui je veux comme je veux… Ne t’en déplaise !
        Je vais te laisser animer le fan club de Baptiste le formidable et regarder ton mari picoler en toute quiétude , désolée de t’avoir détangée dans tes certitudes…
        D’ailleurs pourquoi tu m’agresse ? Alors que mon ton est resté le plus poli du monde, c’est quoi ta profonde frustration, Panthère, pour être aussi virulente ??? Tu devrais te faire un pétard, ça te détendrais, espèce de harpie !!!

        1. pantherspirit

          Droit de réponse en rimaille 🙂 :

          “C’est l’histoire d’un crapaud qui s’entoure d’une bave
          Si gluante et épaisse qu’elle devient une enclave
          Contenant ses paroles, et le cours du ruisseau
          Supposé les porter est stérile de tout mot…”

          Bye-Bye madame la laitue !

    2. anne

      Je crois que tu confond 2 problemes : celui de la légalisation pour arrêter le traffic de H et les conséquences qui en découlent et celui de l’inocuité du canabis ce qui est loin d’être le cas ( comme le tabac et l’alcool)
      Les sites et les exemples que tu cites ne disent pas autre chose
      Par ailleurs tes propos racistes sont hors de sujet et m’insupportent au plus haut point.
      je signe ; un médecin de nationalité française depuis plus de 10 générations et qui n’oubliera jamais qu’elle est pour moitié issue de minorités d’origine étrangère dont je suis fière.

      ” si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas. L’étranger qui réside avec vous sera comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi même ” La Bible , Lévitique, XIX , 33

      ” Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil. ” Pierre Desproges

    1. Laitue Sévère

      Baiser la panterus spiritualis (genre je me la pète avec mon pseudo …) d’urgence elle est extrèmement frustrée… Elle se répond à elle même qu’elle est un consensus ou un con sans suce ?

      1. marie

        dis donc t’as raison Laitue sévère ( l’es tu tant que ça? de la sève et de l’air, de mon temps on disait chichon mais tout fou inexorablement le camps), t’as le tétrahydrocannabinol qui t’es monté grave au cerveau et t’y perds ton latin panthera pardus en deux mots.

    2. marie

      @Pantherspirit
      désolée nous avons déclenché un feu d’artifice délirant mais bon c’est la saturday night fever suivie de jour de crêpe , il y a moindre mal

      1. pantherspirit

        @Marie
        Surtout ne sois pas désolée, car j’ai ma fourrure ignifugée et mes pattes à ressort … Donc pas de blème !
        Allez, on va partager des crêpes bien moelleuses aromatisées au sourire 🙂 !
        Bisous

    1. Laitue Sévère

      L’Uruguay vient de faire exactement le type de légalisation globale que je décris … Vous vous sentez beaucoup plus intelligent que les uruguayens , sûrement ?

  55. Grand33

    @laitue
    Moi je suis con, vous féministe extrémiste, cela n’est peut-être pas si différent. Vous êtes dans vos certitudes et voulez nous convaincre que vous avez toujours raison et que les autres intervenants sont soit cons, soit nuls, soit mal dans leur peau voire mal baisé(e).
    Voilà ce qui me gêne : ce manque de respect du blog, de son auteur et de ses intervenants. Quand on va chez quelqu’un, par correction , on est poli et respectueux, ou alors on y va pas.
    Ce sera mon dernier com avec vous, puisque de toute façon VOUS êtes la meilleure.
    Plus chaton depuis longtemps

    1. Cath

      D’accord avec vous Grand 33, désolée pour la Pantherespirit, agressée de la sorte, désolée pour Marie.
      Je crois que la laitue intervenante a de sérieux problèmes et de comportement et de relations. Troll sans le savoir ?
      Peu importe.
      J’interviens uniquement pour soutenir la troupe, les amis de plume sur ce blog. Voilà, je n’ajouterai plus rien et ne répondrai pas davantage aux provocations de cette personne.

