À ma place ?

Alors voilà Madame Ouija me dit qu’elle va mieux, que son fils est “parti” il y a quatre ans mais qu’elle le sent encore auprès d’elle.
Le matin, quand son mari dort, elle prend un stylo et laisse courir sa main sur le papier.
– C’est mon fils ! Mon fils qui me parle, dit-elle en souriant.
Je ne dis rien, je n’y crois pas, c’est tout. Comme le Père Noël, les sportifs espagnols non dopés, les M&M’s qui ne fondent pas dans la main, ou l’homéopathie ( vaste débat avec mon père qui y croit dur comme fer ! “Mais Baptiste, puisque je te dis qu’on a même soigné le chien avec des granulés, qu’est-ce qu’il te faut de plus ?!?! ” Hum, je sais pas, Papa, des essais cliniques randomisés multicentriques en double aveugle, par exemple ?)
Madame Ouija voit bien que je tique, alors elle farfouille dans son sac et me montre des feuilles. Des dizaines de feuilles. “Son fils” l’y rassure encore et encore, lui dit qu’il va bien et qu’il pense beaucoup à eux. Parfois, ” il ” dessine des animaux, des arbres, des bateaux et des quais de gares… elle serre très fort les feuillets. Ça l’aide, ou ça l’aliène, je ne sais pas.
– Il m’a parlé d’endroits où je ne suis jamais allée, de gens que je ne connaissais pas. C’est bien la preuve que c’est lui ? Non ?
J’esquive la question, je n’ai pas de réponse. Je lui demande comment va son moral. Elle me dit qu’elle va mieux depuis qu’il lui parle, car il lui dit qu’il est très heureux, que l’au-delà est une chose calme et douce, qu’elle ne doit pas avoir peur de la mort, et que tout est bien.
Je regarde les feuilles. Beaucoup d’écriture. J’entraperçois un chat, une maison… Tout est écrit/dessiné avec un trait un peu enfantin. Je suis un scientifique, alors je doute. Mais je ne dis rien. Mon rôle c’est de soigner, pas de sermonner, ou de faire tomber une superstition que je qualifierais de ” bienheureuse ” – puisqu’elle l’aide moralement.
Non ?… Vous feriez quoi à ma place ?…
Moi, j’écoute Madame Ouija et je me tais.
La vérité, c’est qu’elle me touche. J’aime bien les êtres humains. Pas tous. Mais certains, quand ils parlent à leur mort, je les aime plus que les autres.
Vous feriez quoi à ma place ?…

P.S. : pour détendre l’atmosphère, je vous annonce que dans le prochain post, je vous montrerai mon kiki. Voilà !

274 réflexions sur « À ma place ? »

  1. Firewitch

    Si on peut partir faire du poney multicolore dans les nuages, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas rapprocher le poney des gens qu’on a laissé derrière, des fois, juste pour les aider… Si vous doutez, doc Bibi, alors vous êtes ouvert à cette possibilité. Et comme c’est un domaine sur lequel nous n’avons aucune certitude, continuez donc à douter… et à écouter.
    Des bises.

  2. Cath

    Moi je partage le point de vue de DadBibi. Ben oui.

    Et puis, pour Madame Ouija, si cette correspondance avec son enfant l’aide à vivre l’absence, la lui retirer reviendrait à retirer le pain des mains de l’affamé, non ?
    Il fait laisser les sermons vides à ceux qui n’ont rien d’autre à offrir que leur indifférence.
    Moi j’aime bien les docteurs qui écoutent leurs patients.

    Au fait, c’est quoi un kiki ? Une oeuvre d’art ? Je suis tout expectative donc…

  3. Jub

    J’ai entendu parler de cette écriture “communicante”, je suis très perplexe, mais si cette dame est heureuse de cette façon, c’est peut-être une autre manière de guérir ? Sa vie de tous les jours doit en être positivement affectée, c’est bon à prendre après une peine pareille, non ?

    Sinon moi aussi j’aimerais avoir les idées claires sur l’homéopathie, j’ai vu dans un Xenius un test où des algues marines avaient été en meilleure santé que leurs voisines d’un autre bac grâce à de l’homéo, et ce point me titille depuis…

  4. Ahava

    Hello Bibi(laisse ton kiki tranquille, c’est un jouet extraordinaire mais c’est pas une raison pour le montrer à un tas de gens qu’on connait pas), je te recommande de lire ces liens.
    Le monsieur a le langage des tontons flingueurs, il a un côté docteur House mais il ne faut pas s’en formaliser, il soigne très bien. 🙂

    http://psychotherapeute.blogspot.fr/2014/09/lexorciste.html
    http://psychotherapeute.blogspot.fr/2014/10/en-psychologie-on-nomme-delire-une.html
    http://psychotherapeute.blogspot.fr/

      1. untel

        C’est peut-être pour cela qu’il y a autant de tendres photos de singes sur ce blog ? 🙂
        Grox bisoux affectueux à DocBibi.

        NB Le truc moins drôle, c’est que certains se font du blé, avec l’écriture automatique, en se faisant soi-disant les intermédiaires entre le mort (ou le handicapé non-communiquant) et la personne en souffrance. 🙁

  5. Ahava

    Petite précision: je ne prétends pas une seconde qu’il soit nécessaire de “soigner” la dame ou lui faire lâcher une superstition qui n’est peut-être pas une – et je ne vois pas comment on peut “soigner” la perte d’un enfant – je voulais juste te montrer ces articles à titre informatif.

  6. Anne

    Bonjour.

    Je ne me poserais pas la question en terme de savoir si ce type de communication est possible ou pas.
    Je me poserai plutôt la question de ce qu’il révèle :
    – Deuil impossible à faire.
    – Communication “avec l’au delà” qui par définition n’est pas ce monde et c’est à ce niveau que le bât blesse: Rupture avec le réel tangible.

    [J’ai connu une dame qui disait que son père décédé lui parlait en rêve. Et un jour, il lui a dit en rêve qu’elle devait le laisser tranquille.
    Moi aussi ça m’avait fait tout bizarre cette histoire de communication avec un proche décédé.
    Mais je crois que la réponse était la bonne: laisser les morts tranquilles et vivre.]

    L’humain n’est pas seulement un objet d’étude scientifique. Il reste toujours une part d’irrationalité qui selon moi ne demande pas à être cru ou pas cru. La religion est un de ces aspects de l’humain qui permet la relation avec l’au delà.
    Mais à la différence d’avec ce que vis la dame, la religion est un système organisé, l’individu est soutenu dans un groupe.
    Et à bien y réfléchir, le soutien des membres de ce groupe permet de faire le deuil en ne se coupant pas de la réalité.

    Or dans ce cas, la dame est isolée dans sa communication avec l’au delà

    Déjà, je pense qu’il ne faut pas “sermonner” la dame: elle a trouvé un moyen de supporter l’absence. Il ne faut surtout pas lui “casser la baraque “comme on dit. Il est évident qu’elle est très fragile et un sermon de votre part ne l’amènerait qu’à vous haïr et vous rejeter.
    Mais ce moyen à long terme risque de la mener vers la folie au sens de rupture avec le réel parce qu’elle est bien seule ( je me répète).

    Pourquoi ne pas l’aider à faire son deuil en ne dénigrant pas sa croyance mais en ne l’y laissant pas seule, par un interlocuteur qui serait un point d’attache dans le réel dans la relation étrange qui s’est mise en place avec son fils?

    Pour arriver dans le meilleur des cas à lui faire entendre:
    “Maintenant qu’elle sait qu’il va bien, qu’il est bien là où il est, peut être voudrait il la voir vivre et être heureuse…”

    Et je note quand même qu’elle est venu chez vous avec ses écrits, comme un appel à l’aide.

    Enfin tout ce que je dis n’est en l’état que pure hypothèse: je ne connais pas cette dame.

      1. Cath

        Pas d’accord. Poser les éléments du problème comme on le perçoit permet d’asseoir et de partager la réf’exion. Ce qui est bien le but du blog.
        Si on trouve trop long, on passe son chemin et on ne répond pas. C’est simple pourtant.

      2. monkaleidoscope

        Chère Christine
        je ne vous connais pas, pas plus qu’Anne
        mais sachez que la lecture de vos multiples petites lignes assassines me crispe
        (et j’ignorais que les commentaires des posts étaient soumis à jugement ou approbation)

        s’il vous plait, détendez vous
        par avance, merci

      3. Anne

        Oh, Christine.

        Mon laius ne vous a pas laissé indifférente, en tous les cas moins indifférente que le texte du Dr Beaulieu auquel je réagis, et je vous remercie d’avoir daigner apporter une réaction à mon message.

        Si, si, ça m’arrive de rigoler.

        Il y a un texte de ce blog qui me fait sourire rien que quand j’y pense: vous le trouverez en tapant “L’art de l’esquive par les carabins” dans le moteur de recherche de ce blog.

        La chute apporté par l’auteur du blog est excellente:

        “Quand on aura allégé le plus possible les servitudes inutiles, évité les malheurs non nécessaires, il restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l’homme, la longue série des maux véritables, la mort, la vieillesse, les maladies non guérissables, l’amour non partagé, l’amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d’une vie moins vaste que nos projets et plus terne que nos songes : tous les malheurs causés par la divine nature des choses.”

        Marguerite Yourcenar

        “Hein ?”

        Nabilla, les anges de la télé-réalité 17.

        Et désormais, quand je penserai à ce passage qui me fait rire, j’ajouterai Christine, celle qui lit le blog et les réactions des lecteurs,

        1. Mésange

          😀
          Et de la pointe de l’épée… euh… des touches de son clavier, Anne fait mouche!
          Du coup, suis allée relire la tirade du nez de Cyrano!

          1. Cath

            Non, pas mouche Mésange, touche ! Touche !
            A la fin de l’envoi, je touche !
            J’ose même pas penser à ce que l’oiselle va nous faire au panache de Cyrano 😉

          2. Cath

            Et du bout des doigts, à la fin de l’envoi elle touche !
            Elle envoie le message, sans l’envoyer dire quoi 😉

      4. Mésange

        Comme Cath, je trouve bien agréable qu’Anne partage ses réflexions avec nous, de façon très ouverte et constructive, ce qui peut permettre de dialoguer ensuite entre lecteurs.

    1. Madame Pivoine - Natacha

      C’est très intéressant Anne, ce que vous écrivez.
      Et je vous pose la question car vous semblez vous y connaître un peu : peut-on vraiment faire son deuil d’un enfant?

      1. anne

        Bonjour Natacha.

        La perte d’un enfant constitue un seisme psychologique pour les parents qui ont le malheur de vivre une telle experience.

        Ce type de perte aneamti la logque du temps, de la chronologie qui veut qu’un parent ne peut enterrer son enfant.
        Il est le fruit de leur amour, une continuite de leur existence, une foultitude de projets et aussi de decouvertes, des rires et des larmes qui naissent d’une fibre intime, et pour la mere il reste j’imagine même après sa naissance une part intime d’elle même.

        Ce type de deuil, qui signifie accepter de vivre ampute de cette relation particuliere faisant partie integrante de nos emotions intimes, est, j’imagine, extremement difficile a realiser seul.

        A mon avis cela necessite un accompagnement: un(e) ami(e) confident, bienveillant.
        Les gens n’ont plus le temps d’ecouter de nos jours, alors on a tendance a envoyer chez le psy et a travestir un sentiment naturel en maladie.

        Parler ca sert a relativiser, a etre entendu, pas forcement compris mais au moins a rendre a la realite perceptible ce qui a constitue une part intime de soi et qui semble aneanti: lui redonner sens autrement.

        Je n’ai pas d’enfant mais je peux entendre le hurlement visceral d’une mere qui vient d’apprendre la perte de son enfant…

        Et je n’imagine pas qu’elle puisse s’en remettre sans etre epaulee et sans trouver un sens a l’impensable.

        Et j’ai plutot tendance a me mefier des consequences d’un deuil qui n’a pa pu etre realise… Mais bon, c’est mon avis c’est tout.

        1. anne

          Pour vous repondre aec precision: je pense donc qu’il est possible de faire le deuil d’un enfant, et ce deuil est selon moi realise quand on a trouve un sens que l’on peut formuler a ce drame ( sens religieux, engagement pour une cause ( association d’aides ou contre :l’alcool, suicide/depression des jeunes et que sais je encore, les feux de foret, la drogue, cancer..) responsables du deces de l’enfant… Devenir soignant, avocat… Bref… Tout ce qui constitue la formulation d’une cause et la reponse qu’on decide de donner, ou tout simplement accepter que cela peut etre )
          Faire le deuil ne signifie pas necessairement ne plus souffrir en y repensant..

          Mais rester en relation avec la personne disparue… Moi je dis oup’s

          1. Madame Pivoine - Natacha

            Merci Anne de votre réponse, d’être si posée et intelligente.
            Je vais réfléchir à tout cela. Point trop quand même : j’ai décidé qu’aujourd’hui il fallait être léger 😉

        2. Doerschel

          d’accord avec vous sauf ..”..de nos jours” vous avez vecu d’autres jours ou on écoutait(globalement dit ) plus???? l’ecoute est toujours personnel et pas un phenomène d’époque, du temps d mes parents “on” n’écoutait pas plus…les enfants , les gens qui se plaignaient etc. restons dans nos souliers et laissons ” autrefois ” tranquille on n’y est pas vecu

          1. Anne

            Disons que: quand j’ai écrit cela, je pensais à l’énergie et au temps importants que l’on consacre de nos jours aux NTIC ( acronyme pour: Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).

            Pour ma part, dans ma vie, les personnes que je connais et qui prennent vraiment le temps de d’écouter sont des personnes d’un certain âge, qui n’ont ni la télévision, ni Internet.

            C’est pour cela que j’ai dit “de nos jours”, je crois.

            Et puis vous savez, j’ai vécu le temps sans Internet, et où la télévision siégeait dans le salon pour être regardée à de grandes occasions en famille ( j’ai été éduquée comme ça).

            Là où vous absolument raison, c’est que même si en ce temps là on avait des moments de discussions plus étendus que de nos jours, la capacité d’écouter les difficultés de la vie et les souffrances de l’autre n’était pas plus grande qu’aujourd’hui.
            Vous avez raison: L’Homme n’a pas vraiment changé.

