Madame Ouille et la boîte à musique

Bonjour à toutes et tous ! D’abord, JOIE ! Il y a un excellent article sur le roman et il est dans… Le Monde ! Il est disponible ICI.
Ces choses-là n’arrivent pas tous les jours dans la vie d’un auteur, ce soir c’est champagne !
Comme je soutiens le combat des collègues sages-femmes, mais que je manquais d’anecdotes les concernant (Appel d’offre ! Appel d’offre !), Agnès Ledig, sage-femme ET écrivain (suivez le guide ICI !) m’a fait la gentillesse de m’écrire le texte d’aujourd’hui. Elle avait carte blanche et je n’ai touché à rien du tout. Je la remercie.
L’histoire, c’est Agnès Ledig, l’écriture c’est aussi elle.
Juste merci !
À demain,
B.B.

Madame Ouille et la boîte à musique.

Alors voilà ! Personne ne le sait, mais les sages-femmes ne font pas que des accouchements, elles pratiquent la contraception aussi. On aide les femmes à donner la vie, quand elles en ont envie ! Pour mener à bien une consultation de contraception, mon maître m‘a appris à BERCER. Ça tombe bien, j‘adore ça (j‘ai tellement bercé mes enfants petits, qu‘une fois grands, je me suis retrouvée à me bercer toute seule sur le quai d‘une gare ou dans la file du supermarché). En médecine, BERCER veut dire Bienvenue Entretien Renseignement Choix Explication Retour. Et c‘est bien connu, non ?! : La-meilleure-contraception-c‘est-celle-que-l‘on-choisit. C‘est comme Cinq-fruits-et-légumes-par-jour, ou Les-antibiotiques-c‘est-pas-automatique.
Bon, pour la contraception des femmes, malheureusement, leur choix n‘est pas toujours automatique.
Après avoir bercé Madame Ouille, jeune accouchée de quelques mois, le «C» s‘est transformé en stérilet (DIU pour les initiés). Le seul gros, très gros problème, c‘est que ses copines l‘avaient prévenue : «ça fait super mal de poser un stérilet, tu verras !!! ». Elle devrait peut-être changer de copines, (mais c‘est une autre histoire). Elle est donc arrivée tremblante mais déterminée. Mais tremblante…
Je la comprends, j‘ai moi-même sauté au plafond, un jour, quand on me trifouillait les entrailles pour m‘éviter un bébé dont je n‘aurais pas eu envie. Tellement mal que je prends mille précautions de douceur pour ne pas reproduire. Ça aussi c‘est bien connu, quand on a été maltraité, deux solutions : on reproduit ou on fait tout pour ne pas reproduire.
Elle avait son bébé avec elle, ce jour là. Elles s‘installent, l‘une dans le transat, l‘autre sur la table gynéco (violette, la table gynéco, parce que la couleur est déjà un peu antalgique – un truc de filles, que les hommes ont du mal à comprendre). Je lui mets dans les mains une boîte à musique, pour le cas où sa fille montrerait des signes d‘impatience pendant la pose.
Elle la remonte… Diling-Diling… Je prépare mon matériel… en papotant pour la détendre…
Puis la remonte…Diling-Diling…
J‘ai bien remarqué que sa fille est parfaitement calme, et pourtant Madame Ouille remonte la boîte à musique…
Je déballe mes emballages stériles, je l‘observe, tremblante…
 Hep ! La boîte à musique s‘est arrêtée !
 Ah oui, pardon, excusez-moi !!
Diling-Diling… j‘introduis, je mesure, je papote, Diling-Diling… je trifouille ses entrailles… Diling-Diling… tout en douceur… Diling-Diling…
 Alors, vous avez encore peur d‘avoir mal, ou ça va mieux ?
 Ça va mieux, mais j‘ai encore peur, mais allez-y, hein, il faut bien ?
 C‘est déjà fini.
 C‘est vrai ? C‘est fini ? Mais je n‘ai rien senti !!!
J‘adore leur faire ce coup-là !

En refermant la porte de mon cabinet, j‘étais heureuse à plusieurs titres.
1) Madame Ouille n‘a pas eu mal.
2) Elle pourra choisir d‘avoir un bébé quand elle le souhaite, et sera bien mieux protégée qu‘une pilule qu‘on aurait choisi pour elle, et qu‘elle aurait forcément oublié de temps en temps (quand on se lève cinq fois dans la nuit pour changer les draps d‘un bébé qui a chopé la gastro, la pilule du petit matin est un grain de sable insignifiant dans l‘univers de la fatigue)
3) Elle pourra dire à ses copines « Un stérilet ? Même pas mal !»

Et puis, j‘avoue, j‘ai cette petite joie simple d‘être une sage-femme-boîte-à-musique.
Vraiment !
Diling-Diling…

39 réflexions sur « Madame Ouille et la boîte à musique »

  1. MarieLn

    Très jolie l’histoire de Madame Ouille, merci Baptiste d’avoir laissé Agnès nous la conter. Je crois que je vais de ce pas acheter une boite à musique pour disperser quelques angoisses dans mon entourage …
    PS : le sport ? c’est quoi ça ? Oups … allez, courage, plus que 10 pompes, 3 abdos et 12 km …

  2. Pyrénées

    Alors cette sage femme je veux son adresse de suite.

    Mal posé un stérilet fait mal très mal.
    Tellement mal que une fois j’en ai fait un malaise vagal.
    Je ne suis jamais retournée chez cette gynéco.

  3. Grand33

    Et bien bonjour Agnès et merci pour cette charmante histoire.
    Mme houille a bien de la chance d’avoir une sage femme diling diling, qui fait “même pas mal”, efin bien sûr ce que j’en dit n’est en aucun cas lié à une expérience personnelle !!!
    la bise

  4. Cmoi

    Comme quoi parfois il ne faut vraiment pas grand chose pour que tout se passe bien une Agnès et une diling-diling si vous changez beaucoup de mots ((( une professionnelle a l’écoute de ses patientes ))) bises a tous.

  5. EowYnS

    Comment c’est possible??
    Où exercez vous??!
    Pourtant absolument pas du tout douillette, j’ai tellement souffert le martyre à la pose du stérilet que mes ongles ont quasi déchiré le siège, pour éviter d’attrapper la tête du gynéco.
    Ce n’est pas que le dilling quand même??

    Merci à vous

  6. chloé

    J’adore les histoires de sage-femme! Je suis sage-femme, j’ai des milliards d’histoires. Agnès a raison.
    Une sage-femme ça sert à avoir une surveillance médicale pointue ET ça sert à faire Diling-Diling. Je me souviens d’une femme qui ne contractait que si, et uniquement si, j’étais dans la salle d’accouchement. C’était bluffant. Je sortais, elle n’avait plus de contraction. Je revenais, elle contractait. L’ocytocine qui est l’hormone qui donne des contractions est également celle de l’attachement alors tout est logique… elle s’attachait à moi pour pouvoir accoucher en paix… Un grand bonjour à toutes ces sages-femmes et tous ces couples!

  7. Annelaure3009

    Je ne suis pas madame Ouille mais j’ai eu la chance de bénéficier de la délicatesse d’Agnès, elle est juste formidable !!! 🙂 Puisse sa finesse être contagieuse dans le corps médical…! Et comme elle écrit au moins aussi bien qu’elle pose les stérilets, même si on ne la rencontre pas en consultation, on peut faire sa connaissance à travers ses livres..! Quelle chance !

  8. brindille

    juste pour rassurer quelques unes,
    j’ai eu plusieurs stérilets dans ma vie, je n’ai jamais eu mal à la pose
    et quelle liberté ensuite!
    et pourtant il n’y avait pas de diling diling
    (dommage car j’adore les boîtes à musique!)
    C’est une contraception facile et peu contraignante.

    1. toulousaine

      Ma gynéco m’avait dit de prendre un spasfon 30min avant la consultation. Je me suis fait poser un stérilet et je n’ai pas eu mal non plus. Peut-être que le fait d’en avoir parlé, de m’avoir montré un stérilet et sa façon de le poser avant d’en acheter un m’a rassurée aussi, c’est tout petit en fait…

  9. Mésange

    Je confirme : même sans diling diling, avec une gynéco ou une sage-femme attentive au bien-être de ses patientes, même pas mal la pose du stérilet… et très vite oublié le bougre!
    Ma gynéco n’avait pas de table d’examen violette mais prenait la précaution de chauffer ses speculums… Chacune d’entre nous sait qu’un speculum froid dans le vagin ça n’a rien d’agréable… juste à la température du corps, on l’oublierait presque!
    Et j’aimais beaucoup son lieu de travail : à cette époque-là, elle suivait aussi les accouchements de ses patientes ; les murs de son cabinet était couverts de photos de “Ses” Bébés et quand elle en parlait, ses yeux s’éclairaient.
    Hélas, je ne l’ai connue que bien longtemps après la naissance de mes enfants…

  10. Marie-kikou

    Merci à toi Baptiste de laisser la place à une sage-femme. Merci Agnès pour ce beau partage. j’ai hâte de lire vos livres, je suis dévoreuses de roman mais aussi sage-femme et maman.
    Je redoutais la pose du sterilet comme beaucoup, et le jour de la pose ma gynéco était absente et remplacée par une gynéco remplaçante… connue pour poser des stérilets à des nullipares sans faire mal. Je n’ai rien senti et je me dis que les autres qui font mal sont maltraitants puisqu’il y a moyen de faire doucement.
    Merci milles fois à tous les deux.

  11. Cecile

    Eh bien j’avoue que cela m’éclaire : je ne comprenais pas pourquoi à la première pose (en Haïti), je n’avais eu aucun mal; et que pour les suivantes, alors que je ne m’y attendais pas, là, oui, vraiment ! Et le pire, c’est LA gynéco me disant un truc du genre “c’est normal que ça fasse mal” : elle m’a prescrit un relaxant ou quelquechose pour apaiser les contractions. Moralité : parfois, les hommes sont plus délicats quand on ne s’y attend pas…
    Merci les sage-femmes ! Il faut que je m’en trouve une, je crois !

  12. Ibo aide soignante en psy

    Alors la boîte à musique est multi-usage ! J’ai une patiente qui est incapable de rester assise aux wc plus de 20 secondes, passée près de l’occlusion, sauvée par la boite à musique, elle fait des jolis caca moulés à présent

  13. Neige

    Hé bien, je ne savais pas du tout qu’une pose de stérilet pouvait être catastrophique (et heureusement, parce que trouillarde comme je suis…!).
    Mon gynéco avait tellement bien pris le temps de tout m’expliquer et de me mettre à l’aise (autant qu’on peut l’être sur sa table), que j’y suis allée le plus sereinement du monde. Et la pose s’est vraiment bien passée.
    Par contre, les heures qui ont suivi ont été un peu moins sympa… Presque 2 jours de “contractions” et de nausées, ça va qu’on ne le change pas souvent!

  14. Cilou

    Extra l’acronyme BERCER… J’adore !

    Toutes, absolument toutes, les sages femmes que j’ai croisées, je les ai trouvées incroyables. Souriantes, encourageantes, consolantes, motivantes, claires dans leurs explications, à l’écoute, fines et subtiles dans la relation, elles ont toutes fait un sans faute.
    (à part le… comment on dit pour un homme sage femme déjà ?, bref il était super gentil, disponible et tout… mais quand après une nuit en service de pré travail, j’ai perdu les eaux à 5h du mat et commencé à douiller ma race pour de bon, il n’a pas appelé mon homme avant 7h parce que “vous plaisantez ? je ne vais pas le réveiller à cette heure ci le pauvre !” Il a eu de la chance que la douleur m’empêche de me jeter à sa gorge. Maudite solidarité masculine !)

    Bref, que ce soit la préparation à l’accouchement, le travail, l’accouchement, la délivrance, l’aide pour l’allaitement, la gestion du baby blues… toutes ont été parfaites. Et en 2 grossesses j’en ai côtoyé qq unes !
    Une particulièrement, en libéral, qui avait fait la prépa accouchement pour mon fils ; je suis allée la voir ensuite pour la rééduc, et 1ère séance je m’effondre dans son bureau, à gros sanglots : “je n’arrive pas à être une mère parfaite”. Elle me dit on va en parler, votre peine est plus importante que votre périnée. Et elle m’a écoutée, a cherché à comprendre d’où venait toute cette culpabilité, a mis le doigt dessus, m’a consolée, donné des pistes de réflexion, rassurée, épaulée. Je suis repartie rassérénée, plus forte et plus heureuse que je ne l’avais été depuis la naissance de mon petit loup qui pourtant faisait mon bonheur.

    Vraiment, je ne sais pas si toutes ces soignantes ont conscience du bien colossal qu’elles font autour d’elles. Je pense qu’elles subodorent que ça fait plaisir ; imaginent-elles qu’elles sont la bouée de sauvetage dont on a désespérément besoin, et qui nous sauve d’un véritable naufrage au moment où on est les plus vulnérables ?
    A vous toutes les sages femmes, merci, pour ce que vous faites et pour ce que vous êtes.

  15. Haessig Claire

    Merci Agnès LEDIG et merci Baptiste BEAULIEU !
    Je suis sage-femme aussi et je me bats pour la reconnaissance de notre profession. J’ai crée cette semaine, avec l’aide de mon mari Webdesigner, (oui ça aide quand même…) un site internet (qui n’est pas encore complètement finalisé mais vous pouvez y aller) pour présenter ma profession : http://www.avant-on-etait-sage.fr
    Agnès LEDIG vient de présenter avec cette anecdote une portion de ma profession. Nous avons besoin du peuple français pour nous aider à défendre notre art, notre métier de notre invisibilité dans le système de soin français. Allez sur notre site, signez la pétition pour nous soutenir. MERCI

  16. Liloo

    L’anecdote d’Agnès est très instructive, je ne connaissais pas cet acronyme de BERCER, mais je vais pouvoir l’appliquer à mon domaine d’activité.

    Je viens de lire un article sur son histoire, elle me touche énormément. Je finis de lire ton livre et j’attaque le sien.
    😉

    Pour ce week-end, tu as bien fait de préciser ‘sans gluten’ … manque de bol il fera moche … mais je serais au rdv !

    A bientôt

  17. Miss_ln

    J’adore les histoires de DIU qui se terminent bien… Continuez à les raconter, pour faire taire les “légendes urbaines” : combien de femmes croient toujours que la pose est douloureuse (si le professionnel de santé fait bien son travail, ça doit bien se passer non ?), que les DIU favorisent les infections et MST… Merci Madame Agnès, merci Docteur BB

  18. Rofine

    Merci Agnès pour cette jolie histoire.
    Finalement tout se passe dans la tête de chaque personne pour supporter la douleur et les compétences des sages- femmes permettent vraiment de l’éviter. Excellente “astuce” de la boîte à musique pour détourner l’attention de la maman!!!
    Bravo à toutes ces sages-femmes qui exercent un métier formidable et pas assez valorisé.
    Mamie Rofine

  19. Ahava

    Je veux bien connaître son nom, à la madame…Je n’ai jamais eu de chance avec les gynécos….pour le moment!
    C’est tellement beau et bien écrit…:)

  20. diu-mon-amour

    Merci Agnès pour elle. Merci le DIU. Malheureusement, en matière de contraception, c’est rarement BERCER, la devise… C’est plutôt BEUAR : Bonjour Entretien Unilatéral Au Revoir ! J’en veux à la gynéco qui, quand j’avais 17 ans, m’a dit qu’elle ne me poserait jamais de stérilet, sans explication, et qui m’a conduite à imaginer les pires explications fantaisistes pour ce refus obstiné. Je lui en veux aussi, ainsi qu’aux autres gynécos qui ont suivi, pour ne m’avoir jamais réellement Renseignée sur les effets secondaires possibles de la pilule : découvrir la sexualité en collectionnant les mycoses et avec une libido plus proche du désert que du geyser, c’était vraiment le pied… Il aura fallu une première grossesse puis une seconde pour constater que dès que j’arrêtais la pilule, j’avais moins besoin de me gratouiller et bien envie qu’on me chatouille. Depuis la pose d’un stérilet en cuivre, je revis littéralement. Je suppose que des tas de femmes supportent sans problème la pilule. Mais depuis que j’ai un peu brisé le tabou et essayé d’en discuter avec les femmes autour de moi, je constate que nous sommes nombreuses à subir ces effets secondaires qui semblent compter pour du beurre à côté du “confort” supposé de la contraception hormonale. Je suppose qu’il était plus facile de prescrire des antifongiques que de discuter. J’ai parfois le sentiment qu’on préfère anesthésier des milliers de jeunes filles en fleur plutôt que de leur donner le choix. C’est une dimension souvent paternaliste de la médecine (malheureusement aussi pratiquée par les femmes médecins) : je sais mieux que toi ce qui te conviens, particulièrement si tu es une fille, particulièrement si tu es jeune. Alors merci à toutes les sage-femmes que j’ai croisées pendant mes grossesses et mes accouchements, pour leur humanité et pour la confiance réciproque. ça change de pas avoir l’impression d’être incompétente (voire même vaguement suspecte) quand il s’agit de sa propre santé. Merci à celles qui m’ont dit : “c’est votre corps”. Merci à celle qui a su autant me faire rire en rééduquant patiemment mon périnée. Merci.

  21. Gwennaëlle

    Très cher Baptiste et sa pote sage-femme,

    Juste avant de partir de l’hôpital j’ai eu le droit à un questionnaire sur la contraception de la part d’une étudiante en maïeutique sur la contraception. Parmi les choix possibles il y avait la méthode du “retrait”.
    J’ai été obligée, mais alors VRAIMENT obligée, d’éclater de rire.
    Ca fait 37 ans que je sais que cette méthode ne fonctionne pas.
    Comme j’ai dit à la jeune fille: “c’est la seule course de ma vie que j’ai gagnée. J’ai triché, je suis partie avant les autres!”

  22. Nina

    Hello Baptiste!
    Alors voilà, c’est la première fois que je commente ici, mais je te suis depuis pleins pleins de mois, et j’ai offert ton livre à deux de mes amies! (mais je ne l’ai pas encore lu, alors je vais certainement me l’offrir tout court!)
    Moi qui ne suis pas du tout attirée par le milieu médical en général (contrairement à mes deux amies) je lis chacune de tes histoires avec passion, parfois j’me marre, parfois je chiale comme une ado pré-pubère qui s’est fait larguer, et toujours je me dis “mais ce type est formidable!”
    Merci d’avoir laissé la parole à Agnès et merci Agnès pour cette histoire, même si moi, quand on m’a posé un stérilet, j’ai sacrément douillé, et d’ailleurs, ça fait toujours aussi mal tous les mois.
    J’aurais bien aimé une boite à musique…
    Mais comme l’ont dit certaines lectrices dans les commentaires, au moins, c’est une contraception choisie. Et je suis rassurée de savoir que toute les femmes ne souffrent pas autant durant la pose d’un DIU. Peut être que les prochaines fois se feront en douceur.
    En tout cas, merci pour ce blog, pour tes écris, pour ces émotions, je veux dire VRAIMENT merci!

  23. Brigitte

    Pour répondre à la gentille diling diling, j’ai connu une gynéco incroyable qui avait plus l’air d’une sorcière chaman et qui agitait ses bras au-dessus de moi tant et si bien que pour ne pas pouffer de rire j’ai fixé intensément le mur en tournant ma tête le plus loin possible de ses agitations. Concentrée sur rien. Puis elle me dit que c’est fini. Je n’ai même pas senti un frôlement au niveau de la vulve !
    Et puis il y eut cette sage-femme pour mon deuxième accouchement, à la maison, au fin fond de la cambrousse, mais c’est une autre belle histoire ! Merci femmes sages.

  24. sivi

    Bonjour
    alors moi je vous decouvre aujourd’hui seulement, mais je crois que le livre sera pour ma soeur à noel et pour moi … si quelqu’un pense à moi…et j’en parlerai autour de moi.
    Alors merci pour ces temoignages parce que pour moi au niveau gyneco c’est plus bas que terre.
    il a fallu attendre la pose d’un sterilet qui a mal tourné, non seulement à la pose j’ai douillé mais apres aussi et pendant 3 mois c’etait toujours pas top… et enfin lors d’une echo de controle pour tout autre chose on se rend compte que mon sterilet est “remonté” mais on ne sais pas jusqu’où ?
    alors voilà le sketch qui a duré presque 5 mois de la pose à l’enlevement et tout ça dans la douleur.
    Tout ça pour decouvrir que les gros problemes de dos que j’avais depuis mes 18 ans et jusqu’à 33 ans etaient liés aux hormones. et oui alors que je suis passée par des stades à plus pouvoir marcher tellement j’avais mal et bien aujourd’hui presque plus rien
    Quand au reste et bien pour ma grossesse la cata, ma gyneco voulais pas m’arreter alors que je travaillais avec des produits chimique que l’on peut retrouver dans le lait maternel ou placenta (je me souvient plus mais merci internet)au niveau infos elle m’en donnais pas, et quand je posais des questions je me faisait engueuler, seulement j’ai pas osé changer en cours de grossesse, grave erreur j’aurai dû le faire. bref j’ai 33 ans et j’en ai jamais eu une de bien (parce qu’entre temps j’ai changé) à tel point que ça me bloque pour l’instant pour avoir un deuxieme bebe
    alors merci de montrer qu’il peut y avoir du personnel qualifié, sensible et humain

  25. Toinou

    Je vais amener ça demain à mon gyneco pour les patientes à qui il fait un décollement des membranes sans les prévenir !!!
    Sinon MERCI pour ce blog, il faut l’injecter aux soignants infectes qui ont flingué mon séjour à la maternité il y a 5 ans. De la mise au sein jusqu’à la dernière nuit que des mal lunés. Au mieux 3 auxiliaires attentives. “Madame, c’est normal que votre fils ne prenne pas le sein, il faut prendre sur vous cette douleur” … “Il ne risque pas d’y arriver sinon” … Sauf que mon gyneco a du me prendre pour un rôti à ficeler lors de l’épisio et que mon bébé dodu aidé par la ventouse ont gentillement déplacer mon cocxys dans la fesse droite … alors forcément pour s’assoir ça fait mal. Et en janvier quand il fait -10° et qu’il a bien neigé, chez Décathlon c’est pas la saison des bouées !!

  26. De passage

    Oh que je comprends! Mon premier stérilet, j’étais nullipare: douleur incroyable, “bah c’est rien c’est à peine une contraction comme à un accouchement”, saignements, et je le sentais dès que j’allais à la selle. Mais voilà pas le choix, aucun autre contraceptif me convenait.
    Puis on me l’a retiré : rien senti.

    Quand on a du m’en reposer un autre j’étais en stress total, j’ai eu la total pour mon accouchement (déclenchement à J+5 accouchement 36h après, contractions dans les reins, 45 min de travail, ventouse, et révision utérine car le placenta se décollait pas, bref une boucherie) et pourtant j’étais plus stressé par la pose de mon stérilet que par l’idée de faire un deuxième enfant et de repasser en salle d’accouchement.

    Et là quand elle ‘a dit “c’est fini” j’étais estomaqué, rien senti, non, rien de rien.

    J’ai été guillerette toute la journée!

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