      1. marie

        l’excellente nouvelle du jour c’est qu’il fait soleil… et qu’il brille pour tout le monde merci Cath t’inquiètes, on en a lu d’autres à très bientôt pour de nouvelles zaventures

  56. Bourdu Le Masque d'Argent

    Non je faisais de l’HUMOUR.
    Je ne commenterai plus jusqu’au prochain texte, je crains que ça ne dérape un peu trop sur celui-ci.

  57. O.

    Cher B.

    J’adore venir sur ton blog pour y découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux morceaux de vie que tu racontes si bien.
    Mais j’adore aussi lire toutes les réactions que cela suscite. C’est parfois très drôle, parfois affligeant, parfois effrayant … Y a moyens de faire un bon livre en regroupant tout ça … Un livre qui s’appellerait : “L’Humain : de la connerie à la poésie”.
    M’enfin chacun son point de vue, chacun ses idées. J’ai parfois l’impression d’assister à un combat de gladiateurs dans une arène pleines de lions féroces. Dans ces cas là je vais chercher du popcorn, la soirée s’annonce sanglante !

    Concernant le cannabis : je suis contre. Mais cela n’engage que moi.

    Bises. O.

  58. anne

    Moi aussi je suis medecin comme Baptiste et sans avis à l’emporte piece sur le canabis
    Je ne touche pas à la dope , le tabac me fait assez de mal et les petits verres de vin entre amis du WE m’apportent assez de détente sans lacher prise sur le reste pour que je ne crois pas être alcoolique.
    Mais je suis aussi parent et là je vois les ravages bien loin du petit joint festif qu’on prétend souvent
    Traffic, vol, descolarisation, perte des valeurs familiales de confiance et respect, garde à vue et casier judiciaire…
    Qui peut prétendre que c’est anodin au moins sur le plan légal ?
    Quel parent même consommateur pourra laisser son enfant toucher à ça sans inquietude ?
    Quels sont ceux qui pourraient sans danger consommer du H et d’autres pas car le risque de dépendance est trop grand chez eux ?
    Avez vous déjà été sur intervention du SAMU réanimer un jeune en surdosage ? Le reveiller à grand coups d’antidote et le voir repartir chercher sa came car il vient de repasser instantanement en manque ?
    Rien à voir avec le sujet , peut être mais quand on est soignant ou parent ou même simplement proche de quelqu’un qu’on aime, on a du mal à laisser faire sans rien dire….on ne PEUT PAS laisser faire
    Poutou poutou à tous les amateurs de H
    La bise à Baptiste

  59. Herve CRUCHANT

    Il y a un truc qui me fait fumer.
    Chaque fois qu’on commence à parler du cannabis, çà déclenche des avis sur la légalisation. Et chaque fois qu’on discute sur la légalisation çà finit par des phrases du type “ils fument la moquette, à Bercy!”.
    Et çà me fait fumer. Ouais. Parce que je m’en tape. Et que çà va passer pour du sado-maso, à force.
    Et que j’ai des bleus partout.
    Alors?
    Alors je vois rouge.
    Je vais aller boire un verre de blanc sec devant la télé. Il y a un sacré coup de vent à l’Ouest.
    Un vrai coup de tabac.
    Au fait, c’est légal, le tabac ?

  60. Bourdu Le Masque d'Argent

    Oh tiens un livre sur le sujet -entre autres- que j’ai aimé: Quelqu’un avec qui courir, de David Grossman.
    (et désormais je signerai tous mes posts avec cette phrase: Sous toutes réserves et sous toutes réserves de ces mêmes réserves©copyleftàmonavistrèshumble, comme ça je pourrai continuer à parler).

  61. Elle

    Je ne sais pas faire le space cake mais comme la laitue semble être le légume du jour, je peux vous donner ma recette, très digeste, de : LA SOUPE A LA LAITUE !
    Pour 4 personnes
    Hacher menu, menu, menu tout menu la laitue et la faire fondre longtemps longtemps… et griller tout doucement, doucement…dans 10 gr de beurre avec un gros oignon émincé jusqu’à évaporation complète.
    Mouiller avec 1.3 l de bouillon et ajouter 3 grosses pommes de terre coupées en rondelles.
    Saler, poivrer puis amener à ébullition.
    Couvrir et laisser cuire doucement pendant 45 minutes.
    Mixer et réchauffer sur le feu en ajoutant une noix de beurre.
    Dans le fond d’une soupière, fouetter un jaune d’oeuf avec 40 gr de crème et verser la soupe par dessus tout en remuant.
    Servir et se régaler !

