La nana qui vendait du rêve.

Alors voilà Mme R., mignonne, 32 ans, 4h du matin, décide d’aller aux urgences pour écarter un cancer du cerveau (4 heure : heure des tumeurs).
Symptômes et examens concordent : oui elle est migraineuse, non ce n’est pas une tumeur, oui elle peut rentrer chez elle.

À mon réveil le lendemain, sur ma messagerie :

“C’est Odette des Urgences, il faut ABSOLUMENT que tu viennes, on a porté une lettre pour toi !”.
Moi je comprends :
“C’est Odette des Urgences, tu as merdé, Mme R. est morte, on a porté une lettre, (l’assignation du juge ?), tu vas passer le reste de ta vie en tôle à te faire enfiler par tes co-détenus à coups de graviers multicolores.”
Puis je me rappelle : on est en France, la Justice n’est JAMAIS aussi rapide. Ouf !

Passages croustillants (à peine exagérés) de la lettre :

“Bonjour B., je suis Mme R., la photo-phonophobique de cette nuit. Vous êtes charmant, j’irai bien boire un verre avec vous. En ce moment ma dépression va mieux, mon médecin m’a dit : prends des initiatives ! même si c’est pas toujours rose à cause de mon mari. Boxeur pro, il a parfois la main leste sur moi ou les petits, surtout depuis qu’il s’est cassé le tibia contre une porte. Il n’était pas comme ça avant de prendre du Rispersal… N’appelez jamais après 20h s’il vous plaît… ”
Well : l’option gravier multicolore en prison parait finalement moins dangereuse…

J’aime vraiment ma petite vie tranquille, je veux dire : j’aime VRAIMENT ma petite vie tranquille.

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2 réflexions sur « La nana qui vendait du rêve. »

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