          2. Anne

            @Libellule et Madame Pivoine, Julie: Merci.
            Je remercie aussi tous les intervenants qui par leurs messages, refusent que ce Blog deviennent un Ring…

        3. Doerschel

          je jette une pavé dans la mare……vous avez tous si peur de la mort…….et si c’est la vie qui vous fait peur;
          la mort elle est l’évidence, inévitable, le but…..j’usqu’à la il faut vivre, si j’ai vie ma vie pleinement…non j’attends pas noel pour faire des cadeaux, non j’attends pas mes vacances pour prendre du bon temps et de me ressourcer, non j’attends pas le BONHEUR qui va, qui doit arriver un jour en forme de…,non si j’attends pas de vivre un jour mais si je vis MAINTENANT je crois je peux mourir aussi le jour ou ca doit arriver;
          et la mort de mes proches…..je n’ai pas des reponses
          dans ma petite vie de paramedicale je l’ai vue tout ces braves gens qui attendaient souvent….quoi?
          Quelques personnes qui vivaient leur vie et ceux là, ils étaient occuper de vivre et n’étaient pas en train de mourir en attendant leur mort.
          Mais vivre et difficilie très difficile des fois je suis d’accord…
          .désolé mon orthographe etc. je navigue actuellement entre deux langues differents, pas facile pour moi

  7. monkaleidoscope

    bon, ben …. à mes yeux, accepter qu’on ne sait pas est le signe d’une grande sagesse et peut être même, va savoir, est-ce la clé du bonheur ? (socrate lui même le didait, me semble t il)

    en même temps, autre penseur, LéoDagan (Kaamelot) a bien souligné que : “C’est dingue, cette histoire ! C’est pas parce que vous faites des tartes pour des petits-enfants qui existent pas que je dois les emmener à la pêche, non ?!”
    tu as le droit (la chance ?) de ne pas savoir , tu as probablement bien fait de ne rien dire ni contrecarrer ou détruire; en tout cas, tant que cette dame reste aussi avec nous et continue aussi de vivre sa vie (autant qu’elle le peut, dans de telles circonstances) – je veux dire sa vie de personne au delà de / autour de la maman éplorée … et aussi sa vie avec nous, ceux du monde d’ici, ceux qui ne sont pas son fils

    non ?

  8. Herve CRUCHANT

    Bibi et Dadbibi sont dans un bateau… Non, je me trompe d’histoire… Bibi-la Science et Dadbibi-la Passion nous disent exactement la même chose, en fait.

    C’est quoi, la science ? Un ensemble protocolaire reproductible dont la conclusion s’appelle connaissance. Ou, par excès, “certitude”. Momentanée, puisque, par principe, cette certitude attend d’être dénoncée par un autre cycle protocole-expérience-résultats-reproductibilité-connaissance. Pour être plus simple, un scientifique reconnait comme valide tout procès qui, entrepris d’une certaine manière donne toujours le même résultat. A condition d’en contrôler tout le fil. Et c’est là que çà coïnce ! Quel scientifique peut affirmer, en toute honnêteté, qu’il maîtrise et comprend chaque étape d’un procès, surtout en médecine ?

    A cet instant, me revient une intervention récente d’une dame “Anne” sur ce blog, qui réclamait le droit à la vérité et reprochait aux médecins qui l’avait soignée un manque de loyauté. Elle disait quelle aurait cru les scientifiques plus rigoureux et plus honnêtes….
    Nous nous confions corps et vies à des médecins pour qu’ils nous guérissent alors qu’en tant que scientifiques ils ne peuvent que nous soigner ! Et si nous mourrons de leurs doutes nous leur reprochons de nous avoir menti ! Mais… premièrement, ils n’ont pas devoir de nous guérir mais de nous soigner en employant leurs connaissances les plus modernes. Je veux dire : leur certitude scientifique la plus actuelle. Ou la plus crédible des incertitudes du moment. Et çà peut faire un ‘bien fou’. Deuxièmement, ils sont attentifs à notre mieux être. Personne ne peut dire le contraire.

    L’homéo du Docteur Dadbibi est-elle si différente ? Docteur, Dadbibi ? Ben oui, quand il se soigne avec un grain de sucre glace contenant une molécule ou deux de métal stratégique… Automédication. Comme la dame qui reçoit des nouvelles de son fils écrites à l’encre Waterman bleu-des-mers-du-sud et des dessins sur Canson grain fin. Pas d’ange, pas d’archange Gaby, pas de musique douce ou de sourates psalmodiées. Elle doit être drôlement belle, la maman qui vient voir un confesseur derrière un bureau de toubib et lui confie que son fils va bien, rencontre plein de gens et qu’il lui donne des nouvelles.
    Et je vois d’ici, pour l’avoir vu une ou deux fois, ce regard qu’on n’oublie pas, l’œil pétillant de Dadbibi qui dit : “Oui, ne t’inquiètes pas, çà va. J’ai pris trois grains d’ellebore et un de salsepareille… Çà fait merveille, je te le recommande…”. Et, pendant ce temps là, Mambibi, qui veille sur ces hommes à elle, se dit que tout va bien.

      1. Adikia

        Chère Christine, ce n’est pas parce que vous, vous ne comprenez pas que la personne en face de vous est pénible. Peut-être pourriez-vous lui indiquer ce qui est obscure pour qu’il vous éclaire un peu de sa douce lumière ? Trop d’obscurité rend amer je pense…

      2. marie

        bein, Mam’ Christine je sais, je sais la lune, pleine en ce moment empêche de dormir, le temps est extrêmement changeant , le monde détraqué aussi , pour peut que vous fûtes contrariée dès mâtine, tout, absolument tout peut vous rendre chagrine, mais regarder il fait soleil, les oiseaux pépient si!si! je vous assure eux aussi perdent la boussole…alors voyons… respirez un bon coup , là ..ça va aller…évitez les proteînes et buvez de l’eau…maintenant convoquez vos neurones et réfléchissez…reformuler de façon constructive votre propos ainsi vous ferez avancer la connaissance.

      3. Mésange

        Et vous Christine, très constructive… et débordante de cet humour, de cette tendresse et de cette humilité qui vous semblaient si chers quelques coms au-dessus.

      4. Rofine

        @ Christine : je ne peux plus me retenir davantage. Il faut que je réagisse à vos remarques sans aucune vertu d’humilité vis-à-vis d’Anne et de notre cher contributeur et ami Hervé.

        D’abord, le blog du Dr Baptiste est un lieu d’échanges de points de vues divers et respectables des lecteurs sur un sujet précis qui touche les soignants et les soignés.
        Ensuite, nous ne sommes pas limités dans nos réponses par X lignes.
        Certains posts sont plus ou moins longs. Le Dr Baptiste nous donne cette liberté très appréciée de ses lecteurs.
        Enfin, nous ne tolérons pas le genre de critiques négatives que vous avez formulées ici. Qui étés-vous pour le faire ? Qui vous a donné ce droit ? Je pense qu’il est plus judicieux et faire preuve d’intelligence de ne rien écrire qui puisse blesser un lecteur.
        Je termine en vous encourageant vivement à relire tous les posts laissés par notre fidèle Hervé. Et là, vous allez tout comprendre.

        Bien à vous !

    1. Libellule

      J’ai tout compris, M. Cruchant, je dois être aussi pénible que vous ! 😉
      S’il vous plaît continuez tous à commenter, j’aime autant les blague légères que les poèmes, les réflexions soignantes et/ou philosophiques !

    2. Julie

      Hervé Cruchant; à chacun de vos commentaires je me rapproche de mon écran et je lis (et relis) vos si belles phrases. Et si il m’arrive parfois de ne pas comprendre un mot (oui ça m’arrive), je comprends néanmoins tous le sens de vos propos. Et lorsque je doute sur leur sens, je vous pose la question et vous avez la gentillesse de me répondre.
      Continuez !
      Anne, j’admire votre jolie réponse 😉

  9. Nine

    En tant que Maman, j’avais déjà les larmes aux yeux à la troisième ligne, tant c’est ma hantise qu’il arrive quelque chose à mes enfants. Et puis, j’ai souri à travers mes yeux brouillés à la dernière tirade !
    Ayant l’esprit scientifique, je ne peux croire à ça. Mais la douleur doit être tellement difficilement supportable que je comprends que cette maman puisse se créer un lien avec son fils par delà la mort.
    Si cela peut l’aider un peu, ce n’est pas la peine d’essayer de la ramener à ce que l’on croit être notre vérité…

  10. Adikia

    J’aime beaucoup ce “flou” : on se dit rationnel, que c’est pas possible. Mais on se dit aussi que quand même, on aimerait beaucoup que ça le soit. Et si c’était possible après tout ?
    Et j’aimerais bien qu’un certain doc me parle en rêve pour me dire à quoi ressemble son kiwi ! Na !

  11. Libellule

    A votre place ?
    Comme vous, je n’encouragerais pas la dame dans une voie à laquelle je ne crois pas (à tort ou à raison, je n’y crois pas), car je ne voudrais pas renforcer sa folie. Comme vous, je ne sermonerais pas, je ne chercherais pas à briser le lien ténu de confiance qui la raccroche à vous et au monde. Comme vous, je me demanderais si sa certitude concernant ces lettres n’est pas un soutien face à la mort de son fils, et si la supprimer ne la ferait pas courir à la catastrophe.
    Pour aller plus loin, je me permettrais probablement d’émettre des réserves (“je vois que vous y croyez et que cela vous aide, je ne partage pas vos certitudes mais je les entends”) : ne pas cautionner un délire (pour moi c’en est un), c’est aussi autoriser la personne à changer d’avis plus tard. Si j’en ai la possibilité, je l’orienterais vers un psychologue ou un groupe de parole bienveillant pour l’aider à cheminer vers le deuil. Si elle ne communique pas vraiment avec l’au-delà, quand elle aura progressé dans son deuil, elle pourra se passer de ces lettres sans sombrer dans la douleur, ou se stabiliser à ce niveau et ne pas se couper du monde.

    PS1 : Christine, je n’ai pas besoin de votre avis sur ce commentaire
    (signé Dragonfly)

    PS2 : A nos âges, mieux vaut le cidre d’ici que l’au-delà
    (signé un des résidents de l’EHPAD où je travaille cette semaine)

      1. marie

        je rajoute soyez indulgent avec mon orthographe pas une fois sans faire une faute je demande pardon à tous mes profs de français d’ici et de là bas pour l’injure que je leur fais shame à moi !

        1. Libellule

          Bonjour Marie-la-bleue,
          Moi j’ai toujours été assez forte en orthographe (bon à tous les coups quand je suis fatiguée ça marche moins bien) et très nulle en poèmes, et j’admire les esprits créatifs.

          Je respecte tes croyances, mais je ne peux pas me forcer à les partager. Je suis convaincue que ta croyance à toi est celle d’une personne curieuse et ouverte au monde. C’est différent d’une croyance pathologique, produite dans un contexte violent pour l’esprit. Dans mon travail, je suis souvent amenée à “ancrer les gens dans le réel”, dans notre monde à nous quoi… Ceci dit, je ne tyrannise pas, et j’essaie de faire preuve de discernement et de respect. Si une personne a des croyances qui n’imposent pas de contrainte odieuse aux autres, si elle ne se met pas en danger physiquement, si cela ne l’isole pas dangereusement ou ne la fait pas souffrir, aucun souci !

          C’est ce qui est délicat avec cette dame : ses lettres la soutiennent pour le moment, ce qui est bien pour éviter une dépression grave. Ce que je ne peux pas mesurer c’est le risque d’isolement et de s’enfermer dans sa relation à son fils mort. C’est pour cela que le rôle d’un soignant est aussi de lui laisser la possibilité de ne plus y croire, un jour, si cela devient plus destructeur que protecteur. Et si le soignant a abondé dans son sens avant cela peut bloquer cette évolution, surtout quand il a l’aura d’un médecin diplômé bac +8 et le charisme de Baptiste.

          Je retourne au travail, où je vais croiser une dame charmante et son compagnon invisible. Le psy de service m’a dit que c’était un “syndrome du compagnon tardif”. C’est beau, il n’y a aucun risque pour la dame ou pour la collectivité (sauf qu’elle et son ami imaginaire sont sourds, elle lui parle très fort). Je vais les laisser tranquilles !

          1. Cath

            Chère Lulubelle, gracieuse Libellule
            Point de vue partagé. Mais que cela doit être difficile d’ancrer les êtres perdus dans la réalité. Il y faut du doigté et de la délicatesse. C’est pourquoi je deviens muette, surtout si un de mes proches est affecté. La peur de dire quelque chose qui ferait plus de mal qu’autre chose.
            Pas facile, non, malheureusement. Et parfois j’agis au mileu du feu, à l’instinct, comme on dit… Pas facile, non.

          2. Libellule

            Je n’ai jamais dit que c’était facile, ni qu’on réussit toujours… Comme aux J.O., “l’important c’est de participer”, comme on peut, selon ce que l’on comprend de la situation, de la personne, et ce qu’on arrive à faire ce jour-là… Ce que vous semblez très bien faire, Cath 🙂

          3. marie

            oui, oui et oui, entre la folie douce et la folie pathos il y a un trauma de trop, c’est très difficile d’aller chercher quelqu’un dans son délir, de le ramener à la vie .
            C’est vrai aussi que cette dame se fait un petit royaume de paix et de communion qui peut la conduire à la folie ou pire ou bien l’aider à passer à l’étape d’après.
            wagon d’énergie à vous pour aider tous ces gens “perchés” dirait une de mes amies à revenir un peu vers nous.

        2. Cath

          Marie la Bleue, je crois bien que les profs de français ont dû se marrer plus souvent qu’à leur tour. Bien sûr, l’orthographe, mais j’aimerais vraiment avoir ta verve, ton sens du ryhtme et de la rime. Et les trouvailles, et tout le feu d’artifice qui suit 😉

          1. marie

            rhôôô , ça c’est trop gentil faudra qu’un jour je monte à Paname trinquer sous les arcades, j’amènerai du rosé de par chez nous on a “le grain d’amour ” et la “pie colette” au passage je prendrai Mésange avec son pécharmant et tiens on te ramène l’agent G33 qu’est pas loin non plus …alors lui c’est classieux yquem et tout le tralala , bref comment veux tu ne pas être inspirée!!!
            smiley double clin d’oeil

      2. Cath

        Moi j’aime bien l’eau… C’est pratique quand on va au resto, ça ne prive personne.
        Mais un petit rosé bien frais avec un bout de fromage juste avant la sieste spus l’olivier, je ne dis pas… 😉

  12. Grand33

    Bonjour Bibi,
    Alors, moi, je ne sais vraiment pas ce que je ferai. Mais je sais ce que je voudrai bien être : le facteur qui porte le courrier de son fils à Mme Ouija.

    Tant qu’au kiki, j’en entends plus d’une qui dit : des promesses ! toujours des promesses … sauf Christine bien sûr !!!

    La bise

    1. Cath

      Mais non, il tient toujours ses promesses. Le hic, c’est que là où on espère une jaguar, pn risque de se retrouver avec ine trottinette. C’est vrai qu’il n’y a pas de ère Noël. Triste èpoque, allez.

  13. Biquette

    Quand je vois un joli papillon voleter autour de moi, je sais que c’est mon amie partie chevaucher les arcs-en-ciel depuis 11 ans qui vient me dire:” profite pour moi biquette! Elle est belle la vie!”
    Je ne suis pas folledingue, non, mais chaque fois j’ai un bel élan de vie et ça me requinque!
    A chacun son truc, son doudou, sa petite luciole qui rassure, sa bulle dorée, enfin tout ça.

    Bibi : j’espère que ça me fera le même effet que mes papillons de voir ton kiki!

    1. Mésange

      Danielle38, j’aime autant la parole de votre grand-père que celle de Mme K. qui ne va pas mourir mais finir sa vie.
      Au fait, en parlant de grands-parents (et en espérant ne pas mettre les pieds dans un grand plat), Baptiste, tu ne nous donnes plus de nouvelles de Mamie et de ses bons mots…

  14. Margot

    “Moi je pense que” (ben oui, on nous demande notre avis, chuis trop contente moi!

    Moi je pense que le rôle du médecin étant de soigner, toute sa volonté doit être tendue vers un seul but:
    -que le patient aille mieux (sans non plus que le moyen qui aide le patient d’une part le dégomme encore plus de l’autre genre la prise de cocaïne…)
    -donc que non seulement il ne doit pas juger, mais qu’il doit se réjouir si son patient a trouvé un moyen d’aller mieux, quel qu’il soit (tant que… pas la cocaïne quoi).
    -et que les capacités du patient à trouver lui-même des moyens d’aller mieux en puisant dans ses ressources, son imagination, la capacité de son corps à développer des effets placebo, sa spiritualité, bref, tout ce qui déploie sa force sont fabuleuses.
    – car outre qu’il va mieux, ne prend plus, ou moins de médicaments (dit merci Mme Sécu et dit pas merci, M. effets secondaires)
    – le patient n’est plus passif
    -et ça c’est chouette, et c’est un truc avec lequel bon nombre de médecins allopathiques ont du mal, et ça replace l’humain au centre aussi
    -et sinon, je la trouve très belle ton histoire

    (rha, ça fait du bien de donner son avis sans avoir peur de saouler la personne en face!)
    la bise Dr Bibi

    1. Firewitch

      Encore que si Christine lit ça, elle va sûrement encore dire que c’est trop long! 😉 Mais moi, je suis d’avis d’approuver cet avis là.

  15. Margot

    PS:
    mais c’est une pensée d’ordre générale. Et si tu nous en parles, c’est peut-être que ton instinct t’avertit d’un danger (la dame parle un peu trop avec son fils mort et pas assez avec les autres vivants). Demander au mari comment elle est dans la vie quotidienne? Bon courage.

  16. Lune

    Bonjour,

    Puisque vous demandez nos avis, voici le mien.
    J’ai l’impression de penser à peu près comme vous sur ce sujet. Esprit rationnel, mais qui n’empêche nullement de penser au bien-être des gens. L’homéopathie, ce n’est pas pour moi, je n’y crois pas, mais si ça fonctionne sur des gens, si l’effet placebo ou autre chose est efficace, franchement, pourquoi pas, usez-en, abusez-en, soignez-vous comme vous le pouvez/voulez. J’ai un peu plus de mal avec l’idée de donner de l’argent à une industrie pharmaceutique qui vend sciemment des placebos, mais bon…

    Du coup, pour revenir à madame Ouija, si ça lui fait du bien, si ça ne lui fait pas perdre pied avec la réalité, si ça ne nuit pas à sa vie et à celle de ses proches, alors peu importe qu’on y croit ou non, je pense qu’il faut la laisser faire quelque chose qui la rend heureuse.

    J’en profite de laisser mon 1er commentaire ici pour vous dire que je vous adore depuis le début de ce blog, votre humanité merveilleuse transparaît dans tous vos récits. Merci.

  17. Madame Pivoine - Natacha

    C’est rigolo Bibi que place l’homéopathie un peu sur le même plan que la Ouija. Parce qu’au fond on s’en fiche pas mal de savoir si c’est scientifiquement possible. Ce qui compte c’est que pour certaines personnes ça marche.
    Cette dame vient te voir toi : le scientifique, pour lui parler de trucs complètement barrés; en sachant bien que tu ne va pas lui rire à la figure et que tu vas l’écouter. Alors, puisque tu poses la question, moi je ferais exactement ce que tu fais : l’écouter et lui demander comment elle va.
    Je ne suis certaine que d’une chose : on ne sait vraiment qu’une infinitésimale partie du fonctionnement des choses (la vie, l’univers, tout çaaaaaaa) et que ça vaut vraiment le coup de rester ouvert.
    Bon, ben, sinon vivement le prochain post !!!

  18. carole

    Je me sentirai moi aussi bien incapable de lui expliquer que non, un mort et ne peut pas lui parler, c’est son imagination blablabla… D’un autre côté je ne pourrais pas non plus la laisser s’enfermer dans cet imaginaire rassurant certes, mais potentiellement dangereux…. et s’il prenait un jours l’envie à ce fils aimant de demander à sa maman de le rejoindre ? Et s’il lui apportait tant de réassurance qu’elle passait de plus en plus de temps à communiquer avec lui et de moins en moins à prendre soin d’elle ?
    Il me semble que tout est question de juste milieu à trouver : le plaisir de sentir son fils décédé encore près de soi sans s’isoler dans un mode imaginaire ; de la même façon que s’exposer à la toxicité d’un médicament car le bénéfice attendu est supérieur (sauf avec l’homéopathie, bien sûr, ça “peut pas faire de mal” ! ;-))

  19. Bob

    On s’accroche face à la mort.
    On s’accroche à tout ce qui nous tombe sous la main.
    Pour cette femme, des mots, des signes, des dessins, des messages de l’au-delà …
    Si c’est comme ça qu’elle s’accroche à la vie, pourquoi pas ?
    Je n’ai pas de réponse Baptiste, je pense comme toi qu’on scille vraiment entre ça l’aide et ça l’aliène.
    Mais en attendant, elle est toujours là, elle dit qu’elle va mieux.
    C’est peut être son homéopathie à elle.
    Tu as sans doute bien fait de ne rien dire.

    1. Cath

      Moi j’attends de voir et j’avoue que je suis embarassée : on a un copain surnommé depuis des décennies Kiki, et même Le Kiki des Kikis. Allez savoir ce qu’on va découvrir au prochain post.. Et comment vais-je l’appeler le copain en question après cette découverte ? J’angoisse maintenant 😉

  20. Ollia

    Cher doc Bibi,
    Votre mutisme face à cette situation est tout à fait honorable, et c’est sans doute la meilleure des réactions que vous auriez pu avoir. Chacun a ses croyances, ses astuces, mais force est de constater que si le comportement de cette femme vous semble étrange, elle va mieux, sa santé physique n’en est pas atteinte, sa sociabilité sans doute non plus, elle ne fait de mal à personne. Reste le mental, ma foi, on est tous un peu bizarre sur les bords…tant qu’on ne se met pas à agresser autrui… Quant à l’homéopathie, loin de moi l’idée de convaincre la terre entière, mais pour moi qui était terrassée par des crises d’angoisses, je me sens beaucoup mieux depuis que je suis une cure de ces ptites boulettes, et cela me bourrer d’anxiolytiques plus nocifs les uns que les autres. L’avantage de l’homéopathie par rapport à l’alopathie, c’est que s’il ne fait pas de bien…ben il ne fera pas grand chose d’autre. Moins de risques d’effets secondaires, au mieux pas d’effets du tout. A choisir, je préfère encore tester ce genre de choses avant l’artillerie lourde. Homéopathie/phytothérapie et alopathie doivent rester complémentaires à mon sens. Au fond l’important, c’est qu’un patient se sente mieux, quel que soit le moyen pour y parvenir 🙂

  21. Montbuleau

    Bonjour ! En dehors du très grand plaisir de toujours vous lire, un petit mot concernant cette dame. Je dialogue moi aussi avec ma maman par l’écriture automatique. Rien de mystérieux en soi, juste merveilleux. Je ne suis pas du tout illuminée ou dérangée je vous rassure. Juste le bonheur d’être guidée dans ma démarche continuelle altruiste et humaniste. Et de savoir que nous sommes toujours en lien avec nos êtres aimés. Faîtes un stage d’écriture automatique auprès de quelqu’un de sérieux comme je l’ai fait. Vous pourrez constater par VOUS-MEME, de cette réalité. Ce qui vous permettra de dire en toute connaissance de cause, cela est ou n’est pas. Je suis une inconditionnelle de votre engagement et de votre blog. Je vous envoie plein d’amour!

  22. Cilou

    Ben moi aussi j’aime imaginer que ma petite Mamie, et notre petite Macy aussi, sont toujours un peu là, avec nous… Qu’elles ne nous ont pas vraiment quittés. C’est irrationnel, c’est vrai. Mais tellement doux…

    ((((Et vive les fantômes écrivains. Tu crois quoi Bibi, qu’une fois mort tu arrêteras d’écrire ? J’aimerais bien voir ça. C’est pas une Faucheuse qui va t’empêcher de prendre le crayon, quitte à faire passer un(e) proche pour un(e) cinglé(e) !! 😉 ))))

    (((( @ tous ceux à qui je donne des nouvelles trop rarement (j’ai mis un mail à la Fine, mais pour les autres que ça intéresse) : je vais bien, n’ayez crainte. Je vis encore mille vies en une seule, entre ma séparation, la maison à remettre d’aplomb, les enfants à gérer, le DU que j’ai enfin terminé (champagne les gars, je suis officiellement diplômée en gérontologie !), le boulot ultra chronophage, le nouveau chéri 😉
    Mais je vais bien. Je reprends ma vie en main, et il n’y a rien de meilleur dans l’existence. Je viens moins sur le blog et je le commente encore moins, faute de temps. Mais ça reviendra. Et ce blog, ses commentateurs ont toujours autant de saveur (sauf les trolls, mais parait qu’il faut pas les feeder).
    Je vous aime tous et je pense à vous même si je suis plus distante.
    Bisous à tous !! ))))

    1. untel

      Je t’embrasse très fort, Cilou, je t’aime aussi 🙂 Bisoux à L. et M. 🙂
      NB mais t’as de drôles d’idées, DocBibi ne mourra jamais ! Parce que c’est un personnage de livre, enfin je crois.

  23. Elle

    “Ça l’aide, ou ça l’aliène, je ne sais pas.”
    J’aime cette écriture (la votre) et cette histoire d’écriture (la sienne ou la leur, pourquoi pas !)
    Tout est dit dans cette phrase et ce “je ne sais pas” est tout à votre honneur.
    Espérons que ça l’aide plus que ça ne l’aliène. Le temps fera son oeuvre…

  24. squal

    Oh!
    me dit pas que tu n’as toujours pas compris la pub m&me ?

    Bon moi même j’ai mis super longtemps, c’est ça d’être né au son de cette petite musique.

    alors, voici :

    le chocolat ne fonds pas dans la main,
    non
    vraiment pas,
    parce qu’il est trop bon pour que tu lui laisses le temps !

  25. Isabelle

    Bonsoir Baptiste, un petit mot pour te dire en toute amitié que je trouve dommage que tu te fermes la route en ce qui concerne l’homéopathie, c’est une attitude que j’ai souvent eu l’occasion de constater chez les médecins allopathes, J’aime beaucoup les histoires que tu racontes ici, j’ai beaucoup aimé ton livre, tu as une belle sensibilité, ne lui mets pas de muselière…
    Pour moi, si la maladie était un arbre dont les branches empêchent le soleil de passer, l’homéopathe serait celui qui vient avec un sécateur pour couper ce qui gène et permettre à la lumière de passer. Le médecin allopathe serait le bûcheron qui vient avec sa hache ou avec un bulldozer pour couper ou arracher l’arbre, la lumière passe aussi mais parfois au prix d’un massacre… Voilà c’est une image sans doute un peu naïve mais c’est ainsi que je vois les choses, nous nous soignons presque exclusivement et en priorité avec l’homéopathie depuis bien longtemps, s’il le faut je ne refuse pas l’allopathie. Mais j’ai vu beaucoup de personnes dans mon entourage qui au minimum ont complété leur traitements allopathiques par de l’homéopathie et dont l’état s’est amélioré jusqu’à la guérison. Je ne parle pas de rhumes mais de cancers entre autres. Et je pense à un cas très particulier où le cancérologue et le personnel soignant ont parlé de miracle mais n’ont jamais voulu savoir en quoi avait consisté le traitement homéopathique… Alors voilà…
    A demain pour le kiki 🙂

    1. Hucklberry Finn

      Mon père aussi a eu une guérison d’un cancer du pancréas qualifiée de “miraculeuse” par son médecin traitant. S’il s’était soigné à l’homéopathie, on aurait dit que c’est une victoire éclatante de l’homéopathie. Si on lui avait fait l’imposition des mains, on aurait dit qu’il a prouvé que l’imposition des mains marche. S’il s’était contenté d’écouter le chant des petits oiseaux, on aurait dit qu’il avait peut-être découvert un nouveau type de traitement. Sa guérison est tout simplement une exception, un brin d’écart-type dans la statistique.

      “On fait la science avec des faits, comme on bâtit une maison avec des pierres. Mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierre n’est une maison.” (Henri Poincaré)

      “Ce qui est vrai est vérifiable.” (Euclide)

      1. mimi

        Vérifiable, certes, soyons positifs, mais vérifié, sûrement pas ! Pour être entourée de chercheurs, il reste du pain sur la planche, et heureusement !
        Ce qui différencie, à mon sens, un grand soignant (Homme) d’un banal soignant (Homme), c’est l humilité.
        Je sais que je ne sais rien. Mais je veux bien voir, écouter et apprendre un peu .

  26. Soulalune

    Pour une fois , suis pas d’ac !
    Il ne faudrait jamais dire jamais …. L’homéopathie fonctionne : vous en serez persuadé , au plus tard, lorsque vous serez à votre tour papa et que vous serez heureux de prendre soin des bleus et bosses de bibi junior avec des granules magiques , comme disent les petits ! Et papy bibi a raison , les chiens s’en portent mieux eux-aussi !
    Pour Madame Ouija … là aussi, je pense que lorsque vous sentirez l’impérieuse nécessité de “communiquer” avec un proche décédé, – le plus tard possible parce que cela fait si mal le deuil – vous réajustrez votre jugement “scientifique” pour une ouverture sur l’univers et tout ce qui n’a pas (encore) trouvé d’explication rationnelle .
    C’est votre jeune âge, le seul où l’on soit doté de certitudes, qui vous a fait écrire ce billet, alors je vous donne rendez-vous dans longtemps pour vous relire !
    Bon, et ce kiki, il est déguisé en quoi ??

  27. Julie

    Je lis vos commentaires et je suis rassurée.. Alors comme ça, je ne suis pas la seule à avoir accrochée sur le mot “kiki” et pas sur “essais cliniques randomisés multicentriques en double aveugle” ? (ce qui m’a d’ailleurs fait plus marrer que “kiki”). Comme le dit Grand33: “des promesses, des promesses”… je n’y crois plus depuis que j’ai lu le petit Spirou. Le pt’it gars voulait montrer son trilili à la petite fille. Quelle déception, il ne s’agissait en fait que d’un écureuil. Et on a bien vu dans un post précédent que l’équation “trilili” et écureuil donne un résultat détonant ! Bwaa ahah !
    Bref j’attends de voir (yeux qui pétillent et bave aux lèvres). ((sachez qu’il y a beaucoup de choses qui peuvent me faire pétiller les yeux et baver les lèvres)).
    Je redeviens sérieuse. Qu’aurais-je fait ?
    Probablement pas grand chose de plus. Face à un comportement ou une pratique qui n’a pas de sens pour soi, rester à l’écoute me semble une bonne attitude.
    A ce que je comprends, cette mère ne semble pas se faire du mal mais au contraire, elle se rassure. Je rejoins Libellule sur un point important: s’assurer qu’elle ne sombre pas dans une sorte “d’aliénation”. Ne plus pouvoir se détacher de ces séances, ne vivre qu’au travers de ces moments de peur de perdre à nouveau ce fils qu’elle a déjà perdu. Accompagner cette mère dans son processus de deuil sans la juger et l’aider à aller mieux (mais est-ce possible ?) est le, pour moi, le mieux à faire.

    La spiritualité est quelque chose de très intime. Pour cette femme, elle est sans doute nécessaire.
    Personnellement, j’aime bien me dire que tout ne s’explique pas. Vivre dans un monde où tout est rationnel et scientifiquement explicable me fait un peu peur. Pourtant j’ai tendance à ne croire que ce que je vois. Mais… laisser place à l’incroyable rend mon monde moins triste.
    La vie après la mort, la communication avec les défunts: je ne sais pas si j’y crois. Mais je ne sais pas si je n’y crois pas ! Les personnes qui vivent ces expériences me fascinent, m’interrogent et m’effraient (gentiment) aussi un peu car ce que l’on ne peut pas expliquer peut faire peur.
    Je veux que l’univers garde une part de mystère !
    Baptiste, tu feras une drôle de tête le jour ou c’est réellement un poney multicolore qui viendra te chercher (trèèèès tard je te le souhaite). Alors là tu te diras que tu n’y comprends rien et que tu l’avais pas prévue celle là.

    Concernant l’homéopathie, il me semblait qu’il s’agissait des mêmes molécules que les médicaments “ordinaires” mais micro dosées et qui ciblent mieux les symptômes. C’est ça ?
    Je ne crois pas à l’effet placebo que les chiens (ou alors le toutou était très intelligent). Bah alors… il a pourtant guéri ! (guéri !) Ceci dit, l’histoire ne dit pas de quoi souffrait ce brave chien. Il a peut être guéri tout seul.
    Pour les humains, si l’homéopathie permet de soigner, même par effet placebo pour ceux qui n’y croient pas, n’est-ce pas déjà du soin ?

    Z’avez vu ? J’ai fait un commentaire super long (et pas fait exprès). Vous avez décroché ou pas ?
    Bisous à tous. j’aime bien me rendre compte que de plus en plus de gens apprécient et “osent” laisser des commentaires. Moi je ne m’arrête plus, c’est grave ?

    1. Cath

      Je le savais !
      Julie lit Le P’tit Spirou !
      Moi, je le relis tout le temps 😉 “L’Abbé Langélus dit que nous sommes tous ses enfants. M’man dit que c’est p’têt vrai pour les autres mais pas pour moi”…

    2. untel

      Encore une qui parle de mort à Baptiste ?!
      Z’allez pas lui remonter le moral ! 🙁
      Alors qu’il faut lui dire que nous sommes en route vers le printemps, que si les feuilles tombent, c’est pour faire de la place aux futurs bourgeons, et que bientôt il y aura les premières fraises … 🙂

        1. Julie

          (Précision: le sujet ne parle bien évidemment pas que de mort. )
          Untel, c’est vrai que nous allons vers le printemps ! Mais n’oublions pas les beautés de l’hiver (le scintillement du givre le matin, les lumières des fêtes, …) qui peut aussi remonter le moral 😉

    3. Libellule

      Salut Julie !
      ce n’était pas trop long !
      pour l’homéopathie, je tente une explication de ce qui n’y croient pas (vu que ce qui y croient se sont déjà largement expliqués).
      Oui, ce sont bien les mêmes molécules, mais très diluées… le niveau de dilution de la teinture-mère, c’est à dire un extrait de plante connu pour ses vertus médicinale et contenant des molécules actives, est indiqué en CH : plus le CH est grand, plus c’est dilué. Et c’est là qu’entrent en jeu les cours de chimie : pour chaque molécule active on calcule son poids, sa concentration dans la teinture-mère, et on calcule le nombre de molécules actives présentes dans un tube de granulés. En conclusion, une dilution à 12 CH correspond, quelle que soit la molécule active, à 1 molécule active par litre. A 15 CH, il y a 1 molécule active par mètre cube (1000l) de préparation. Après, on met du sucre et on dessèche pour obtenir les granulés, et on donne au patient des tas de consignes comme “n’utilisez pas de dentifrice à la menthe pendant le traitement” ou “ne touchez pas les granules avec les doigts”, parce que ça les “inactiverait”.
      Donc, c’est une certitude, si tu prends de l’homéopathie à 12 CH, 15CH ou plus, il n’y a pas de molécule active dans les granules, que du sucre… donc pour moi, seul l’effet placébo entre en compte à ce niveau (mais c’est cool l’effet placébo : la personne est guérie et n’a aucun effet secondaire !). Y a bien des convaincus qui m’ont parlé de “la théorie de la mémoire de l’eau”, ou de l’animal qui a guéri (en vérifiant, soit le traitement était peu dilué, soit la maladie avait un fort taux de guérison naturelle). Avec une dilution inférieure, entre 1 et 10 CH, il y a des molécules actives dans les granules. C’est plus facile pour des esprits pratico-pratiques comme le mien de comprendre dans ce cas l’action médicamenteuse de l’homéopathie.
      Voilà, je me trompe peut-être, mais chacun avance avec ses certitudes ! Du moment qu’on se respecte et qu’on s’écoute 🙂

      1. Crevette

        C’est certainement pour ça que les dilutions qui sont le plus souvent utilisées sont le 5 le 7 et le 9 CH … ((en tous cas moi je n’ai jamais utilisé en dessous ni au dessus (je ne sais même à quoi ressemble un tube de granules 1 CH !))

        1. Libellule

          A priori, il n’existe pas de tube inférieur à 3CH : ça ne serait plus très dilué, ça serait de l’allopathie. Je lis sur certains sites de traitement homéopathiques que “les affections aigües à évolution rapide se traitent avec des dilutions faibles de 3 à 5CH avec des prises espacées de 15 à 20 minutes jusqu’à disparition du symptôme”… ça commence à ressembler à de l’allopathie ???

      2. Julie

        Merci libellule ! Tu viens d’éclairer ma lanterne.
        Je suis d’accord avec toi, l’effet placebo c’est cool, puisque.. ça guéri aussi ! Il y a dans mon entourage des personnes qui se soignent grâce à l’homéopathie, d’autres qui n’y croient pas. A chacun de se faire son idée (et tu as raison) en s’écoutant et se respectant.
        La bise !

    1. Cath

      J’ose à peine répondre que l’homéopathe qui m’a remise sur pieds utilisait aussi l’acupuncture : j’ai pas envie de finir fléchée comme St Sébastien moi 😉

      1. Libellule

        pourquoi pas… Je n’utilise pas le vocabulaire de la médecine chinoise, mais je sais qu’en piquant dans un nerf, on le stimule. Dans ma représentation/croyance, les stimulation nerveuses remontent au cerveau, où elles sont centralisées et analysées, et le cerveau réagit en envoyant des “ordres” de modification du fonctionnement à des nerfs, glandes, muscles ou organes… Donc si je n’avais pas la phobie des aiguilles, j’essaierais, pour voir 😉

  28. Kam

    Je ne sais pas si cela est possible ou pas, mais je doute. Avant j’étais sûr à 100% que les gens comme ça “c’est juste tous des fous” et qu’en plus ceux qui font payer “ce sont de gros charlatant qu’il faut pousser en prison”.
    Mais voilà un jour j’ai vu une “voyante”. C’etait par hasard, au restaurant. Elle nous a pris un par un en consultation et elle a dit plein de choses sur chaque personne de mon groupe. Elle m’a parlé de mon grand pere, c etait un pei facil, une chance sur deux. Et après elle m’a parlé de mon travail, que je voyagais beau coup hors de France, que plus tard j’aurai une blouse, et qu’on me traite de “folle” parce quce je veux aller là où aucun jeune ne veut aller: la maison de retraite, l’hopital psy….e Et du coup, je me suis mise à douter. Parce que la voyante, elle ne connaissait de moi que mon prénom. Pas mon age, pas ma ville, pas mon nom. Mais je sais que tant que je n’aurai pas moi meme vecu l experience, je douterai.

  29. Herve CRUCHANT

    Désolé d’avoir été pénible pour une seule d’entre nous, mes Dames.

    Juste, je voulais penser en live que toute cette affaire baigne dans la croyance. Et c’est pas le chien qui me dira le contraire ! Et, très habilement comme d’habitude, notre Bibi nous a lancé ses premiers degrés genre reportage en direct micro trop tard.
    Alors il nous fait opposer réel, réalité, vérité et croyance, foi, certitude… science et conscience… le cristal et la fumée.
    Et qu’arriva-t-il ? Vous voulez le savoir ? Je vais vous le dire ! Plouf ! tout le monde est tombé dans la provoc magistrale.
    Quand j’étais pénible avec la Dame sus-citée, je voulais juste vous demander ce que vous pensiez des banalités du genre : “Les scientifiques américains (!) ont découvert la raison pour laquelle certains sujets, particulièrement ceux qui se soignent avec l’homéopathie, pratiquent l’écriture automatique à partir de stimuli venant de l’au-delà”… Les croyants et pratiquants de cet art diront : “Cette belle paire de news ! Y a longtemps qu’on le sait, nous.”

    Ou, tiens, qu’est-il de plus fiable et crédible (c’est pas pareil) : ce qui vous soigne, vous apporte du mieux être, donc, ou ce qui, scientifiquement, devrait vous soigner ? Au fait, on dit que 70% des patients qui consultent viennent voir le toubib par besoin de contact, de dialogue, sans être “objectivement” malades. Et qu’ils repartent en meilleure forme. Alors ? scientifiquement malades ou non ? si la science c’est de poser une hypothèse, de la développer par expérimenter, d’en tirer des conclusions reproductibles, alors, l’angoisse des patients est un fait scientifique et médical. D’autres diront que c’est du confort.
    Question : si tout comportement humain tel que celui dont je viens de parler est scientifique, la connerie est-elle le syndrôme d’un paradigme susceptible d’être analysé scientifiquement ? Evidente, expérimentalement décrite et pratiquée, concluante et reproductible à l’infini….

    Hop hop hop … ma Dame empénibilisée à l’insu de mon plein gré… cette dernière question pour de rire. Pas comme les “Variations pour un Faune en Rut en dos majeur” de mon Ami Grand33 quand il parle de son zizi. Et pose un réel problème quand à la perception de l’espace-temps. Et des croyances, voir des désirs de l’impétrant. Tout pend et dépend, si l’on veut s’ériger en mètre, de quel côté on vi les Choses. Et qui porte le maillot.” . Salut l’Ami33, çà va sinon? Jamais trop long dans tes saillies. A+

    1. Cath

      Aaaaaah non.
      Je ne connaissais pas, et franchement, je ne pense pas qu’à l’âge où je dormais avec mon nounours, j’aurais aimé cette chanson. Moi, j’adorais Nino Ferrer et son Gaston ou sa Mirza
      http://youtu.be/unjvxHtcpKQ

      http://youtu.be/kKTqdlXXbH0

      Je ne connaissais pas à l’époque Bobby Lapointe et son Aragon, mais je vous le donne quand même ( c’est samedi et on peut pratiquer 😉 )
      http://youtu.be/QPaORAIYqD
      Je reprenais aussi à tue-tête la chanson de Brassens que Papa fredonnait, ” dites- moi ma mère, …”, sans comprendre un traître mot, mais bon, la musique et tout ça… Et ” j’aimerais tant voir Syracuse” avant même de lire une carte. Celle-la m’a envoûtée. D’ailleurs, je suis cette chanson dans mes pérégrinations, c’est dire.
      Franchement, il faut donner aux petits la chance d’écouter des chansons valables, enfin de mon point de vue

  30. Mésange

    Isabelle, j’aime votre image des médecins et de l’arbre.
    Baptiste, nous avons eu une conversation sur l’homéopathie et je sais parfaitement que, pas plus que DadBibi, je ne te convaincrai de son efficacité. Ton esprit très cartésien a besoin de preuves, même s’il est très ouvert (et ton article sur Mme Ouija n’en est qu’un exemple parmi d’autres). Mais pour moi, comme d’hab, il est hors de question que je laisse dire sans réagir, par toi ou par d’autres lecteurs, que l’homéopathie est juste une question de croyance ou juste un placebo : elle est de facto un outil de soin au même titre, entre autres, que l’aromathérapie ou la phytothérapie par exemple ou (ne bondis pas trop haut!) que l’allopathie qui t’est si chère. Pour moi, ces outils de soin sont complémentaires quand ils sont utilisés par des professionnels à l’écoute de leurs patients, ayant reçu les formations nécessaires, donc normalement… compétents, et n’ayant pas plus à voir avec des charlatans que d’autres soignants. Pour ce qui est des dérives, il y en a hélas partout, y compris dans le milieu médical : peut-être sont-elles un peu mieux cachées dans certains endroits que dans d’autres…

    L’homéopathie, ce n’est pas prendre 3 granules comme ça parce que l’amie de l’amie de Machinchose en a ingurgité et qu’elle a guéri ou parce que ton Pitchoun ne pleure plus dès qu’il a sucé ses granules d’arnica après s’être offert une énorme bosse. L’homéopathie, c’est bien plus compliqué que cela, c’est extrêmement individualisé par le médecin homéopathe, très holistique aussi, et ce qui fonctionnera pour un patient ne fonctionnera pas obligatoirement pour l’autre. C’est peut-être pour cela que les études ne donnent rien et qu’une étude randomisée n’a pu être faite. Pour l’instant, dans cet état actuel de nos connaissances (expression qui va peut-être te faire grogner), on ne comprend pas ce qui fait l’efficacité de l’homéopathie et ses détracteurs n’y voient qu’un vulgaire placebo. Peut-être qu’il en ira différemment dans quelques années.

    En reléguant l’homéopathie au rang de placebo, de croyance, que penser alors de tous ces médecins généralistes qui pratiquent essentiellement par homéopathie? (Je dis bien essentiellement car un bon médecin homéopathe sait aussi se tourner entre autres vers l’allopathie quand l’état de santé de son patient le nécessite (antibiotiques par exemple)). Sont-ils tous des charlatans? Et quid des patients qui sont soignés ainsi depuis fort longtemps? Tous des esprits se laissant influencés par leur croyance? Que penser de tous ces médecins oncologues qui se tournent vers l’homéopathie parce qu’elle est plus efficace et moins invasive pour les à côtés des traitements de chimio? Juste des gens qui se disent que si ça ne peut pas faire de bien ça ne fait pas de mal? De ces bronchites chroniques traitées depuis l’enfance par allopathie et qui, sous homéopathie, finissent par diminuer d’intensité et s’espacer, voire disparaître?
    Tous les parents que je connais qui sont passés de l’allopathie à l’homéopathie pour leurs Pitchouns en sont enchantés tant les antibiotiques deviennent rares dans la vie de leur enfant. J’ai entendu dire que si ces Minots étaient guéris avec des granules homéopathiques, c’était parce que la maman étant soulagée de voir son enfant aller mieux lui transmettait son apaisement : ben voyons, et aux microbes et virus aussi???

    Peut-être aussi que les labos d’allopathie ont fort intérêt à ce que l’homéopathie soit mal considérée : certes, les quelques labos d’homéopathie (car il n’y a pas que Boiron) gagnent fort bien leur vie mais ce qui est engrangé par eux ne l’est pas par les les premiers cités. De plus, il me semble que la plupart du temps, se soigner par homéopathie revient moins cher à la Sécu.

    Voilou… je n’aurai convaincu personne et j’ai ajouté +1 à la liste des longs commentaires du jour :-D… mais je me suis fait plaisir en défendant mes convictions… Et si ça ne fait pas de mal, hein, ça ne peut faire que du bien!!! 😉

  31. isabelle

    cette dame vient voir Baptiste avec ses croyances, avec ses écrits/dessins, qu’attend-t-elle? pourquoi vient-elle, pourquoi les amène-telle, veut-elle prouver ce en quoi elle croit, veut-elle au contraire qu’on lui dise que cela ne se peut pas; son mécanisme de défense est le sien propre, celui qu’elle a trouvé, né de son histoire, de ce qu’elle est, il sera très difficile de composer, de marcher sur un fil entre le respect de cette défense qui la sert et l’asservit, et le désir de la ramener dans la réalité, dans une réalité tout du moins; Ce qui est certain, c’est qu’il n’ y a pas UNE réponse, il faudra une présence, une écoute, un accompagnement qui ne sont pas du ressort du seul généraliste mais celui-ci est en première ligne. La science en tout cas, quand on a à faire avec l’humanité de l’être humain n’a souvent que peu de place

  32. Huckleberry Finn

    La science ne peut pas démontrer une inexistence. On exige de plus en plus souvent qu’elle prouve l’innocuité de tel produit (ou de tel phénomène comme par exemple les ondes radio) mais, malheureusement, c’est par nature impossible. Elle peut arriver à démontrer un lien de cause à effet dans un cadre formel bien défini, mais jamais un lien de cause à néant. Lui demander de prouver l’absence d’efficacité de l’homéopathie est donc tout aussi impossible. Au même titre, la science ne prouvera jamais non plus l’inexistence de Dieu.

    La seule chose que la science puisse faire, c’est établir un protocole expérimental solide et faire de la statistique sur les résultats. Tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un, c’est sympa dans les discussions de comptoir, mais ça ne fera jamais une théorie et pas même une expérience fiable. La seule chose que la science peut constater, c’est que quand on procède avec un protocole strict, en double-aveugle et aléatoire, l’homéopathie ne fait aucune différence avec le placébo. Ce n’est pas une question de labos, de conflits d’intérêts (air connu qui fatigue beaucoup de chercheurs) ou quoi que ce soit du genre. Toutes les expérimentations basées sur un protocole indiscutable ont abouti aux mêmes conclusions.

    Vous pouvez croire en l’homéopathie comme vous pouvez croire en Dieu. Ça relève du domaine de la foi et non de la science. Le miracle et la raison ne cohabitent pas.

    Reste à mieux comprendre l’effet placébo, et aussi pourquoi beaucoup de malades guérissent sans rien, ni médicaments ni placébos. Pour ce qui est de l’effet placébo, il semble démontré que l’attitude de la personne soignante est fondamentale. À ce titre, je veux bien croire qu’un médecin qui se préoccupe de ses patients et fait preuve d’empathie envers eux obtient de meilleurs résultats que le froid arrogant qui ne s’occupe que de cas pathologiques. C’est tout à l’honneur de ceux qui n’oublient jamais leur Serment d’Hippocrate.

    1. Cath

      Je ne me souviens plus du titre du livre, mais il me semble bien que Benveniste avait travaillé sur la mémoire de l’eau, et même si ses travaux n’ont pas emporté l’adhésion de la communauté scientifique, il me semble que la voie est quand même toujours étudiée par de grands noms ( Montagnier) de la médecine, ou me trompé-je ? Il ne parlait pas de foi, mais bon, je l’avoue, ni la science ni la foi ne sont de mon domaine.
      Et l’homéopathie m’a guérie là ou la médecine traditionnelle m’avait abandonnée, l’homéopathe déclarant que puisque je produisais le poison, je produirais aussi l’antidote… C’est bien la dose qui fait le poison, Paracelse avait raison, du moins dans mon cas 😉

    2. Mésange

      @ Huckleberry Finn
      J’ai décidée d’être aussi bornée que certains esprits cartésiens. Que ce qui n’est pas encore expliqué les ennuie, je le comprends fort bien. Peut-être existe-t-il une autre méthode scientifique non connue à ce jour qui permettra de prouver l’efficacité de ce que vous appelez un placébo et moi un médicament. La science étant en perpétuelle évolution et tant de connaissances remises à plat alors qu’on les avait crues éternelles que je ne doute pas un instant que l’inexplicable en homéopathie pourra être un jour expliqué.
      Je ne crois pas plus en l’homéopathie que je ne crois en l’allopathie (et je ne crois pas plus en Dieu qu’aux miracles) : pour moi, je l’ai écrit plus haut, ce sont 2 outils de soin pas des croyances.
      Vous me ferez signe quand juste voir le médecin, aussi empathique soit-il, tuera vos microbes. Oui, bien sûr, l’écoute du médecin est aidante dans le processus de guérison, que ce soit en allopathie ou en homéopathie, mais elle ne peut pas tout et je ne vois pas comment un placebo pourrait venir à bout de certaines pathologies dont l’homéopathie vient à bout.
      J’accepte que ce soit ainsi inexpliqué pour le moment… même si ma nature curieuse aimerait bien savoir. Que cela pose donc encore plus de questions aux esprits scientifiques et qu’ils en fassent part, que cela permette de réfléchir, je le comprends, mais que ces esprits-là aient un discours méprisant à l’encontre de ceux qui défendent un autre point de vue, ça, je refuse de l’accepter.

    3. mimi

      Ce qui a toujours différencié les grands hommes ayant fait bouger les lignes, ayant fait avancer la connaissance , les sciences, les savoirs, c’est leur curiosité, leur soif de comprendre, leur besoin de prouver, de chercher, pour, parfois, trouver. Seuls, parfois, longtemps, contre tous. Regardez derrière vous, nous leur devons tant.
      Ce n’est sûrement pas en se hissant sur son petit monticule de savoir, en perorant et en débitant ses petites vérités auxquelles on se raccroche très fort au mépris de tout ce qui ne va pas dans son sens, qu’on fera de grandes choses, qu’on fera avancer la connaissance.
      Je préfère encore les simples échanges de comptoir, plus humains et parfois plus profonds que les discours moralisateurs, puants la certitude et l’autosuffisance de petits esprits étriqués. Surtout quand ils parlent de sujets qu’ils ne maîtrisent pas.
      Il y a une très belle expression, dans notre belle langue française : l’OUVERTURE D ESPRIT . De grâce, laissons les portes ouvertes et allons à la rencontre des autres, des idées des autres. Surtout si elles diffèrent des nôtres, surtout ! nous avons tant à apprendre, n’en déplaise à certains…

      1. marie

        très juste en vous lisant je pense de suite à Copernic je pense aussi a ce que les prof enseignaient il y a 30 ans “les neurones lésées… le sont à jamais” depuis on a découvert qu’elles se régénéraient ou que d’autres se développaient , un bon scientifiques doit avoir de la rigueur et …..beaucoup d’imagination , ne pas être enfermé dans des certitudes et reprendre les travaux “intuitifs” des anciens avec les outils d’aujourd’hui . avoir des comités d’éthiques humanistes et non pas affiliés à la doxa comme dirait Monsieur Cruchant . étudier des choses simples par exemple une courbe de croissance d’une colonie bactérienne pour prédire sans être marabou que si nous laissons courir, on cours à notre fin .Du bon sens et de l’imagination la bonne journée à tous, y’a un an je faisais un free hugs à la foire du livres à Brives à un chouette Docteur, jour à marquer d’une pierre blanche dans ma life BON ANNIVERSAIRE !!!

          1. Cath

            Le moyen avec Doc qui ne fait ses virées qu’en France ? Et maintenant que j’y suis revenue, il ne passe plus par Paris. C’est pas chance, hein ?

      2. Huckleberry Finn

        Le propre de la démarche scientifique est justement le doute. Vous voyez les scientifiques d’aujourd’hui comme ceux du XIXème siècle triomphant, positiviste, croyant que tout était enfin découvert sauf un petit problème mesquin avec la lumière ultraviolette. Rien n’est plus éloigné de la réalité. Des chercheurs assis sur leurs certitudes, certes il doit bien en rester et de préférence en fin de carrière, mais ce n’est sûrement pas la majorité du genre.

        Pour ce qui concerne la valeur de l’homéopathie, il n’est pas besoin d’être un génie révolutionnaire pour imaginer qu’un volume de principe actif – et encore faudrait-il qu’il le soit – dilué dans dix-mille milliards de milliards de fois son volume, soit une proportion de 1/100000000000000000000000000000000 si je n’ai pas oublié une paire de zéros, a fort peu de chance d’être encore présent dans le produit final, et encore moins dans votre corps une fois celui-ci absorbé.

        C’est marrant comme c’est toujours les autres qui ont l’esprit étriqué, qui pérorent, qui puent la certitude. Comme ça doit être agréable de discuter au comptoir avec vous !

        1. Libellule

          Ouille ! ça dérape !
          Je crois comme Hervé Cruchant que nous sommes en train de discuter “valeurs et croyances” donc c’est normal que les gens défendent leur convictions.
          Mais à part Christine, je n’avais pas repéré d’esprit étriqué sur ce blog.
          Détendez-vous Huckleberry Finn… Personnellement je ne vais pas me mettre à l’homéopathie suite à ces échanges, mais par contre je comprends mieux ce qui convainc les utilisateurs d’homéopathie qui l’expliquent ici. Et en fait, c’est ça que je viens chercher sur le blog : de la compréhension.

          PS : je regarde en ce moment la saison 2 de “Under the Dome”, c’est pas spécialement intellectuel, mais semble-t-il la thématique de cette saison, c’est l’affrontement entre la science et la croyance. Je penserai à ce post et ses commentaires au prochain épisode ! 🙂

          1. Julie

            Libellule; ça fait du bien de regarder des séries pas intellectuelles ! D’ailleurs, dans ce qu’on appelle parfois “pas intellectuel”, on y apprend parfois des choses. Ou bien on se détend les neurones… ! C’est bon ça !

        2. Cath

          Tsk tsk.
          A chacun ses certitudes, et comme le préconise Marie, ” reprendre les travaux intuitifs des anciens avec les outils d’aujourd’hui” ne peut pas faire de mal.
          Je ne suis absolument pas scientifique, et encore moins logique – un de mes bons amis spécialiste en la matière (thèses de 3e cycle etc)- avait du mal à s’en remettre, mais il ne m’en a jamais tenu rigueur. Et il ne comprenait d’ailleurs pas comment j’arrivais à certaines conclusions qui s’avéraient justes à l’arrivée ( peut-on parler d’effet placebo ?)…
          Allons, Hucckleberry Finn, rappelez -vous ce que Mark Twain disait ” ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait”.
          Et restez avec nous. D’ailleurs, la prochaine tournée est pour vous.

        3. marie

          ça fait en effet beaucoup de zéro…..mais allez savoir , études après études certaines valeurs limites d’exposition sont revues à la baisse, jamais à la hausse le problème majeure de l’allopathie c’est cette propension à sortir les bazookas pour tuer les mouches

          ah puis tiens une brève de comptoirs
          puisqu’il faut mourir un jour, je vis la nuit

          un autre truc qu’il faut faire une fois dans sa vie, faire tous les bars du port de Lorient jusqu’à la fermeture et attendre la réouverture…. inoubliable!!!!!

          1. Grand33

            J’ai pratiqué, pas à Lorient, mais dans d’autres lieux et avec mes potes footeux on appellait cela le match aller/retour
            Et si on se faisait ça un jour ?

          2. Julie

            J’adore ta brève de comptoir marie.
            Il y a tellement de chose à faire une fois dans sa vie ! Mais ton idée est pas mal… j’y penserai !

          3. marie

            à Julie ce n’est pas de mon millésime la brève, je l’ai entendu à la radio mais je partage et pour le port, je parle de celui de pêche celui qui sent bien la poiscaille…tu y croiseras des marins tatoués of course qui arrivent ou qui vont repartir faisant la cour aux Dames légères voir aux très très vieilles Dames toujours joyeuses, maquillées comme des barbies aux éclats de rire à faire trembler les murs. Un peu plus tard dans le nuit tu assisteras aux bagarres de dockers, genre Joe la teigne 1m55 que dans une autre vie a du être jockey ET boxeur à la fois, tant son nez hésite entre aller à droite ou partir à gauche provoquant Hulk homme vert de rage qui culmine à deux mètres de haut. Au petit matin peut-être, tu verras les filles qui bossent dans les usines à poissons, la fine fleur des mots épicés qui fusent dès qu’un mâle passe à portée de voix et lestent de la main si c’est leur séant, même Grand avec ses potes rougiraient devant tant d’audace…. c’est dire !!!! non vraiment il existe des lieux magiques partout

        4. Grand33

          Bonjour,
          Je vais participer à ces discussions de comptoir (comptoirs que j’ai beaucoup beaucoup pratiqués sûrement trop, mais sans séquelles alors …).
          Je ne crois pas en dieu, en telle ou telle médication, je ne ferai l’apologie de rien, ni de l’infiniment grand et ni de l’infiniment petit.
          Quand je vais voir mon ostéophate ( je ne veux pas lancer le débat sur les ostéo vrais soignants ? charlatans ? dangereux ou pas ? ) il me fait plus de bien que de mal, soit dit en passant, je prends avant la séance et plusieurs fois après de l’arnica 9CH. Ce qui est sûr et avéré dans mon cas, c’est presque pas de courbatures avec les granules et l’impression d’avoir été roué de coup, sans.
          Alors placebo ? ou pas ……
          Allez tchin ! tchin ! et j’espère ne pas avoir été trop long Mme Christine

          1. Libellule

            Bonjour Grand !
            Ce qui est sûr c’est qu’avec une dilution à 9CH, il y a des molécules actives dans tous les granulés que vous prenez. Et que l’arnica des montagnes a réellement des vertus curatives adaptées dans le cas de douleurs musculaires, coups et hématomes.
            Là où on entre dans l’incertitude et le risque de désaccord, c’est de savoir s’il y en a suffisamment dans vos prises pour que ce soit efficace, ou bien si autre chose agit (l’ostéo, la détente, l’effet placébo, l’empathie du praticien…).
            Le principal est que ça vous fasse du bien.
            A bientôt au comptoir !
            Bises (ps : moi j’aime bien les barbus et les moustachus)

          2. Cath

            Tiens, je ne savais pas pour l’arnica, mais je vais mettre en pratique. Dès que je trouve un ostéopathe digne de ce nom dans mon nouvel environnement : moi aussi, je suis pratiquante 😉

          3. Libellule

            L’arnica existe aussi en pommade dans la plupart des pharmacies… ça fait partie des plantes qui ont des principes actifs très concentrés et reconnus aussi en allopathie. Comme l’aspirine (acide acétylsalicilique) qu’on peut extraire de l’écorce de saule ou synthétiser chimiquement, la vitamine C, extraite de la cerise (acerola) ou synthétisée. Ou le millepertuis (hypericum) que les médecins allemands utilisent beaucoup, études randomisées en double aveugle à l’appui, car il est aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse (sur prescription médicale uniquement car il y a des contre-indications). Ou le taxol, utilisé en chimiothérapie, qui est extrait de l’if, et qu’on ne sait pas encore synthétiser…

          4. Libellule

            ah Crevette ! je ne prétends pas tout connaître, je donnais juste des exemples qui tissent des liens entre l’allopathie, la phytothérapie et l’homéopathie. Je pense que sortir d’un système manichéen est un premier pas vers la réconciliation 🙂

        5. mimi

          Pour habiter l ‘endroit où se concentrent le plus de labos pharmaceutiques au monde, donc de chercheurs….pour accessoirement être mariée à un chercheur….et donc en connaître un certain nombre…., oui, j’insiste, c’est l’humilité et l absence de certitude qui font que certains sortent du lot.
          Allez! une pensée pour tous les médecins homéopathes unicistes…

          1. Grand33

            J’ai toujours pensé que les meilleurs chercheurs étaient les trouveurs ( J’avoue Coluche m’a bien aidé)
            😉

          2. mimi

            vous avez bien raison mon Grand (je peux vous appeler mon Grand?). C’est le phrase que j’entends le plus dans mon quotidien : “je ne suis pas payé pour trouver, mais pour chercher” !

        6. Myriam FdF

          Chamomilla Vulgaris 9 ch, donné aux tous petits pour les poussées dentaires : plus de fièvre, plus de rhume ou autre otite, plus de nuits entrecoupées de pleurs… où est l’effet placébo sur un aussi jeune enfant ??? Je ne crois à rien en particulier mais me sent prête à beaucoup pour éviter la douleur à un bout d’choux.
          Après, tout est question de choix personnel… et d’ouverture d’esprit. Je n’ai jamais regretté d’avoir donné les trois granules quotidiens auxquels je ne croyais pas vraiment ( mon doc encore moins ), mais qui ont fait des miracles… et je le recommande à toutes les jeunes mamans que je connais.

  33. isabelle

    une patient m’a dit hier, la main sur la poignée de la porte, qu’un magnétiseur avait guéri son mari de son ronflement, je m’interroge: le magnétisme ne peut pas se concilier avec ma partie scientifique, pour moi c’est du maraboutisme, mais j’imagine mal le côté placebo sur le ronflement… Peut-être est-elle tellement persuadée que ça a marché qu’elle dort sur ses deux oreilles et ne l’entend plus.;-) Je suis sceptique mais ouverte à l’homéopathie, l’organisme humain peut réagir à des tas de stimuli, même infimes, et ça peut quand même rendre des services, même si ce n’est que par le biais de l’effet placebo d’ailleurs (mais je pense que ce n’est pas le seul mécanisme). Et l’effet placébo d’ailleurs, scientifiquement, c’est quand même intriguant! Gardons en tout cas nos oreilles grandes ouvertes, celles pour nos patients, celles qui nous font nous méfier quand le diagnostic semble facile, celles qui nous disent que notre seul savoir n’a pas valeur d’absolu

    1. Crevette

      eh bien moi j’ai un magnétiseur m’a soignée du pipi au lit ! (alors que j’étais au collège, ça devenait embêtant …) et même si je ne comprends toujours pas moi-même comment c’est possible, je ne parlerais pas d’effet placebo :
      – vu combien ça me pourrissait la vie, pourquoi les autres traitements (allopathiques) que j’ai eu avant et qu’on m’avait présenté comme la solution incontestable à tous mes problèmes, n’ont pas fonctionné (en placebo) ?
      – avant cette expérience j’étais moi même très (très, très) sceptique quant à cette méthode, je l’ai fait parce que j’ai jugé que je n’avais rien à y perdre (et aussi parce que je me suis dit que ainsi je comprendrais peut-être comment fonctionnait le magnétisme : raté ! 😉 ) peut-il y avoir un effet placebo quand la personne elle même n’y “croit” pas ??? ça me semble antithétique …
      – avant chaque séance (je pense qu’il y en a eu à peu près 3 en une semaine…) j’allais toutes les 5 minutes (peut-être que j’exagère un peu mais bon …) aux toilettes pour être sûre d’avoir la vessie vide, mais ça ne manquait pas, à chaque fin de séance j’avais la vessie bel et bien pleine ! Il devait bien se passer quelque chose …
      – je ne sais pas comment ça fonctionne mais il faisait vraiment “bouger” des choses, des courants énergétiques ou quelque chose dans ce goût là, ça c’est sûr, quand il bougeait ses mains à quelques centimètres de mon dos, je sentais une grosse chaleur à l’intérieur qui suivait le mouvement !

      Ne vous offusquez pas trop vite (si ça chauffe trop Dr B. n’aura plus envie de nous montrer son kiki 🙁 ! ), je ne prétends pas que c’est infaillible (loin de là !) mais dans mon cas ça été plus efficace que l’allopathie… qui n’est pas non plus infaillible, on aurait tort de ne pas jouer sur la complémentarité des méthodes de soins, tout comme il serait idiot d’arrêter l’homéopathie simplement parce que ça n’a pas été prouvé scientifiquement. L’important c’est que ça soigne, avec le moins d’effets secondaires possibles (même les médecins allopathes devraient être d’accord là dessus ….)

      Je pensais pas rentrer dans le cercle du débat (il y a ici suffisamment de défenseurs(ses) de l’homéopathie pour que j’en ai besoin)(il y a eu aussi “assez” de longs commentaires), mais finalement … ne jamais dire jamais ! 😉

  34. Isabelle

    @ Huckleberry Finn: Le doute est certes un sentiment de grande valeur, il permet de se remettre en question, de chercher plus loin d’autres réponses. Dans votre cas il me semble cependant que vous l’e brandissez surtout pour cacher un esprit étroit qui refuse justement le questionnement de l’homéopathie et d’autres thérapies alternatives, préférant restecampé sur ses positions,,. Je vous laisse juge de la qualité scintifique de votre attitude. Sachez enfin qu’il y a des études tout à fait sérieuses sur ces thérapies disponibles ici par exemple
    http://dzvhae-homoeopathie-blog.de/?p=183
    http://www.ikom.unibe.ch/content/e6823/e8887/Publ_SB_eng.pdf
    http://www.ikom.unibe.ch/content/ueber_uns/mitarbeiterinnen/dr_sc_nat_stephan_baumgartner/index_eng.html

    @ Baptiste: Mon commentaire n’était à priori destiné qu’à toi, désolée que ce message personnel très spontané ait provoqué tant de vagues… Continue à nous émouvoir avec tes posts, c’est à chaque fois intéressant !

        1. Julie

          Ah trop bon ! Grand éclat de ire ! Je les avais oublié ceux là.
          Merci Libellule, tu as toujours des vidéos sympas (et au bon moment, j’avais besoin de rire !)
          T’es chouette

    1. Grand33

      Samuel Hahnemann (1755 – 1843)

      ”La seule vraie vocation du médecin est de rendre la santé aux malades; c’est ce que l’on appelle guérir”

      1. Herve CRUCHANT

        Vocation et obligation. L’obligation est de soigner, non de guérir. La vocation tient de la foi. Si le médecin guérit, tant mieux pour tout le monde.

  35. Herve CRUCHANT

    @Mésange. Tu sais bien que je confonds croyance et placébo parce que je suis un sale gosse iconoclaste. Que Mieux bénisse ceux et celles qui, se découvrant malades, disent : “Mon dieu, va falloir que je prenne un p’tit grain de sucre confit” ! D’autres picolent ou s’agenouillent. Ou les deux. Si çà leur fait du bien… et même les guérit. Me traiter de cartésien, là, t’irait fort, Plumette des Jardins ! Y en a aussi, dans ma composition. Mais pas que.
    Tu dis : “il est hors de question que je laisse dire sans réagir, par toi ou par d’autres lecteurs, que l’homéopathie est juste une question de croyance ou juste un placebo”. Oh ! Déconnes ! Et pourquoi, s’il ta plaît ? Réagis, Plumette, réagis. Et si c’était pas “juste” une croyance ou “juste” un placébo, çà serait quoi donc s’il vous plaît ? Ce que nous ne connaissons pas et qui existe pourtant et qui est comme l’éther qui porte tes zèles, bel oiseau ? J’y suis ! Un esprit ! Non ? Un grâce ? Mais non, je me moque pas. Tu vas voir, on va aller plus vite, alors. T’en sais rien ! Voilà. Mais t’y crois. Comme à une croyance, quoi. Ouais. Mais pas la même que les autres. Une croyance qui te guérit et te soulage. Une bonne et bénéfique croyance.

    Je vais te raconter une histoire : il était une fois, dans le village de Bethléem, une jeune fille très vertueuse…l’Archange Gabriel lui dit…et elle le crut !… Croyance ou Placébo, deux mille ans après, on est dans une belle panade avec tout çà… Enfin, moi je dis çà je dis rien. Je suis pas croyant.

    ((((( bisous doux ma Mésange, tout çà c’est du flan! c’est pour de rire! je rentre, la météo est mauvaise : je vois venir un…grain. ouarf!!! )))))

    H le vilain.

  36. 40

    Pour ce qui est de l’homéopathie, un test très simple à faire un jour où l’angine menace, dès que la gorge commence à piquer d’un côté, prendre 3 granules de Mercurius, tube bleu, puis encore la même chose deux ou trois heures plus tard, et encore une fois dans la journée, etc…, vous m’en direz des nouvelles, on échappe à l’angine terrible et on se retrouve avec le nez qui coule mais sans la grosse fièvre et sans la douleur, sans la semaine fichue , sans l’arrêt maladie, sans la batterie de cachets et la salle d’attente du médecin.
    On l’a échappé belle! Testé sur au moins deux de mes proches. Exactement les mêmes effets.
    Les sceptiques, essayez!
    Pour le nez qui coule, si on ne veut pas se moucher, prendre en plus Belladona, 9 Ch, tube bleu aussi. Mercurius, trop efficace.
    Je ne sais pas comment cela peut marcher et je ne m’en préoccupe pas puisque cela marche.

    1. Libellule

      On en revient toujours au même : ceux qui y croient vont vous approuver et tenir cela pour preuve de l’efficacité de l’homéopathie, ceux qui n’y croient pas continueront à ne pas y croire et à penser que le système immunitaire de vos proches et/ou l’effet placebo expliquent la guérison partielle…

      PS : conseiller la prise de Belladone sans se soucier des antécédents des gens me paraît un peu osé, non ?

    2. Dragonfly

      Bon, comme vous insistez, j’insiste aussi :
      1) j’y crois pas
      2) même si j’y croyais, vu mon caractère je serais plus proche du point de vue de Mésange que du vôtre. Je cite Mésange, précédemment sur ce post : “L’homéopathie, ce n’est pas prendre 3 granules comme ça parce que l’amie de l’amie de Machinchose en a ingurgité et qu’elle a guéri ou parce que ton Pitchoun ne pleure plus dès qu’il a sucé ses granules d’arnica après s’être offert une énorme bosse. L’homéopathie, c’est bien plus compliqué que cela, c’est extrêmement individualisé par le médecin homéopathe, très holistique aussi, et ce qui fonctionnera pour un patient ne fonctionnera pas obligatoirement pour l’autre.”

      Donc :
      – soit vous estimez que votre Belladonne homéopathique n’a aucun effet, et c’est pas utile de conseiller d’en prendre ;
      – soit vous considérez que c’est un médicament à part entière, et dans ce cas vous ne pouvez pas conseiller comme ça au gens de prendre un extrait de plante connue comme drogue (risque d’accoutumance) et/ou pour ses effets sur le système cardio-vasculaire.
      Vous ne semblez pas être médecin (et même si vous l’étiez, aucun ne fait de prescription avant d’avoir examiné le patient), donc on évite de balancer comme ça des idées d’automédication sans mode d’emploi SVP. merci !

      1. Julie

        Il n’y a qu’une chose que l’on peut prescrire sans aucune ordonnance et sans modération. Une chose qui marche bien, en automédication, et qui apaise certains maux.

        LE BISOUS MAGIQUE !!

        Si si ! ça marche aussi sur certains adultes ! Même pas besoin d’être médecin 😉
        Ni même d’être malade d’ailleurs…
        Donc pleins de bisous à tous ! On vient de franchir la barre des 200 commentaires, c’est fou.

      2. Cath

        Ouhlà, je ne veux pas me prendre un coup de bazooka, mais dans le pays où je vivais, les doc qui ne voulaient pas se déplacer ( week end et même en semaine), ne se gênaient pas pour donner une consult ( et la faire payer) par téléphone en se fichant éperdument des antécédents du patient. Une seule prescription : paracétamol… Je pense que cela s’appliquait de préférence aux étrangers. Jusqu’aux plaintes des ambassades, ce qui a poussé les Affaires Etrangères à diligenter un sondage sur la question.
        Bref, on rentrait au pays pour se faire soigner et revenir avec une provision de médicaments pour éviter que la simple anginr ne dégénère en bronchite limite pneumonie…
        Enfin, j’espère que la Libellule a repris le dessus sur le dragon, hein ? 😉

        1. Libellule

          bien sûr Cath ! 🙂
          mais je persiste à ne pas aimer les gens qui :
          – détiennent LA vérité et LA solution miracle,
          – qui balancent des trucs dangereux en se prenant pour des médecins,
          – et qui en plus sortent des arguments genre “si vous n’êtes pas d’accord avec moi c’est que vous êtes étroit d’esprit, mon expérience personnelle en est la preuve” (sans se douter que la personne en face a aussi une expérience personnelle 😉 )
          évidemment, tous les gens qui discutent et argumentent sur ce blog en expliquant leurs convictions dans le respect mutuel ne sont pas concernés ! 🙂

  37. mathildouce

    La Rose et le Réséda

    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Tous deux adoraient la belle
    Prisonnière des soldats
    Lequel montait à l’échelle
    Et lequel guettait en bas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Qu’importe comment s’appelle
    Cette clarté sur leur pas
    Que l’un fut de la chapelle
    Et l’autre s’y dérobât
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Tous les deux étaient fidèles
    Des lèvres du coeur des bras
    Et tous les deux disaient qu’elle
    Vive et qui vivra verra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Quand les blés sont sous la grêle
    Fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles
    Au coeur du commun combat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas…/…
    Louis Aragon

    J’aime Baptiste parce qu’il nous emmène toujours aux frontières de ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, du rire et des larmes, avec légèreté et profondeur, nous allons, au coeur de l’humain .Merci pour le voyage!
    En plus, les compagnons de route sont très sympas,cf les commentaires 🙂

  38. untel

    Juste pour le plaisir du 200ème commentaire.
    Je termine à l’instant Sunset Park de Paul Auster, avant d’aller au taf.
    Merveilleux et plombant. Est-ce que la résilience est possible ?
    Bisoux à tous, la lecture, quel bonheur !

  39. lapomponne

    Si seules les molécules soignent, pourquoi l’humain auquel on assure les besoins debase devient il fou? (cf hospitalisme),pourquoi les prémas dépérissent ils sans autre chose que la technique?
    Résolument l’humain est complexe et évolue grace à une multitude de choses que l’o ne nmaîtrise pas nécéssairement.

      1. Cath

        Il n’y a qu’à suivre les flèches 😉
        Mais c’est comme l’homéopathie : il faut que cela soit appliqué judicieusement ( et franchement on ne sent pas la piquouze), par quelqu’un qui s’y entend. Et même dans ces conditions, il n’est pas dit que ça marche pour tout le monde.
        Sinon, chercher l’origine de l’acupunctire en relisant Gotlieb, l’une ou l’autre de ses Rubriques à brac : ça décoince bien les zygomatiques….

  40. 40

    M’enfin! (Gaston Lagaffe…), c’était sans aucune prétention, juste pour partager mon expérience personnelle à l’approche des coups de froid et des angines.

  41. Ahava

    L’acupuncture a fonctionné pour moi, je transmets un lien qui peut être intéressant: http://www.medecinechinoise.aphp.fr/
    Il s’agit d’une page consacrée aux effets de l’acupuncture pratiquée à la Pitié Salpêtrière.
    Ce que je dis va vous sembler très baba-cool, mais en sortant de chaque séance j’avais l’impression de planer, que le ciel était plus haut, avant d’avoir une grosse envie de dormir. 😀

  42. Eneko PELAEZ

    Bonjour Monsieur,

    Il est de très mauvais goût parler dans votre blog d'”espagnols non dopés”. Sachez que le dopping tue, mais heureusement pour vous la jalousie non.

    Un espagnol indigné avec votre absurde blog.

      1. Libellule

        Un ancien voisin espagnol et cycliste préférait en rire, il nous proposait régulièrement de partager son E.P.O. : eau-pastis-olives…
        à consommer avec modération sous un olivier avec le chant des cigales
        🙂

    1. Julie

      C’est vrai que ce blog est absurde.
      On se parle, on échange, on se livre.
      On apprend et on partage.
      On fait de l’humour, on rit.
      Parfois on pleure.
      On s’embrasse. Il arrive même qu’on se dise qu’on s’aime !
      Tout ça avec des gens qu’on a jamais vu, c’est dingue !
      Alors oui… c’est peut-être absurde, dans ce monde de fou.

      Monsieur l’espagnol indigné, j’ai partagé 8 ans de ma vie avec un espagnol qui pratique l’humour noir (parfois très osé). Je suis certaine qu’il rirait à cette blague.
      Décidemment, en ce moment, l’humour a la vie dure…

      Baptiste, Libellule et Grand 33, merci pour vos commentaires qui m’ont fait exploser de rire !

    2. Rofine

      @ Eneko PElAEZ : je vous précise que dans ce blog vous vous adressez à un Docteur ( Bac + 10 ). Il connaît le problème du dopage dans le milieu sportif mieux que nous. L’usage de l’EPO est une réalité d’hier et d’aujourd’hui. Révisez au moins, vos courses cyclistes des équipes espagnoles (pour ne parler que d’elles) et vous le constaterez.
      Mais c’est vrai, les hommes ibériques sont très fiers, ne supportent pas que l’on touche à leur honneur. Et ils en arrivent à faire une question de vie ou de mort… Ils perdent facilement leur objectivité et leur sens de l’humour. Rassurez-vous, j’ai des racines par là-bas !!!
      Qui parle de jalousie ici ? Personne à part vous !!!
      Vous trouvez le blog du Dr Baptiste absurde ? C’est votre point de vue mais pas celui de la majorité de ses lecteurs. Les échanges anonymes et réguliers permettent une expression libre et respectueuse d’une réflexion tout en mettant une pointe d’épices, d’humour qui lui donne sa saveur si particulière.

      Allez ! Ne boudez plus et revenez nous faire rire, nous en avons tous besoin.

  43. Cath

    Le blog ne parle pas d’Espagnols non dopés mais de ” sportifs espagnols non dopés”, ce qui est légèrement différent.
    Le dernier procès espagnol à propos des sportifs espagnols dopés a mis en cause un médecin espagnol, et le résultat de la procédure espagnole n’est pas à la hauteur des espérances de ceux qui espéraient nettoyer les écuries d’Augias. Je pense même que les enquêteurs -espagnols- doivent être déçus du système qui a permis à ce type et à ses “soutiens” ( ou complices ?) de s’en sortir… Rassurez-vous, les Français ne sont pas jaloux, ils ont les mêmes turpitudes à la maison, hélas. Les procès et scandales franchouillards sont juste un peu plus anciens que ceux qui ont défrayé la chronique sportive espagnole et internationale, puisque nous parlons de compétition de niveau internationale.
    Le dopage tue, nous sommes bien d’accord.
    Mais au moins les Espagnols sont réputés pour cultiver l’humour noir et sont les premiers, à ma connaissance, à se moquer sans s’aveugler de ces pratiques détestables.
    La jalousie ne tue pas, vous avez aussi raison sur ce point. Le ridicule non plus, vous nous en adminstrez la preuve.

      1. Cath

        Bah, c’est l’Europe en marche.
        Et puis ses clients étaient bien espagnols, non ? En tous les cas, le dopage continue, hélas. Une des raisons pour lesquelles je zappe les ” évènements ” sportifs. Aucun plaisir à regarder, et encore moins à écouter les commentaires et autres dérapages vaseux.
        Vive la lecture, du blog entre autre 😉

  44. Ceçou

    Ben ça c’est touchant comme post … Mme Ouija et ses correspondances célestes c’est franchement touchant. Mais ce qui me touche encore plus c’est qu’elle n’ait pas atterri directement dans le tiroir ‘psy’ qu’on envoie voir quelqu’un d’autre. Qu’elle soit écoutée des 2 oreilles avec ses histoires farfelues ça me touche. Moi je crois que Mme Ouija elle est momentanément farfelue, seulement. Et que, comme disait Anne, elle est venue avec ses lettres pour trouver de l’aide. Tu as eu beaucoup de réponses mais peut-être que ça te confortera dans tes décisions d’en avoir encore une. Ça donne envie de réagir cette question ! Alors voilà :

    Pour avoir vécu la perte d’un enfant, on perd ses repères dans un moment comme celui-ci. Et puis en même temps on perd une raison de vivre, un bout de soi (un gros bout même en fait), beaucoup de projets et beaucoup d’énergie, aussi. Ça fait une grosse addition. On est obligé de prendre un peu la tangente, on est tellement déséquilibré tout d’un coup ! Du coup souvent c’est la dépression (ma tangente à l’époque) mais ça peut être plus biscornu comme tangente aussi. Si j’avais été moins entourée j’aurais pu suivre la route biscornue je pense, je me souviens que je me suis vraiment perdue au début … Bref Mme Ouija je pense qu’elle ne veut pas sombrer, et qu’elle ne veut pas voir la réalité en face non plus. Alors la pression monte et elle se laisse aller quand elle peut : quand elle décroche, la nuit, que tout le monde dort et qu’elle est peinard. Et c’est plutôt positif parce que ce qu’elle écrit c’est des messages où son fils va bien. Ça veut dire qu’elle entrevoit (même au fin fond de son subconscient le plus profond) la possibilité que les choses n’aillent pas si mal, et qu’elle-même puisse ne pas aller si mal, du même coup. Mais c’est pas facile à accepter … Du coup Mme Ouija je pense qu’elle ne peut entendre ce message de se laisser aller bien que de la part de son fils. C’est la seule personne qui peut la déculpabiliser. Oui parce que quand on perd un enfant on se dit on n’a pas réussi à le protéger alors on se sent très coupable. Donc forcément, on se sent coupable aussi d’aller bien, ou juste mieux … Là les lettres ne parlent que de lui qui va bien, mais en fait ça permet de rétablir un peu la balance, de faire tanguer un peu moins Mme Ouija et de la redresser un peu plus pour aller un peu mieux.

    Bref je crois que c’est pas si malsain que ça a l’air quoi, au sein d’une situation elle-même si malsaine. Ça n’est pas toujours facile de raviver ses plaies encore à vif alors en parler par ce biais pourrait être une bonne issue pour l’instant. Bon cela dit ça ne peut évidemment pas durer. Mme Ouija peut aussi décider qu’elle en a marre de cette situation et que son fils veut qu’elle le rejoigne, et là c’est beaucoup moins positif comme message céleste. On ne peut pas se reposer que sur le dires de son fils défunt …

    Du coup au final, je pense qu’il faut qu’elle en parle le plus possible. Ça peut vraiment l’aider à se rendre compte que ce moyen d’expression peut l’aider bien plus qu’une correspondance fantasmée à la lueur du petit matin … Et elle se séparera peut-être de ces correspondances au fur et à mesure qu’elle trouve de l’aide ailleurs. Je ne suis pas sûre que lui faire remarquer la bizarrerie de cette situation l’aide beaucoup par contre. Se sentir enfermée dans une thérapie où elle s’exprimerait moins librement que dans ses lettres pourrait lui donner envie de s’y raccrocher encore plus … Mais je ne suis pas très sûre de ce que je pense à ce sujet, en même temps ça la ramène aussi sur la terre ferme … Peut-être pour plus tard ?

    Bon voilà, en gros, ce que je pense de Mme Ouija et de sa vie nocturne d’écrivain. J’espère que sa route deviendra vite un peu moins biscornue.
    Poutous à toi qui te mets dans les baskets de ceux qui sillonnent ces routes.

    1. Mésange

      Merci Ceçou,
      Je partage votre ressenti, y compris sur ce qui suit la perte d’un enfant : la fragilité est alors telle que, si l’on ne se sent pas entourée, tout peut effectivement arriver, de la dépression au suicide en passant par les sectes ou autres “tangentes biscornues”, plus ou moins dangereuses pour soi, à court ou à long terme.
      Vos propos complètent ceux de Anne, sur ce qu’elle dit elle-même “être théorique” et non vécu, en réponse à une question de Madame Pivoine-Natacha sur le deuil d’un enfant.
      Je me demande comment faisaient les mamans avant, quand on ne parlait pas du tout du tout de la perte d’un enfant, que cela faisait juste partie des “choses de la vie”.
      Autrefois, ainsi que le rappelle Doerschel, il n’y avait pas d’écoute de pros à disposition. Quand elle a existé, à ses débuts, personne n’aurait eu l’idée de vous conseiller cette démarche, même pas un médecin (et cela ne remonte pas à si longtemps finalement… fin des années 70, silence… du moins dans ma campagne). Quant à en discuter en famille ou entre amis, cela n’était pas très courant. Disons que… cette perte faisait partie des difficultés de la vie et qu’il fallait faire avec… comme on pouvait. Parfois même, cela devenait l’un de ces secrets de famille, ceux qui peuvent finir par tant peser un jour sur les descendants ou sur les fratries.
      Et pour répondre aussi à Natacha…
      Le deuil d’un enfant peut prendre beaucoup de temps (pour certain-e-s, plus rares, jamais) mais il me semble qu’on apprend peu à peu à faire avec ce vide d’amour, à déculpabiliser, les questions-sans-réponses s’espacent, la douleur s’atténue… On en avait un peu parlé avec Lise ici :
      https://www.alorsvoila.com/les-champs-de-novembre-la-nuit#comments
      Sauf que parfois, tout vous revient de plein fouet : il suffit de quelques mots, d’une musique, d’un vécu similaire dans l’entourage ou ailleurs, d’un article lu sur un blog… pour qu’un visage réapparaisse plus intensément, que cette absence redevienne soudain éclatante… Et la vague finit par refluer à nouveau, l’apaisement est de nouveau là… Ou pas.
      Quant à trouver du sens à l’impensable, Anne… moi, je n’en ai jamais trouvé.

      1. untel

        J’ai le souvenir de ma grand-mère qui avait 83 ans, pas dépressive, mais qui pleurait en évoquant le souvenir de son petit, décédé accidentellement plus de 60 ans en arrière … 🙁
        Mamie, je t’aime 🙂

      2. Ceçou

        Je me souviens de cet article, j’avais lu vos commentaires mais pas osé y ajouter mon grain de sel. Vous disiez déjà tellement de choses tellement vraies que je n’avais pas su quoi ajouter ! Mais vous lire m’avait aidée, et réconfortée. Merci !
        Je me demande aussi parfois comment on fait quand n’a pas de professionnel avec qui parler. La famille est elle aussi entraînée dans cette situation douloureuse et ce n’est pas toujours facile d’en parler avec ses proches, qui ne vivent pas cette douleur de la même manière et qu’on ne veut pas tirer vers le bas en parlant trop de choses trop tristes et pas forcément au bon moment pour eux. Essayer de partager sa douleur avec eux, même sans mots, est nécessaire pour ne pas créer de tabou mais parler avec un spécialiste pour creuser plus en profondeur l’est au moins autant … Justement parce que comme vous dites, cet événement n’a vraiment pas de sens (à mon avis non plus) et qu’il faut travailler vraiment dessus pour ne pas le laisser nous faire sombrer. Sans l’aide d’un professionnel ça doit être très dur …

    2. Soulalune

      Merci Ceçou, ce que vous avez écrit résonne en moi aussi, et c’est seulement au bout de 6 ans que j’entrevois l’extrémité du tunnel dans lequel cette mort m’a fait pénétré … 6 ans de repli, de désintérêt du monde, de lutte pour retrouver du sens à vivre … j’ai longtemps cru que je n’y arriverais pas …

      1. Ceçou

        Tendres pensées à vous Soulalune. Je vous souhaite beaucoup de lumière et de regarder de moins en moins du côté où le tunnel est noir. Plus on avance et plus ce trou noir paraît petit, vraiment.

  45. Biquette

    Alors voilà:
    Fanny 24 ans est décédée hier 10 Novembre
    à 6 h du matin d’une leucémie aiguë LAM3
    après 19 mois de bataille.
    Que puis je dire à ses parents, à son frère
    qui lui a donné des cellules souches, à
    sa famille, à ses amis?
    Que dites vous, médecins , soignants,
    patients, commentateurs,
    adeptes de médecines douces?
    Je suis triste d’avoir perdu une petite sœur
    de galère . Je suis en colère qu’on n’ait
    pas pu ou pas su la guérir.

    1. Julie

      Bouleversée d’apprendre le décès de Fanny, cette jeune femme dont vous nous avez parlé il y a peu.
      Il n’y a parfois pas de mots. Je comprend votre colère face à cette impuissance.

      Plein de courage à vous Biquette.

      1. Crevette

        Vous pouvez leur dire que de multiples personnes pensent à eux … parce que la meilleure médecine douce après la mort d’un proche c’est l’Amour, l’Amitié, la Chaleur Humaine, la Présence (physique et morale) …
        et plein de bisous à vous, continuez à vous battre !

    2. Cath

      Quelle tristesse à lire ces nouvelles.
      Vous nous aviez parlé d’elle il y a peu, de votre amitié.
      Qu’ajouter sinon une pensée pour cette jeune amie, ses proches, une pensée aussi légère que l’aile gracieuse d’un papillon, si cela peut nous être possible.

    3. untel

      Épitaphe d’une jeune fille.

      Son âge échappait à l’enfance ;
      Riante comme l’innocence,
      Elle avait les traits de l’Amour.
      Quelques mois, quelques jours encore,
      Dans ce cœur pur et sans détour
      Le sentiment allait éclore.
      Mais le ciel avait au trépas
      Condamné ses jeunes appas.
      Au ciel elle a rendu sa vie,
      Et doucement s’est endormie
      Sans murmurer contre ses lois.
      Ainsi le sourire s’efface ;
      Ainsi meurt, sans laisser de trace,
      Le chant d’un oiseau dans le bois.

      Évariste de Parny.

    4. marie

      les mots de ton coeur Biquette dis leur les mots de ton coeur, parles leurs de leur petite Fanny, de vos moments de joie partagée, d’espoir, de lutte , écris ta rage et brule là, continue de te battre pour elle pour eux et reviens vite énormes kiss

    5. Anonyme

      @ Biquette
      J ai réfléchi longtemps à ce que j allais vous dire pour essayer de vous consoler je n ai rien trouvé .
      Alors je vous serre dans mes bras et vous berce ( je fais cela a ma fille quand elle va mal) .
      Nous sommes nombreux à etre autour de vous en ce moment.
      Martine

    6. Herve CRUCHANT

      @Biquette. C’est bien tout ce qu’elle veut de toi, cette petite sœur qui s’éloigne…. De la rage. Parce que c’est çà, la vie qui reste et celle qui s’en va. Fanny est devenue invisible pour les yeux. Pour le reste, elle demeure, Biquette. Elle demeure. Laisse donc leur douleur aux médecins qui ont tenté de la sauver. Avec sa famille et ses proches, avec Fanny, tu possèdes l’essentiel. Tout ce qui fait qu’elle reste unique et belle.
      Biquette, laisse le repos des êtres baigner vos cœurs… accepter que Fanny soit juste un peu à côté de vous. Par ta douleur, par ta colère, ne la rend pas coupable, toi qui l’aime tellement.
      Biquette, que Mieux te garde. Fanny est en paix.

    7. Grand33

      @biquette,
      Je suis tellement désolé de ce que tu nous apprends, Fanny est partie faire du poney multicolore.
      injustice, colère, impuisance sont les sentiments qui prédominent aujourd’hui, mais elle sera toujours là pour ceux qui l’ont aimé. toujours là où ils voudront qu’elle soit, comme virevoltant sous les traits d’un papillon par exemple …..
      Ele a perdu son combat, mais toi tu dois garder des forces pour gagner le tien.
      Je t’embrasse et t’envoie plein d’énergie

    8. Mésange

      Bonjour Biquette,
      A mon tour, je viens te serrer dans mes bras en ayant de douces pensées pour Fanny et sa famille : je crois que désormais elle sera aussi dans la mémoire des lecteurs de ce blog, comme Amélie, l’amie de Baptiste.
      Je te propose un cocon de mes plumettes : respire longuement, profondément, pelotonne-toi, berce-toi, pleure, crie ta peine, ta colère, ton inquiétude… ou juste repose-toi, reprends ton souffle, reprends des forces… Tu peux aussi penser à Fanny pleine de vie, celle dont tu te souviendras. Et laisser venir les mots du coeur pour sa famille, comme te le suggère Marie.
      Plus tard, si les mots ne peuvent franchir tes lèvres, ce n’est pas grave, serre ses parents et son frère contre toi, ils comprendront certainement tout ce qui te traverse et te bouleverse. Nous, nous serons là avec toi, comme dans le cabinet de ton médecin l’autre jour, pour te donner chacun un peu de notre chaleur et notre force. Autour de nous danseront les papillons.
      Douces caresses de plumettes, Biquette.

    9. Libellule

      Un énorme câlin tendre et enveloppant pour vous et pour sa famille.
      La colère est normale, laissez là venir, et peut-être plus tard, passer…
      Et ne laissez pas Fanny disparaître : si elle vous a transmis la gnaque, de l’humour, des valeurs, des pensées intéressantes ou autres, vous pouvez les cultiver et les transmettre pour prolonger sa présence.

  46. Rêveuselapraline

    Bonsoir Baptiste , encore une fois , merci pour ce beau texte , je trouve que ton écriture est de plus en plus belle … C’est toujours un plaisir de venir sur ce blog pour te lire , et de lire les commentaires des autres personnes . Je ne suis pas une scientifique , mais comme toi , je doute de tout… Et c’est pas rien de le dire ! Quand je dis que je doute de tout de tout , c’est vraiment que je doute de tout et de tout le monde . Pourtant , une chose que je soit sûr , au sujet de l’homéopathie , c’est que ça marche très bien , en tout cas sur moi ! sur d’autres gens aussi … Je me soigne avec ça depuis des années , l’acupuncture , les plantes , j’aime beaucoup aussi … Je n’essaye pas de te convaincre mais c’est comme ça… Je ne suis pas contre la médecine traditionnel , je l’utilise aussi … Je pense que ce sont des médecines alternatives qu’il ne faut pas rejeter , d’ailleurs , les chinois ne les utilisent-ils pas depuis plus de deux mille ans ? En ce qui concerne la vie après la mort , quel vaste sujet… On pourrait en parler pendant des heures , et j’aurais tellement de choses à te dire… Des choses qui t’étonnerait peut-être , qui sait? J’ai la foi , alors , c’est peut-être plus simple pour moi de croire en certaines choses … Je pense seulement , que de croire à une vie après la mort , cela peut aider beaucoup , les Gens … Mais quel Sens aurait la vie , s’il n’existait Rien après ?? C’est impossible ! Cela n’aurait aucun Sens … Je ne peux le croire . Je te laisse sur Ce , car je vais méditer sur la question … Je t’embrasse et te remercie encore , Docteur Ange ou Ange Docteur ??

  47. Rofine

    @ Biquette “vous êtes triste d’avoir perdu une petite sœur de galère”, avec ces mots tout simples vous avez tout dit. Je voudrais vous serrer tout doucement dans mes bras pour vous donner un peu de réconfort et vous glisser à l’oreille de continuer votre combat avec courage pour tous ceux que vous aimez et pour Fanny aussi. Elle sera pour toujours dans votre cœur et ne sera jamais oubliée par sa famille, ses amis, les lecteurs fidèles du blog.
    Quand vous verrez un beau papillon voleter au soleil vous saurez que c’est un signe de Fanny. Mais chut ! C’est un secret entre vous…
    Je vous embrasse avec beaucoup de tendresse.
    Mamie Rofine

    1. Rofine

      @ Souki : je viens de lire le portrait dans Libé. J’en suis toute retournée. Voilà un médecin qui applique “le serment d’Hippocrate” dans des conditions très difficiles et dangereuses. Pour lui, “sa mission” est de sauver UNE VIE.
      J’ai un profond respect pour tous les soignants, de par le monde, qui risquent leur vie pour leurs patients.
      Merci Souki.

  48. julien chal

    après tout pourquoi pas , le célèbre Victor Hugo dépensa des fortunes et beaucoup d’énergie auprès de spirites pour entrer en contact avec sa fille disparue !! effet placébo ?? le principal est que ça apaise la personne , personellement je dialogue beaucoup en ce moment avec le Général De Gaulle qui est très déprimée de voir comment l’état est conduit de nos jours , il parle de chienlit

    1. Libellule

      c’est vrai ça, nous pourrions tous nous choisir un correspondant et rêver une amitié épistolaire !
      Mme Ouija a son fils,
      Julien a déjà engagé la conversation avec le Général de Gaulle,
      il me semble que Cath a fait des allusions à Shéérazade (beaucoup de lettres en perspective !), mais pourquoi pas quelqu’un d’autre ?
      pour moi ce sera Ulysse d’Ithaque : malin, débrouillard, grand voyageur…
      et pour rester dans les brèves de comptoir, nous pourrions appeler ce club de correspondance le club des spirites et des spiritueux ? 😉

      1. Cath

        Ah mais non. Moi j’écoute – ou je lis- Shehérazade : je n’écris pas ( seulement au Père Noël qui ne me répond jamais).
        Bon d’accord, il y a rasade dans le prénom de la dame, mais c’est pas une raison, hips. Et puis Ulysse le cauteleux, l’est pas vraiment fréquentable. D’accord, il a fait un beau voyage et on en cause encore dans les chaumières, mais faudrait changer le taulier, non ?

        1. Libellule

          Ben c’est pas une raison : Mme Ouijà n’écrit pas à son fils… vous n’êtes donc pas obligée d’écrire à Shéérazade pour qu’elle vous écrive 😉

          Désolée mais j’aime bien Ulysse. En plus il a pour moi l’image de Ulysse 31 (et pas Pastysse 51) avec sa belle barbe et ses longs cheveux. Que je regardais en cachette, pour cause de télé interdite… On ne peut pas lutter contre le parfum de l’interdit et des madeleines de Proust
          https://www.youtube.com/watch?v=vxlNw-vz7l8

      2. marie

        j’aimerai bien correspondre avec Maria-Magdalena la copette de celui qui tendait l’autre joue, histoire de comprendre les moeurs d’antan et si c’est vraiment vrai qu’il marchait sur l’eau , qu’il changeait l’eau en vin etc etc etc

        1. Grand33

          Il changeait d’abord l’eau en vin et hop chez rasade, comme dit cath, et après seulement il marchait sur l’eau , enfin qui disaient ……..

          1. untel

            Pas trouvé sur youtube, mais “il a marché sur l’eau puis a dessiné un poisson doré qu’il a chevauché …” Catherine Lara, il y a des siècles.

  49. viviane

    salut baptiste
    salut les fans “commentateurs”,
    J’adore tes posts, et les commentaires !
    merci pour ta question,
    la scientifique dirait : le cerveau est si vaste, on n’en utilise consciement qu’une infime partie. On en connait si peu sur son fonctionnement… La mémoire, associé à une pincée d’immagination, est certainement capable de faire ça !
    La rêveuse dirait : et si le bonheur était une petite fleur au milieu des décombres. Ouvrons les yeux cherchons la et contemplons la.
    La maman dirait : c’est possible de trouver un peu de bonheur après la perte d’un enfant ? Est ce que j’ai peur qu’il leur arrive quelque chose ? OUI TOUJOURS. Mais je vais leur parler, beucoup, les écouter, beaucoup et emmagasiner tout ça pour “au cas où”…
    Le grand manitou tranche : Il y a des questions comme ça qu’il faut laisser sous forme de question !
    y réfléchir, oui (merci anna !) mais ne pas leur trouver de réponse !
    Merci baptiste, la bise

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