  62. titou59

    pfiouuuu …. je pars un week end me rousourcer et que vois-je ??? une diatribe interminable de commentaires, la plupart instructifs (heureusement), certains agressifs (hélas), et d’autres enfin, amusant …
    La drogue c’est mal, oui car elle induit une (plus ou moins grande) dépendance selon la substance et l’individu. Mais d’après la définition de la drogue, on peut y placer le tabac, l’alcool, et pas mal de médocs aussi en plus du cannabis … Et comme l’a dit quelqu’un plus haut (jen’ai pas le courage de tout remonter pour chercher le nom, mais il/elle se reconnaitra) l’overdose de cannabis ne tue pas, la morphine oui. Alors pour calmer un cancéreux en phase terminal, je pense (mais c’est mon avis personnel) que le cannabis est un mieux ! Après comme je l’ai déjà dit, chacun est “libre” de faire ce qu’il veut à partir du moment où “il connait les risques” et où il n’en fait pas prendre (des risques) aux autres. Boire un verre (ou beaucoup plus) oui, mais si on ne prend pas le volant ensuite. Fumer oui mais sans obliger un non fumeur à inhaler du tabac contre sa volonté (perso, quand je fume c’est dans mon jardin mais jamais chez moi), fumer du cannabis pourquoi pas … à condition d’être chez soi et d’aller se coucher ensuite, sans prendre le volant non plus etc … Ce qui est inadmissible à mon avis, ce n’est pas d’avoir un comportement dangereux pour soi (après tout c’est le propre de l’être humain qui est le seul animal de la création à aimer se mettre en danger volontairement), mais d’avoir un comportement qui mette la vie d’autrui en danger ! Jouer avec sa vie oui, avec celle des autres non ! Après tout quand on connait les risques que l’on prend, où est le soucis ?
    Après, si on doit “interdire” toutes les substances psychotropes et/ou induisant une dépendance … ben il faudrait en interdire des produits … et on ne pourrait plus vraiment se soigner comme il convient, Doc Bibi pourrait le dire, la pharmaco regorge de produit qui peuvent rendre dépendant (et donc qui peuvent être considérer comme une drogue).

  63. Cmoi

    Boudiouuuuuuuuuu!!!!!! certains intervenants sont traschs de toute manière comme sur beaucoup de sujets dits “sensibles” tout le monde y va de son opinion et de ces idées, et bien moi j’vous dit “que quand je vois ce que je vois, que je lis ce que je lis et que j’entends ce que j’entends, je suis contente de penser ce que je pense” Coluche bises a tous.

  64. michel

    Merci d’avoir ouvert le partage sur le sujet “drogue” ! Emu des réactions si diverses.
    Le mal-être est mal identifié, mal traité, pourtant, il est fréquent, fragilise tant de vies et d’espoirs… Ma génération (1938) n’avait pas la drogue, mais tant d’autres impasses…
    Oui le travail sur soi, la méditation, ont été de bons chemins. Mais pour si peu…
    Mettre des mots, se protéger, trouver et persévérer.

  65. Michèle

    Alors je ne sais pas si je vis dans le monde des bisounours ou si certains ici sont restés au moyen-âge, mais même sans avoir pris de drogue çà peut faire peur et rendre paranoïaque !

    sur ceux je vais me détendre avec l’herbe des hobbits 😉

  66. Josiane

    Bonjour
    Merci pour raconter toutes ces rencontres où le futur soignant , le soignant installé apprend encore et encore et surtout apprend l’humilité devant la détresse humaine.

    Merci pour ce témoignage sur le cannabis que je me permettrai de faire lire à mes jeunes patients : je n’ai , comme vous , pas d’avis définitif sur ce produit mais pour celui qui vient de savoir c’est DUR , TRES DUR . La prise de contact avec la réalité est brutale.

    Bonne continuation

    Josiane

Répondre à Mésange Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *